Angoisse Anxiété Dépression

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Angoisse – Anxiété – Dépression

Les différentes facettes de la psychiatrie représente peu ou prou le cheval de Troie de la régulation sociale.

Ce processus est d’autant plus vrai depuis l’apparition de traitement efficace depuis les années 1957 où la psychiatre est passé du stade institutionnel, au stade de médecine de l’âme ou de l’esprit à par entière et passé de l’hôpital à la ville.
Et les progrès thérapeutiques dû à l’industrie pharmaceutique a permis de banaliser des traitements accessibles à tous et pouvant être prescrit par tout médecin spécialisé en psychiatrie ou non impliquant donc une grande responsabilité dans la prescription et la surconsommation souvenant décrite

en France dans les anxiolytiques et les antidépresseurs.

La psychiatrie demeure un processus de diagnostic d’évaluation des risques d’endiguement et de soin. L’évaluation et la régulation sont des critères d’appréciations difficiles qui se reflètent dans l’histoire de la psychiatrie qui, par leurs écoles, les mouvements, les lois, les institutions et les traitements exprime l’enjeu médical.

Citons quelques exemples;

Le 30 fructidor an XIIe:
une loi sur les furieux mise en sécurité

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En 2006 prés de 30% des malades psychiatriques sont incarcérés

Courant XIXe siècle:
Pinel, Esquirol, Charcot, organisent les dispositifs et techniques psychiatriques.

De la fin du XIXe, au début du XXe siècle:
Rupture symbolique sur la genèse des névroses et les psychoses se fait sous l’influence de Sigmund Freud qui écrit de nombreux ouvrages sur la sexualité et la morale sexuelle, sur la théorie de la sexualité écrit en 1905, 1906, 1907, 1914, 1925, 1933.

Le docteur Alfred Adler (1870 – 1937) écrit « Le sens de la vie ».
C.G Jung (11907 – 1961) écrit « L’homme à la découverte de son âme ».
Adler et Jung sont deux disciples et dissidants de Sigmund Freud.

Jacques Lacan écrit « Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse » dans les années 1968 oû il est dit, que l’inconscient est structuré comme une langage.

Dans cette tourmente on ne peut pas oublier Abraham qui écrit sur la névrose obsessionnelle et la mélancolie.
Mélanie Klein, Bergeret (Les états limites) Spitz, Winnicott.

En 1909, Régis écrit sur la photothérapie et Marcz en 1946 la propose dans la dépression saisonnière.
Le lithium est proposé en 1949 par Cade et en 1950 par Schou et Johnson en 1984.

Le lithium est proposé pour les troubles affectifs, requérant et trouble bipolaire. Le lithium a un mode d’action qui est encore mal connu.

L’électrochoc en 1938 est proposé par Carletti et Bri pour les dépressions sévères ou résistantes. Un consensus psychiatrique avait été établi en 1985 et écrit dans Jama.
Il ne faut pas oublier la barbarie de la lobotomie dont il faut se souvenir de ses incohérences ,faites parfois en amphithéatre devant des étudiants oû deux patients sont estropiés à la fois , sont traités ainsi de nombreux troubles psychiatriques par cette acte chirurgical définitif:évoqué dans le film “Vol au dessus d’un nid de coucou”,d’après le roman de Ken Kesey.

Les premiers antidépresseurs en 1957 fur l’imipramine et l’iproniazide. En 1960 amytriptiline et trimipramine sont de mise. A cette époque naissent les travaux de Janet et Laborit.

De 1960 à 1970: l’antipsychiatrie contre offensive avec Michel Foucaut, Cooper, Thomas Szasz, Balint.
Dans la même période de 1960 à 1970, on codifie par la codification scientifique antipsychanalytique de la thérapie cognitive et comportementale par Aaron. T. Beck.

De 1960 à 2006, plus de 30 nouveaux antidépresseurs sont mis sur le marché.
D’après H.Loo et Olie (11995) aucune molécule ne présente une efficacité plus constante ou un délai d’action plus court que les premiers antidépresseurs, mais les effets secondaires et cardiovasculaires de ces produits sont nettement moins marqués.

De 1855 à 1988: tentation de la narcoanalyse; tentation que l’on retrouve chez les chamanes modernes ou des guérisseurs utilisant des plantes de manipulation difficile voire dangereuses.
Ces plantes étaient utilisées dans des séances dites initiatique ou ordalies pour exclure un homme d’un groupe voire le supprimer.

En 1855: Moreau de Tours croit avec le haschich avoir trouvé la modification primordiale, le noyau des accidents du délire et de la folie.

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Baudelaire dans les Paradis Artificiels fait une excellente étude comparative entre les effets du haschich et de l’alcool (Conférence de Bruxelles).

La cocaïne est testé par Sigmund Freud (novembre 1884 et décembre 1884) sur lui-même où il écrit « un peu de cocaïne pour me délier la langue ».
Uber Coca en juillet 1884 expérimente la cocaïne sur ses collègues médecins. On tente des indications thérapeutiques par la cocaïne dans la neurasthénie, l’hystérie, la stupeur, la mélancolie (Morselli et Buccola).

1926: A. Rouhier écrit sur le Peyotl «La plante qui fait les yeux émerveillés» où il décrit le cactus l’Ecchinocactus Williamsi dont il décrit parfaitement les effets et il parle bien « d’enthousiasme prématuré » dans les indications des neurasthénies, des états anxieux, des psychasthénique, agitation

Henri Michaux dans « Misérable Miracle » décrit son expérience « Intolérable, Insupportable » état déplaisant écrit plus de 50 fois, avec la mescaline (en Mars 1955).

Au niveau des narcoanalyses, il faut hélas ne pas passer sous silence Alexander Shalgin, l’inventeur de l’ecstasy ou MDMA ou également le MEM. Le couple Shalgin Monsieur et Madame ont fait 6000 essais, et font état « de conscience altéré aisément contrôlable avec des accents émotionnels et sensuels » (écrit par Shalgin et Nichols en 1978).

