La laryngite
29 Septembre 2015
C’est un état inflammatoire du larynx souvent d’origine infectieuse, d’origine virale ;
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Rhinovirus
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Influenza
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Para influenza
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Adénovirus
La laryngite est parfois d’origine bactérienne a streptocoque A et C. La laryngite se manifeste par de la fièvre douleur de la gorge souvent dans un temps très court avec des signes généraux et des signes d’obstructions de voies aériennes enrouement, toux, congestion nasale.
L’intervention médicale peut s’avérer urgente justifiant en outre un repos de la voie et humidification et mise sous antibiotique.
Le problème de la laryngite est de poser surtout le diagnostic d’une épiglotitte entraînant une détresse respiratoire rapide nécessitant une intervention médicale urgente. S’il existe un stridor, c’est-à-dire une gêne respiratoire avec sifflement ce n’est pas une laryngite, il faut appeler les urgences.
L’origine batracienne du streptocoque A et C et la généralisation du vaccin DT polio et pentavalent avec HIB a fait disparaître l’incidence pédiatrique de cette épiglotitte particulièrement inquiétante
Traitement phytothérapique de la laryngite
Il est souvent indiqué dans les traités de matière médicale l’aconite et le diplotaxe dans le traitement de la laryngite.
Il ne faut pas suivre ces indications l’aconite ou Aconitum Napellus est une plante hautement toxique qui est parfois utilisée en teinture mère extrait des feuilles.
Mais sa particulière instabilité dans une solution aqueuse quelque soit la préparation font de cette plante, une plante dangereuse inscrite au tableau A.
L’aconitine contenue dans cette plante est particulièrement toxique et cette plante ne doit dans un aucun cas si elle est reconnue et souvent confondue dans la nature être utilisée.
On peut proposer des aérosols en connaissant le caractère allergisant de certaines huiles essentielles, aérosol associant ;
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Huile essentielle de lavande 4g
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Huile essentielle d’origan 1g
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Huile essentielle de citron 1g
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Dans de l’alcool à 60° 100cc
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Une formule anti-inflammatoire qui agit sur l’œdème de laryngite, on peut utiliser de façon diverse;
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L’harpagophytum procombens
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Vergerette du Canada
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L’ulmaire
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Le saule
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Le cassis
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L’ananas
Des gargarismes peuvent être pratiqué avec ;
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Du plantain
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De la ronce
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Le tout en 10g ajouté à ;
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Violette en fleur
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Guimauve fleur
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Le tout en 50g
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Le tout mélangé une cuillère à soupe par tasse avec du jus de citron et du miel
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Des infusions de type émolliente et astringente son proposé associant ;
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Bouillon blanc
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Coquelicot
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Guimauve
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Mauve
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Pied de chat
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Tussilage
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Violette
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3 cuillères à soupe par jour
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Dans la laryngite on pourra utiliser des plantes expectorantes et antitussives et des plantes émolliente et astringente respiratoire.
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Plantes expectorantes et antitussives
Il faut donc rappeler que l’aconite doit être bannis dans son utilisation.
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L’aunée Inula helenium
Qui est un sédative de la toux, c’est un tonique agit sur la toux quinteuse.
On l’utilise en infusion de racine 20g par jour dont on boit 500cc par jour, ou poudre 2g à 4g par jour ou en alcoolature 50 gouttes par jour.
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La capillaire de Montpellier Adiantum capillus-veneris
Dont on utilise les feuilles qui est béchique et surtout réservé aux infections bénignes des voies respiratoires.
On l’utilise en infusion à 10g par litre on boit 500cc par jour.
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Le drosera Drosera rotundifolia
Qui est antispasmodique, antibactérien qui agit sur les toux de type spasmodique et la coqueluche mais a forte dose, elle irrite les muqueuses intestinales.
On l’utilise en teinture officinale à 0.5g à 2g par jour et on peut aller jusqu’à 10g par jour.
Par le passé on l’utilisait chez l’enfant à raison de 10 gouttes par alésage et par jour.
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L’erysimum Sisymbrium officinalis
Qui contient une huile essentielle sulfurée qui est béchique et expectorant. Elle est utile dans l’enrouement, dans l’aphonie et dans la laryngite. Elle est expectorante.
On l’utilise en infusion de sommités fleuries 15 à 20g par litre dont on boit 500cc par jour. En teinture officinale 0.5g à 4g par jour, en poudre 2g à 6g par jour.
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Le lierre grimpant Hedera helix
Qui contient des saponoside et des triterpéniques et de la marrubine qui est un antispasmodique agit dans les toux quinteuse et la coqueluche.
On utilise les feuilles fraîches en teinture officinale ou en alcoolature 15g à 20g par jour.
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L’hysope Hysopus officinalis
Qui contient également de la marrubine mais l’huile essentielle est toxique par la présence de la thuyone. Elle est expectorante et fluidifiante bien quelle soit utile dans l’expectoration des affections bronchiques, il faudra se méfier de son huile essentielle qui est sous prescription médicale.
On peut utiliser l’infuser de sommités fleuries à 50g par litre.