Il se présente comme « naturaliste de l’esprit » et « collectionneur de spécimen psychologiques ». Il dit que « notre univers entier est contenu dans l’esprit » mais nettoie les toiles d’araignée qui couvre les poutres de son laboratoire.

Le MDMA est testé en 1980 par Georges Geer, pour abaisser les défenses du patient pour analyser les refoulements, un autre Charles Grob parle du domaine empathique du MDMA. Pendant ce temps les accidents sont légions et gravissimes et que fait Alexander Shalgin « Mais le gros problème ce sont les écureuils » qui envahissent son laboratoire (cité dans le courrier international, 7 Avril 2005). Nous compatissons…

Jusqu’en 1988, le Pr. Bastiaans utilise le LSD injectable pour traiter les symptômes psychotiques résistants aux traitements classiques ; traitement pébible décrit dans « Vision d’un rescapé » TA – TZETNIK (Avril 1988).
En 1988, le gouvernement néerlandais n’a pas renouvelé l’utilisation du LSD.

Dés 1990, les neurosciences, la neuropharmacologie évoqué dans le livre « Biologie des Passions » J-D Vincent exprime clairement que la variation de l’humeur est la victoire de la sécrétion hormonale qui inonde le cerveau considéré comme un ordinateur câblé.

On assiste a une véritable promotion de véritables desinhibiteurs, de modificateur de la personnalité, the New Scientist pose le problème de la surconsommation collective repris par Ehrenberg (La fatigue d’être soi) ou Charles Melman (L’homme sans gravité).

Il faut savoir que 10% des enfants aux Etats-Unis sont traités par des psycho stimulants pour des troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité (TDHA). Les antidépresseurs type IRS sont proposés aux enfants et le British Medical Journal (de 2002) s’interroge sur ces faits avec l’article « Disease Mongering ».

Le problème de la consommation et de la régulation sociale de la psychiatrie pose toujours le problème éthique des relations difficiles conditionnent une thérapeutique s’appuyant ou sur des faits sociaux, environnementaux, chimique ou de régulation neurobiologique voire de chronopharmacologie.

La chronopharmacologie paramètre les rythmes biologiques conditionnant la forme physique mentale et affective. Le patient devient un sujet désynchronisé intolérant au travail avec perte de vigilance et propice aux accidents. Cet appel à la re-synchronisation louable mais sociale mise sur l’auto observation permettant de juger de la meilleure prise du médicament pour améliorer son efficacité et diminuer sa toxicité (étude faite par Reinberg et collaborateur).

Malgré les limites et les difficultés posées, la surconsommation des tranquillisants et antidépresseur est mise à l’index sur le plan comptable mais aussi sécurité. Cette surenchère s’appuie sur les concepts scientifiques ou d’analyses complexes contestés par certains.

Cette équivoque est entretenue par des titres engagent « La pilule du Bonheur » « Psychologie de l’investisseur et des marchés financiers » l’angoisse, la dépression leurs causes sont occultées au profit de l’efficacité des médicaments.
On peut épiloguer sur les modificateurs de la personnalité mais les chiffre sont têtus pour l’OMS il existe 100 millions de dépressifs dans le monde (11995).

Fatalement ces chiffres invite à la plus grande prudence, d’autant que d’après une étude de Man-Jenkins-Belsey en 1981, sur un an de suivis de dépressifs montre:

25% des patients qui ont une remissions rapide
50% des patients ont une rémission intermittente
25% des patients ont une évolution chronique.

La coexistence de l’alcool et de la dépression oscille en valeur moyenne à 15%, cette valeur est variable en fonction du contexte socioculturel et selon les critères d’évaluation.

Ces critères peuvent évaluer selon le mode opératoire:

28% selon le questionnaire d’Hamilton
66% par l’autoévaluation de Zung (études Keeler en 1979).

Quoiqu’il en soit en France, l’office parlementaire d’évaluation des politiques de santé (20 Juin 2006) a dénoncé la surenchère thérapeutique psychiatrique et son analyse donne les chiffres suivants;

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1.un adulte sur quatre utilise un psychotrope une fois par an
2.les femmes consomment deux fois plus que les hommes
3.les vieux consomment deux fois plus que les jeunes
4.80% des prescriptions des psychotropes sont faites par les généralistes.

L’office décrit la banalisation de ces prescriptions et l’absence d’étude pharmacologique évaluant l’usage des psychotropes et les caractéristiques des consommateurs.

Bien que les critiques soient formalisées, il semble bien que cette description tente à stigmatiser soit la formation des professionnels de santé et l’information délivrée concernant l’usage des anxiolytiques et des antidépresseurs.

La critique en apparence banale, pose de fait une régulation des pratiques therapeutiques et d’information de produits psychotropes.

L’office parlementaire exprime la légitimité « d’échapper au mal d’être » mais qui ne devrait pas se résumer aux psychotropes.
Il est expressivement dit qu’a des plaintes psychiques et comportementales l’homéopathie et la phytothérapie représente indiscutablement une alternative possible. Les chercheurs rappellent que l’Allemagne consomme le moins de psychotropes en Europe et pays oû la phytothérapie est la mieux remboursée. Ce rappel est d’autant plus important que le rapport souligne le risque plus élevé de suicides, d’accidents de la route et chute des personnes âgées chez les sujets traités.

 

 

Qu’est que la dépression ?

La dépression s’exprime sur quatre piliers fondamentaux;

1.Trouble de l’humeur

2.Pertes de l’élan vital

3.Sentiments d’infériorité

4.Anxiété

Nous avons vu l’impact important des traitements psychotropes ou anxiolytiques dans la vie de tous les jours et la difficulté de régulation de ces traitements est la difficulté d’évaluer et de classer la pathologie en psychiatrie.

La classification de la dépression et les échelles d’évaluations sont nombreuses posant le problème de leur validité, de leur sensibilité et de leur fidélité.

Il existe plusieurs types de classification;

 

1.La CMI 10 de l’OMS Classification des troubles mentaux et du comportement.

2.Les critères empiriques français de dépression non spécifiée (Pr. Guelfi).

3.le DMS IV, (d’origine anglo-saxonne, véritable bible consensuelle qui fixe l’impact

thérapeutique et qui est une véritable référence permettant de guider l’arsenal

thérapeutique.

Christopher Lane en 2007 pose le problème de la priorité diagnostique

au dépend de la clinique,faisant allusion à l’ouvrage”Troubles de l’anxiété sociale” oû

la timidité devient une entité thérapeutique(Shynes:How Normal Behavior Became

Sickness/2007)

Dans le DMS des 1980, le concept de névrose disparaît corps et bien.

Critères empiriques Français de la dépression non spécifié

A)Un des signes suivants:

1.Humeur dépressive : déprimé, triste, sans espoir

2.Perte d’intérêt ou de plaisir pour les activités usuelles

B)Au moins cinq des symptômes suivants:

1.Pessimisme envers le futur ou rumination

2.Auto apitoiement

3.Anxiété

4.Baisse d’énergie, fatigue

5.Sentiment subjectif d’agitation ou de ralentissement intérieur

6.Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer

7.Anorexie ou perte de poids

8.Insomnie ou hypersomnie

9.Baisse d’activité sexuelle

C)Critère A + au moins cinq B pendant deux semaines.

D)Non lié à une psychose où trouble mental organique avère, ou prise de substance

psycho active.

Les échelles d’évaluations

1.Hamilton

2.Montgomery et Asberg – M.A.D.R.S

3.Mélancolie de Beck – Rafaelsen MRS

4.Raskin

5.Inventaire de dépression de Beck

6.Caroll

7.Autoévaluation de l’humeur Bfs – Bfs’

8.Center for epidemiology studios CES-D

9.Echelle de Plaisir de Fawcett

10.Echelle de désespoir – Echelle H

11.Echelle de ralentissement dépressif ERD

12.Critère diagnostiques par la recherche de CDR 10

13.SCAN pour l’enseignement

14.Composite International diagnostic Interview CIDI

Il semble que les critères de sélection associant validité, fidélité et sensibilité sont requis par les tests suivants: MADRS / MRS / BDI / Bfs-Bfs’.

 

 

Arch.Gen.Psychiatry/1998/55,classent de façon succinte l’indication des plantes dans

 

l’angoisse,anxiété,dépression.les référentiels psychiatriques,psychanlytiques,psycho-

 

comportementaux ne sont pas de trop pour indentification,validations oû

 

++++schizophrénie ou dépressions majeures n’ont pas leur place+++++

 

Camomille:Anxiété,hypnotique

 

Houblon:Sédatif,troubles de l’humeur climatérique

 

Kava:sedative,Anti-stress,myorelaxant,anti-convulsiviante: INTERDITE EN FRANCE

 

Millepertuis:anti-dépresseur mineure

 

Onagre:toujours à l’étude,concordances à prouver:dépression,enfants

 

hyperactifs,schizophrénie,démence

 

Passiflore:sedative,anxiolytique,hypnotique

 

Scutellaria:sédatif,anti-dépresseur

 

Valériane:sédative,anti-dépresseur

 

LA DEPRESSION

 

L’ANGOISSE

 

L’ANXIETE

 

LES EXIGENCES:

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NE PAS SE FAIRE PIEGER,NE PAS S’ENGLUER PAS,PARLER,COMMUNIQUER,VOS

 

SENSATIONS DOIVENT ETRE PARTAGEES,CE QUE VOUS DITES N’EST PEUT ETRE

 

PAS PARTAGE OU COMPRIS PAR VOTRE PARTENAIRE,IL VOUS A DIT CELA MAIS QUE

 

VOUS AS T-IL VRAIMENT DIT?

 

IL L’A DIT,QUOI EN DEFINITIVE?VOUS COMPREND-T-IL,LE MESSAGE EST-IL

 

INTELLIGIBLE AU SOIGNANT?PROTEGEZ-VOUS ET POURQUOI CETTE CRAINTE DE SE

 

FAIRE DEMASQUER?AVEZ -VOUS UN AGENDA CACHE?

CONNAISSEZ-VOUS VOS

 

LIMITES?SONT-ELLES ATTEINTES ET SONT-ELLES ACCEPTABLES

 

BREF :PARLER,PARLER,PARTAGER SANS CRAINTE ET CHALEUR

 

CE QU’IL FAUT SAVOIR EN PHYTOTHERAPIE

 

L’ESSENTIEL POUR ASSURER LE QUOTIDIEN

 

Choisir simplement;plutôt une plante que deux,diminuer les risques d’interférences

 

pharmacologiques

 

CONSULTER UN PROFESSIONNEL DE SANTE,S’ALIGNER SUR LE REFERENTIEL LE

 

MIEUX ADAPTE

 

N’OUBLIEZ JAMAIS DE SIGNALER SI VOUS PRENEZ DES MEDICAMENTS

 

Anticiper les interactions médicamenteuses

 

UNE ASSOCIATION MEDICAMENTS ET PLANTES MEDICINALES N’EST JAMAIS

 

ANODINE

 

INTERACTIONS ENTRE PLANTES ET PLANTES ET MEDICAMENTS

 

SURTOUT SI ANESTHESIE OU ACTE CHIRURGICAL

 

LA THERAPEUTIQUE EST UN ACTE DIFFICILE ET QUI ENGAGE A

 

L’HUMILITE,RAPPELLEE,PAR LA PHILOSOPHIE TAOISTE DU “HUAINAN ZI”

 

du”COMMENCEMENT DU REEL:

“L’eau est claire par nature,mais la terre la brouille…l’homme est serein par

nature,mais la convoitise et le désir le troublent…L’esprit est source de sagesse…Nul

homme ne se mire dans une eau agitée,dans une eau calme ,en raison de sa

sérénité…L’utile s’appuie sur

l’inutile..”

 

 

LA DEPRESSION DANS LE VIE JOURNALIERE

 

Modes d’expression de la dépression

Tout va mal, je n’ai plus la pèche, je ne vaux plus un clou. J’ai les boules.