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Le marrube Marrubium vulgare
Dont on utilise les feuilles et les sommités fleuries qui contiennent également de la marrubine, c’est un fluidifiant des sécrétions bronchiques, expectorant et antitussif.
On utilise l’infusé de feuille ou de sommités fleuries 20 à 50g par litre dont on prend 250cc par jour. Mais le résultat et meilleure en utilisant l’alcoolature à 30 gouttes 3 fois par jour.
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L’origan Origanum vulgare
Dont l’huile essentielle contient du carvacrole et du thymole agissant comme sédatif des toux spasmodique sans diminuer la sécrétion bronchique on l’utilise en infusion de sommités fleuries 10g par litre en buvant 500cc par jour.
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Le polygala Polygala celica
Dont l’huile essentielle contient des saponosides, c’est un expectorant, sudorifique utile dans les bronchites chroniques.
On utilise les racines et le rhizome en infusé 10g par litre 250cc par jour, en teinture officinale 20 gouttes 3 fois par jour, en poudre 0.5 à 2g par jour, mais a dose élevé il est vomitif.
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La primevère Primula Officinalis
La racine de primevère est un succédané du polygala, c’est un expectorant utile dans les bronchites et la coqueluche.
On l’utilise en décoction 20g à 30g par litre dont on boit 500cc par jour.
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Le thym Thymus vulgaris
Dont les sommités fleuries contiennent de l’huile essentielle riche en thymole et carvacrole ainsi que des saponosides et des flavonoïdes. C’est un antispasmodique des muscles lisses, un antibactérien, le thym agit sur les toux quinteuses et c’est un expectorant.
On utilise l’infusé de sommités fleuries 5g à 10g par litre dont on boit 500cc par jour ou en nébulisât 0.1g à 1g par jour.
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Le tussilage Tussilago farfara
Qui peut être hépatotoxique a forte dose. Il est antitussif, antispasmodique donné plutôt dans les bronchite chronique mais aussi dans les laryngites.
On utilise son infusé à 10g par litre en buvant 250 à 500cc par jour. Son caractère hépatotoxique devra dont faire surveiller cette plante.
On peut donner également en nébulisât jusqu’à 1g par jour.
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La violette Viola tricolor
Dont on utilise la fleur et la racine qui est riche en huile essentielle et en saponosides.
La fleur est émolliente et antitussive, la racine est expectorante. A forte dose la violette est émétique.
La fleur en infusé est utilisée à 10g par litre dont on boit 500cc par jour, la racine décoction 10g par litre on boit 250cc par jour.
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Les plantes émolliente et astringente respiratoire
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Le bouillon blanc Verbascum thapsus
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Dont on utilise la fleur mondée et la feuille qui est riche en mucilage, flavonoïdes, saponosides, et harpagosides. C’est émollient, sédatif, anti-inflammatoire, actif dans les rhinopharyngites, dans la toux et l’enrouement.
On l’utilise en infusé de fleur à 10g par litre, on utilise 200 à 500cc par jour mais il faut filtré l’infuser car il contient des poils.
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La bourrache Borago officinalis
Dont on utilise les feuilles et les fleurs qui contient des mucilages et de l’allantoïne.
Elle a une action émolliente, antitussive et sudorifique.
On l’utilise en infusé 10g par litre dont on boit 250 à 500cc par jour. La fleur est plutôt pectorale et la feuille plutôt émolliente.
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Le chêne Quercus robur
Dont on utilise l’écorce des jeunes rameaux. Le chêne est riche en tanin qui est astringent utilisé surtout en gargarisme en décocté de 50g par litre.
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Le coquelicot Papaver rhoeas
Dont on utilise les pétales qui contiennent des alcaloïdes et des mucilage ainsi que des flavonoïdes. C’est un antitussif, spasmolytique, sédatif, et hypnotique.
Il est surtout utile dans la toux de l’enfant et le sujet âgé. A forte dose il peut entraîner somnolence et diarrhée.
On l’utilise en infusé 20g par litre dont on boit 250 à 500cc par jour.
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La guimauve Althaea officinalis
La racine est calmante, la fleur est pectorale, la feuille est béchique. Les caractères de la guimauve sont d’être béchique, émolliente et anti-inflammatoire.
On utilise l’infusé de fleur ou décoction de racine à 10g par litre dont on boit 500cc par jour, la décoction est plutôt réserver aux gargarismes.
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La mauve Malva sylvestris
Dont on utilise la fleur et la feuille. La fleur ainsi que la feuille contient des mucilages, la fleur contient de plus des anthocyanosides. La mauve est béchique légèrement anti-inflammatoire, elle agit dans la toux, l’enrouement et la laryngite
On utilise l’infusé de fleur à 10 g par litre et on peut l’utiliser en gargarisme à la dose de 40g par litre.
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Le noyer Juglans regia
Dont on utilise la feuille qui contient des tanins gallique et catéchétique. C’est un astringent et antiseptique qui est utilisé en décocter à 50g par jour en gargarisme.
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La rose de France Rosa gallica
Dont on utilise la racine qui contient de l’acide gallique, des hétérosides, c’est un astringent et antiseptique. On peut l’utiliser en gargarisme.