Manifestation de la dépression

1.La fatigue du matin

2.Perte d’initiative, inhibition

3.Indécision : j’en ai rien à cirer

4.Manifestations somatiques de la dépression:

Troubles du sommeil tel insomnie

Troubles digestifs avec perte d’appétit.
Perte du désir sexuel
Manifestation de l’anxiété avec palpitations, pleurs, boules dans la gorge
Préoccupations multiples avec céphalée, dorsalgie, tachycardie, brûlures d’estomac

5.Enfin bien sûr, risque du suicide

Symptômes anxieux et dépressifs permettent un diagnostique

Pour conclure sur la dépression et ce n’est qu’une conclusion momentané car la dépression est un fardeau porter par l’homme dés l’aube de sa naissance.

Proverbe de Salomon: le rire sera mêlé à la douleur et la tristesse succède à la joie.

Robert Burton (1576 – 1640) dans Anatomie de la Mélancolie parle « de défaite de nos âmes, nous sommes incapables de nous armer de patience… Ce qui n’était que tendance se transforme en état permanent ».

Bref pour tout dire, je suis à coté de mes pompes, je marche à coté de mes baskets, je ne vaux pas un clou, j’ai les boules, je pète un câble, j’ai une prise de tête, je flippe grave, je balise,
je perds le nord, je disjoncte, je déjante, je deviens barge, je perds les boulons, je suis ouf,
j’ai un coup de grisou, j’ai une araignée dans le plafond, j’ai un petit vélo dans la tête.
En somme, j’ai le blues, je déprime.

Angoisse et Anxiété

C’est un problème de sémantique nous l’avons vu apparaître dans la dépression, elle se définie par une situation menaçante faisant naître un sentiment de crainte s’exprimant par l’angoisse, l’anxiété avec son dernier né les TOC, les troubles obsessionnels compulsifs.

1.L’angoisse

Avec sensation de resserrement de la région épigastrique avec difficulté de respirer

et grande tristesse

2.L’anxiété

C’est une angoisse d’esprit avec état de troubles et agitation avec sentiments de

gène.

Critère clinique d’expression de l’angoisse et de l’anxiété

Sensation de crainte diffuse (tension interne)

Sensation somatique pénible avec tremblement musculaire, gène respiratoire,

tachycardie, bouche sèche, nœud sur l’estomac, transpiration bouffés de chaleur,

vertiges.

Le TOC peut s’exprimer par un sentiment de panique avec essoufflement, appel des

proches, appel des urgences, simulant une crise cardiaque, une crise digestive, une

perte de connaissance, toujours en désarroi, s’apparentant à la crise de spasmophilie

qui nosologiquement se fait de plus en plus rare.

Il faut toujours rechercher des causes liées à des situations directement menaçantes ;

1.Intervention chirurgicale mal vécue

2.Panique de combat, agression, accident

3.Comportement hystérique, théâtralisation exposé avec complaisance (description

par Charcot, Freud) qui se fait de plus en plus rare comme la spasmophilie.

4.Rechercher la prise récente de drogues psycho- actives le crack, la cocaïne, le LSD

c’est le Bad trip, des junckies.

Traitement PHYTOTHERAPIQUE de l’angoisse, de l’anxiété, et de la dépression

S’il est conseillé une alternative phythothérapique pour traiter les états d’inconforts

mentaux ou dépressifs ou d’anxiétés, il ne faut pas tomber également dans la même

tentation de la banalisation de traitement de prescription qui se référer à des

arguments exclusivement naturel ou de même nature promotionnel, comme l’ont été

certains médicaments.

On a décrit également des alternatives naturelles aux antidépresseurs, les plantes du

bonheur, les antidépresseurs naturels.

Si l’alternative est possible, elle devra toujours se réfèrer et se légitimiter par une

évaluation des symptômes, en utilisant les critères d’inclusion et d’évaluation qui ont

été décrits et la fiabilité et la sensibilité de ces plantes et traitement alternatif aux

médicaments répondront au même canon déjà exposé.

C’est dire que toute plante proposée devra l’être en fonction des symptômes de la

pathologie et de l’indentification des symptômes d’angoisse, d’anxiété ou de

dépression.

De nombreuses plantes sont sédatives voire hypnotiques mais, il faudra toujours

mettre en avant les problèmes particuliers d’interactions médicamenteuses, les

réactions secondaires voire, les effets pervers à distance qui doivent être toujours

mise en exergue.

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1.Les HUILES ESSENTIELLES

Les huiles essentielles ont toutes par définition un effet sédatif, un effet antiseptique de type antibiotique et un effet antispasmodique.

La particularité des huiles essentielles est avant tout leur variabilité et leurs particulières toxicités neurologiques. Elles ont un effet qui s’additionne dans le temps et un effet hautement épileptogène. Elles seront toujours contre-indiquées chez la femme enceinte et chez l’enfant.

Si toutefois une huile essentielle était prescrite ou conseillée, elles doivent être prise à dose faible et sur de très courte période et en tenant compte des éléments pharmacologiques qui sont parfois hautement toxique voir cancérigène, toxique comme la thuyone ou cancérigène comme le safrol. Se référer au chapitre huile essentielle.

Par ailleurs les huiles essentielles sont souvent allergisantes, les terpènes sont souvent en cause. Certaines huiles essentielles sont mises sur le marché sans ce produit, elle s’appelle huiles essentielles déterpénées. Ces huiles essentielles sont surtout données comme antiseptique en externe tel huile de lavande. Elles n’appartiennent pas à la pharmacopée française.

Certaines sont même des huiles essentielles dites reconstituées donc ne représentent pas de grande valeur par rapport à l’huile essentielle naturelle. Il faut savoir que ces huiles essentielles sont hautement variables selon les régions, l’exposition, l’altitude.
Une huile essentielle de basilic de France ne se superpose pas à une huile essentielle d’Inde ou d’Indonésie qui seront toujours plus riche en eugénol ou cinéol.
Elle n’auront donc pas le même type d’action, voir une action beaucoup plus importante.

C’est dire que l’avis d’un professionnel est très important dans la prise d’huile essentielle.
Les huiles essentielles ne doivent pas par précaution être données dans les problèmes neurologiques type dépression ou anxiété. C’est un acte d’élémentaire prudence.

 

2-LES PLANTES A USAGE PSYCHIATRIQUE

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Comme avec tout médicament, il faudra toujours signaler la prise de médicaments et de plante médicinale, chapitre sur lequel nous insisterons à chaque fois qu’il sera nécessaire en particulier le millepertuis.

Les plantes proposées seront proposées en fonction de leurs actions cliniques, elles sont naturellement une indication et ses indications peuvent être élargie voir déviées de leurs actions initiales, par exemple ; l’aloes de zanzibar qui initialement est utilisée dans la constipation a été proposé pour traiter les enfants qui se ronge les ongles donc enfants nerveux, anxieux.
L’aloes de zanzibar est utilisée en local, son suc amer empêche les enfants de se ronger les ongles, cette action n’est pas validée en France.

Plantes psycho active chez la femme présentent un syndrome
pré ménopausique ou en pré ménopause

On peut distinguer deux séries de plantes, une ayant une action sédative et des fonctions endocrinienne de type oestrogénique intervenant ainsi sur le climat hormonal et leurs implications dans les symptômes de pré ménopause et syndrome prémenstruelle ce sont ;

1.Le houblon Humulus lupulus

Dont le fruit, les cônes femelles contiennent des œstrogènes et des hétérosides flavoniques.

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C’est un sédatif qui agit sur le système nerveux central.

Il est utilisé en infusion à 10g par litre, on prend 200 à 300 cc par jour.
On peut utilisé le nébulisât 0.1g à 0.2g par jour et qui a des effets sédatifs, 0.5g à 0.8g par jour qui a dans ce cas des effets narcotiques.

Toutes les plantes qui ont des œstrogènes auront toujours les mêmes contre-indications identique à celle des œstrogènes.
Le houblon est particulièrement intéressent en cas d’insomnie et de tension nerveuse mais il faut connaître ces effets indésirables.
Ce sont avant tous des allergies respiratoires et il peut perturber les cycles menstruels.

Il existe des interactions médicamenteuses avec des médicaments tel que :
les antipsychotiques
les traitements hormonaux
la digoxine
les traitements du sida
les anticoagulants

Cette plantes est à manipuler avec précaution, elle peut donner des réaction secondaires type céphalée, anorexie, bradycardie, troubles du sommeil paradoxaux.

2.Le lotier Lotus corniculatus

Dont on utilise la fleur de cette légumineuse qui est riche en flavonoïdes et en composés phénolique. C’est un sédatif nerveux qui agit dans les insomnies, les palpitations, l’émotivité et l’éréthisme cardiovasculaire.

Il peut être utilisé en infusion 10 à 15 g par litre 250cc par jour ou en nébulisât 0.1 à 0.2 g par jour.

3.Le tilleul Tilia sylvestris

On utilise fleur et bractée du tilleul qui ont une action sédative légère.
On peut utiliser 3g de nébulisât de fleur par jour chez l’adulte, on peut même monter jusqu’à 6 à 20 g par 24 heure. On peut l’associer avec des fleurs d’oranger.

Par ailleurs, associer avec l’aubier de tilleul c’est-à-dire l’écorce, il faut savoir que le tilleul est alors diurétique, cholagogue et hypotenseur. Le tilleul est connu pour son action antimigraineuse et son action hépatique dite amphocholérétique.

La forme bourgeon tilia tomentosa est particulièrement intéressante comme sédatif chez l’enfant et le vieillard.

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Quatre plantes sont intéressantes pour leurs actions sédatives et actions hormonales, action hormonale au niveau hypophysaire de type anti-gonadotrophique. Ces plantes sont sédatives et anti-gonadotrophiques. Ce sont :
Le marrube
La matricaire qui a une action sédative et emménagogue
Le saule qui a une action sédative et anti-ovulatoire
Le serpolet Thymus serpyllum qui est sédative et anti-gonadotrophique

Plantes spécifiques aux traitements des troubles de l’humeur et
des syndromes prémenstruels

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Les symptômes peuvent être bruyant avec anxiété, émotivité, éréthisme cardiovasculaire, il faut citer;
l’aubépine
la ballote
le lotier
la matricaire
le millepertuis
la passiflore
la valériane

1.La passiflore Passiflora Incarnata

Dont on utilise les parties aériennes qui contiennent des alcaloïdes, des flavonoïdes, des hétérosides. C’est un sédatif majeur utilisé dans l’anxiété, les insomnies de tension nerveuse même pour les angoisses de guerre.
Il est utilisé en infusion 10 à 15 g par litre, il faut boire alors 500cc par jour, en extrait fluide 1 à 3 g par jour, en nébulisât 0.2 à 0.3g par jour.
A forte dose, il peut donner des maux de tête (céphalée) et troubles de la vision.

Si la passiflore est reconnue comme sédative et anxiolytique, il faut savoir que son étude a toujours été faite en association avec d’autre plante tel l’aubépine.
Toutefois, il semble apparaître que l’utilisation de la passiflore améliore le score d’adaptation physique surtout chez le sujet âgé. Son action est particulièrement nette en cas d’humeur anxieuse avec trouble de l’adaptation momentané.

Ces contres indications sont la conduite automobile et la grossesse. Il faut connaître outre ses effets indésirables qui ont été cités comme céphalée et troubles de la vision, mais avant tout nausées, vomissements, sédation, somnolence, tachycardie ventriculaire.

Il existe une interaction médicamenteuse de la passiflore qui accentuerait l’action des médicaments antidépresseurs.

2.La matricaire Camomille allemande ou Camomille commune

Dont on utilise le capitule 3g de fleur sèche par jour ou en extrait fluide. Il est connu comme anti-inflammatoire, antispasmodique et antibactérien.
Ces effets thérapeutiques sont dus au chamazulene.
Il est employé en cas de trouble gastro-intestinal, d’inflammation cutanée, d’anxiété, insomnie.
Ses contre-indications sont la grossesse, l’asthme, les allergies et il existe des allergies croisés avec les plantes de la même famille, famille des astéracées (Aster, Chrysanthemum, Tournesol) il existe une interaction avec les anticoagulants.

Le risque majeur de cette plante étant le risque allergique.
On décrit des problèmes de vomissement en cas de surdosage, il a été discuté de son action contre les brûlures radiothérapiques et donc de la prévention mais cette action n’a pas était prouvée.

3.La valériane Valeriana officinalis

Dont on utilise le rhizome, les racines et parties chevelues des racines.
L’action des principes actifs n’est pas encore tout a fait connue et les concentrations de produit actif sont extrêmement variables selon les plantes. C’est un neurosédatif qui agit sur l’insomnie, les états d’excitation et des palpitations de type dystonie neurovégétative.

On l’utilise en infusé à 10g par litre, il faut prendre 600cc par jour mais il a mauvais goût. On peut le prendre en nébulisât 0.5 g à 2g par jour chez un adulte.
Et pour un enfant de 15 ans on peut proposer 0.3g à 1g par jour.

L’action anxiolytique de la valériane n’est pas expliquée. Il semblerait que son action agit sur les récepteurs GABA du cerveau et son action serait comparé a celle des benzodiazépines.
Il faut connaître ses contre- indications, il ne doit pas être donné en cas de grossesse, allergie ,des problèmes hépatiques type, hépatite ou post -hépatite, cirrhose, conduite automobile.
Les réactions secondaires de la valériane se rencontre souvent s’il y a surdosage, ce sont :
les céphalées
les problèmes gastrocoliques
un certain nombre dit de gueule de bois
une toxicité hépatique

En cas de surdosage net, il apparaît des signes neuro-vasomoteurs importants une tachycardie, des nausées, des vomissements, des confusions, des hallucinations visuelles.
Ces symptômes étant tous réversibles.

4.Le millepertuis Hypericum perforatum

Cette plante qui a un regain d’actualité pour ces actions antidépressives moyennes est connue depuis longue date pour ces actions de type balsamique, antiseptique, anticongestive et sédative nerveuse.
On utilise les sommités fleuries, elles contiennent des tanins catéchiques, de l’huile essentielle tel que pinène, des caroténoïdes, des résines, pectine, des flavonoïdes, de la quercétine, de la rutine.
L’élément marqueur du millepertuis est l’hypéricine qui permet d’identifier la plante.
L’hypéricine est à l’origine des incidents de photo -sensibilisations.

Ainsi si l’on doit détailler l’action de la plante par ces composants;
les tanins ont une action astringente en externe,
les tanins + huile essentielle agissent en local sur les rhumatismes, les brûlures et les ulcères de jambes et à ce moment on utilise les extraits aqueux ou l’huile essentielle.

L’huile essentielle à une action antihelminthique et en externe antiseptique.
L’extrait de sommités fleuries a une action sédative et antidépressive et particulièrement intéressent dans le trouble de la règle dans le syndrome pré ménopausique ou prémenstruelle ou dans les troubles de la ménopause.

Actuellement on sait que outre son action antidépressive qui a donné un regain à cette plante, le millepertuis a une action antirétrovirale et inhibe la recapture de la sérotonine, de la dopamine et de la noradrénaline.
Sa principale indication est donc des dépressions légères avec baisse de l’humeur.
On utilise 300 à 900mg d’extrait sec par jour.

Certaines contre-indications sont formelles;
chez la femme enceinte,
il potentialise les antidépresseurs en provoquant un syndrome sérotoninergique,
il ne doit pas être donné chez les transplantés sous cyclosporine,
il s’oppose aux contraceptifs oraux, provoquent des hémorragies.

Les interactions médicamenteuses du millepertuis sont:
les contraceptifs
la cyclosporine
les anticoagulants
la digoxine
les traitements contre le sida
antidépresseur IRSS
Réaction secondaire du millepertuis, c’est avant tout;
la photosensibilisation
intolérance digestive
l’allergie
asthénie
apparition paradoxale d’accès maniaque et d’anxiété.

Cette plante qui est intéressante dans les états dépressifs légers nécessite un encadrement par un professionnel de santé. Il faudra doit se méfier de certaines préparations que l’on propose à d’autre indication :

vin de millepertuis, on utilise 30g de sommités fleuries dans un litre de vin blanc
une composition antiasthmatique associant la racine d’aunée à 10g, décocter dans de l’eau un litre avec sommités fleuries de millepertuis 10g, de lierre terrestre 10g le tout 3 à 4 tasses par 24 heures.

On sait que le millepertuis se trouve dans le baume tranquille, le baume de commandeur et dans la thériaque.

Pour mémoire, il faut savoir que l’extrait de fleur est considère comme hypotensif et vasodilatateur et que la plante entière est considérée comme ayant une action antibiotique.
Mais pour des raisons de sécurité, il faudra toujours se référer à un professionnel de santé dû à la toxicité toujours non prévisible de l’hypéricine particulièrement net au soleil du millepertuis.

Quelles sont les plantes que l’on peut considère comme antidépressives
en phytothérapie ?

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Elles sont en nombre de quatre

la Valériane:
l’angélique
le centranthe
la passiflore

A)La valériane

Valerianacée ,poussant dans les endroits humides

Chimie

Sesquiterpénes  (Cadinéne,Cayophylléne) et Iridoide en deux types (Bianco 1990)

Huile Essentielle 3 -4 Ml/kg dans racine contient

1)Monoterpenes: dont Alpha-Pinene,Camphiméne,Beta-Cyméne,Béta Phellandréne

2)Alcool Monoterpénes  le PrincipaL Bornéol O,1-0,6ml%

3)Ester

Acétyl de Bornyle (3,5-5,4%,Isovalériate

4)Carbure Sesquiterpenique:Bicycloclemene,Béta Caryophylléne

Sequiterpenes:Sedatif,Facilite la trasmision gabaergique/

Anxiolyse,Anti-Convulsiviant,Anti-epileptique,Hypnotique

Valeriane agit sur recepteur GABA A ( Vital-Duand 2015)et Recepteurs aux benzodiazepines (Memninit 1993) expliquant ainsi sa sédation

Acide Valérianique inhibe metabolisme GABA et son action s’additionne avec benzodiazépine.Action sur Recepteur GABA A (Khan 2007)

Acide Valérianique agoniste partiel des recepteurs 5HT5A ou Seotonine (Dietz 2007),srotonine rôlr dans cycle circadien et antidépresseur(Vital-Durand 2015)

Rôle extrait Hydrométanolique à 45% action sur recepteurs circardiens MT1 et MT2

GLUTAMATE precursseur de GABA,peut être inbiber par valériane

La Valeriana active de façon variée GABA et sa Synthése(Pillon 2013)

Essais:

Sur Sommeil(Métaanalyses Leach et Page 2015) Comparaison Valeriane (600 mg)et Oxazepam (100 mg):Qualité du sommeil meilleure mais pas en durée

Enfants Hyperactifs bons résultats avec  mélange Valériane 640 Mg (extrait méthanolique )et Melisse 320 Mg/Gromball 2014

B).Le centranthe Centranthus rubes

Dont on utilise la racine qui est un succédané de la valériane, il agit bien sur l’équilibre nerveux, particulièrement efficace chez l’enfant qui présente des troubles du comportement et cette plante est beaucoup moins toxique que la valériane.
On peut l’utiliser en alcoolature 30 à 50g seul ou associé avec une autre plante dans une infusion le soir.

C).L’angélique Angelica archangelica

Qui est une ombellifère dont on utilise la racine et sédative, anxiolytique, tranquillisante a une action comparable à celle du librium.
On l’utilise en infusion à 20g par litre et on boit 250cc d’eau d’infusion par jour où en poudre 0.5 à 1 g par jour.

L’angélique se trouve dans l’alcoolat de mélisse composé et le baume du commandeur.

D)PASSIFLORE Incarnata

Sans doute la meilleure plante sédative et les essais ont été élargis en neuro-psychiatrie

Chimie;

Alcaloides

Flavonoides:Apigénine,Luteole,Quercetine,Kampférol

Flavonoides Glycosides:

Vitoxine,Isovitexine,Orientine;Isootientine

Classiquement les parties aériennes pour Anti-spasmodique,Anxiolytique

Mais aussi Brulure,Diarrhée,régles douloureuses,stress;désordres neurotoniques,Dépendance Morphine,depression,Stress post-Traumatique,Insomnie;Antibiotique pour Gram Plus

De 2017 à 2019 ,Entrée de la passiflore pour élargir son champ d’action et diminuer les médicaments psychotropes,car la molecule Chrysine se révéle neuroprotectrice/

d’aprés Nutrents Dec 2020/Wojkowska,Janda,Jakubeyk,Antoniewicz,Skoniecza-Zydecka

Essais

*Akhonzadeh  2001 Anxiété généralisée 45 gouttes/J

*Azimaraghi 2017 Anxiété en Dentisterie

*Aslanagun 2012 Anxiété pré-opératoire sur injection chirurgicale spinale

*Rokhtahmakt 2013 Test D’attention

*Kaviani 2013 chez enfants

¨*Dantos 2017 Anxiété dentisterie

*Dempfel 2011 Enregistrement EEG avec Neurapas Valeriane 192 mg:effet sur anxiété réduite par rapport au médicament

*Mogafeh 2008  Valériane 500 mg Anxiété et stress diminuent

*Ngan et Conduit 2011. Sensibilite

Dans tous les cas l’action de la Passiflore est similaire au Midazolam

Dans la plupart des essais ,l’action sur l’anxiéte est constante et la Passiflore ne touche pas à la mémoire,améloiration des taches à exécuter ,action nette sur le Stress Post-Traumatique et pour les auteurs les essais les plus engageants sont ceux de Akhondazeh et Aslanagun

 

 

Il faut citer à part :

la Lavande Lavandula officinalis

Qui est une labiée, dont on utilise les sommités fleuries 2 cuillères par jour ou l’huile essentielle 2 goutte par jour.
On sait que la lavande a une action astringente, sédatives, anticonvulsivante, elle est indiquée particulièrement dans les céphalées et les insomnies.
Mais sa contre-indication est toujours la grossesse. Le problème de la lavande est la toxicité de son huile essentielle avec ses effets secondaires nausée, céphalée, frisson, allergie, narcotique et photo sensibilisation.

La lavande a une interaction médicamenteuse, elle potentialise les antidépresseurs.
Il ne faut donc par prendre cette plante sans l’avis d’un professionnel car cette plante n’a pas d’action et des faits spécifiques.

Classement des plantes selon leurs actions neuropsychologiques

1.Anxiété

La ballote
Le houblon
La marjolaine
La passiflore

2.Les angoisses

La ballote
Le saule

3.Les plantes tranquillisantes

L’ache Apium graveolens dont on utilise les fruits
L’acore Acorus calamus
Aspérule odorante
Aubépine
Angélique
Le cethrante dont on utilise la racine considérée comme psychotrope

4.Les plantes sédatives

Les plantes sédatives sont nombreuses.

Ajonc (Ulex Europea)
Avoine
Angélique
Aubépine
Epaire (Stachys sylvatica)
La ballote
Le coquelicot
Le cethrante
La grande berce
Le houblon
Le jujubier
La lavande
Le lotier
La laitue vireuse
Le marrube
La mélisse
La matricaire
Le saule
Le serpolet
Le tilleul
La valériane
La withania

5.Les plantes hypnotiques

L’aubépine
Le bigaradier
Le coquelicot
L’escholtzia Californica
La laitue vireuse
La matricaire
La mélisse
La passiflore
La valériane

Il est évidant que pour proposer une plante dont ces indications, anxiété, sédatives, tranquillisantes ou hypnotique, on devra faire référence à une matière médicale et être guidé par un professionnel de santé.
Par exemple:

La mélisse Melissa officinalis qui est une labiée dont on utilise la tige, la feuille fraîche ou les feuilles non desséchées qui contient une huile essentielle de type terpénique.

On peut utiliser cette plante en très petite quantité si elle est fraîche. Mais en plante sèche cette plante n’a aucune action, il faut donc utiliser une alcoolature donc nécessité de demander à un professionnel de santé le mode d’action de ce genre de plante.

D’autant plus que cette plante a une action parallèle a celle de la papavérine. On sait que c’est un sédatif du système nerveux central agissant sur les troubles neurovégétatifs cardiaque et gastrique.

L’anxiété, les angoisses et la dépression par les plantes médicinales qui répondent donc a une exigence de résultat thérapeutique, se référant à des canons de la clinique et ou résultat thérapeutique.

Les nouvelles tendances thérapeutiques qui se sont appuyées certes sur une tradition, on maintenant aiguiser leurs études sur des scores scientifiques et d’évaluation statistique permettant de pouvoir mettre en œuvre des traitements digne de ce nom.
Il en est ainsi pour le millepertuis.

Le millepertuis Hypericum perforatum est connu historiquement ses actions apéritive, emménagogue agissant sur les brûlures son action balsamique et Cazin l’utilisait déjà en associant le millepertuis l’aunée et le lierre terrestre.
Son effet photo sensibilisateur était extrêmement connu. Ces caractéristiques neurologiques ont était mises en valeur par Leclerc.

On utilise les sommités fleuries du millepertuis, le millepertuis contient des tanins, catéchiques, des huiles essentielles qui contiennent du pinène surtout dans les sommités fleuries, des caroténoïdes, des résine, des acides phénol, des flavonoïdes, des hypérosides et surtout une hypéricine qui est le marqueur du millepertuis.

Cette hypéricine est l’élément de photo sensibilisation. La photo sensibilisation est particulièrement nette en présence de soleil.

Chimiquement, les tanins ont une action astringente, les tanins + huiles essentielles ont une action sur les plaies, les brûlures, les rhumatismes et on utilise les extraits aqueux ou en huile.
L’huile essentielle a une action antihelminthique et une action antiseptique en externe.
L’extrait de sommités fleuries est connu pour sont action sédatives et antidépressives et a une action particulièrement nette lors de troubles des règles, des syndromes pré ménopausique ou syndrome prémenstruelle ou pendant la ménopause.

On sait que la plante entière a une action antibiotique et que les flavonoïdes a une action antispasmodique.

Pour mémoire, l’extrait de fleur a un effet hypotensif et vasodilatateur.
Le problème essentiel du millepertuis est le problème de la photo sensibilisation dû à l’hypéricine en présence du soleil.

Si on donne cette plante par voie interne il faudra avoir un extrait de plante a hypéricine stable, que l’on pourra donner alors ou en infusion ou en extrait sec.

Classiquement on donne une infusion 15 à 30g par litre, le nébulisât 50 à 200mg par jour, l’huile de millepertuis est utilisée dans les brûlures et les ulcères de jambe. On connaît le vin de millepertuis qui associe 30g de sommités fleuries dans un litre de vin blanc.

Le composition antiasthmatique remise a jour par Leclerc était composée
de racine d’aunée 10g dans une décoction de un litre d’eau avec 10g de sommités fleuries de millepertuis
et de lierre terrestre 10g.
le tout 3 à 4 tasses par jour.

Le millepertuis fait toujours partie de la formule de l’alcoolat vulnéraire du baume tranquille et de baume de commandeur.

Actuellement on sait que le millepertuis à une action antirétrovirale est une action antidépressive et qu’il inhibe la recapture de la sérotonine, de la dopamine et de la noradrénaline.
Sa principale indication est actuellement la dépression légères avec baisse de l’humeur et l’on donne au maximum, 300 à 900 mg d’extrait sec par jour.

Les contre-indications sont formelles chez la femme enceinte, le millepertuis potentialise les antidépresseurs en provoquant un syndrome sérotoninergique, il ne doit pas être donné chez les transplanté sous cyclosporine, il agit sur contraceptifs oraux et provoque des hémorragies.

Réaction secondaire dû au millepertuis, la photosensibilisation, intolérance digestive, l’allergie, asthénie, anxiété et apparition paradoxale d’accès manique.

Les interactions médicamenteuses du millepertuis la contraception, la cyclosporine, les anticoagulants, la digoxine et les traitements contre le sida.

Il est donc clair que le millepertuis doit être encadré par un professionnel de santé.

Les études du millepertuis ont était faite dans ce sens et une nouvelle approche thérapeutique a pu être enfin proposée afin de prouver l’efficacité d’un extrait standardisé de millepertuis.

En 2002 des essais ont était faits, en étudiant:

1.réduction de score de l’échelle d’Hamilton chez les patients traiter par un extrait standardisé du millepertuis et des patients sous placebo (extrait de millepertuis 5% d’hyperforine)

2.tolérance de l’extrait standardisé du millepertuis, chez 6150 patients

3.taux de répondeur et taux de rémission dans les deux groupe de traitement avec millepertuis et sous placebo.

En sachant que tout traitement antidépresseur met 15 jours à se mettre en place et qu’il faudra faire des évaluations à des temps rapprochés et revoir à tout instant si le traitement et suffisant ou non et revoir le traitement dans ces conditions.

Il a était décrit dans cette étude de 2002 un bon profil de tolérance et que le millepertuis était un traitement adapté au dépression légère.

Les références ont était décrites dans American Journal psychiatrie en 2002 par le Crubier, Cler, Didi. R, Keiser Lemmer en 1999, Roder, Schaefer, Leucht dans Neorl. Psychatre. 2004.

Les études de Laakmann en 1998 et de Muller ont permis de donner un dosage optimal
d’hyperforine titré à 5% qui est une dose optimale pour l’action antidépressive.

Ce travail conforte le problème de standard actuel en matière de phytothérapie où le composant végétal est respecté et où le tirage standardisé devient un modèle pour suivre l’efficacité et l’indication d’un traitement par les plantes médicinales.

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