Lithiase rénale

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Lithiase Rénale

La lithiase urinaire est la présence de concrétion ou calculs dans la voie  excrétrice urinaire. Un million de Français sont touchés par cette affection, 70% des lithiases sont à prédominance calcique.

Manifestation de la lithiase

Quelque soit la nature du calcul, il se manifeste sur plusieurs mode;

1. Colique néphrétique particulièrement douloureuse

2. Hématurie

3. Complication infectieuse

4. Insuffisance rénale par pyélonéphrite chronique sur une lithiase rénale négligée

La colique néphrétique

1. C’est une douleur unilatérale à point de départ lombaire qui est insupportable.

On ne trouve aucune position pour être soulagé, cette douleur évolue par oxysisme et se dirige vers le bas. Il est impossible de tenir en place, d’où son nom de « frénétique ».

Chez l’homme une douleur au niveau du testicule et fréquente.

1. Cette douleur peut être accompagné de nausées, d’arrêt des gaz et de vomissement.

1. En règle générale, il n’y a pas de fièvre permettant ainsi d’éliminer une pyélonéphrite.

1. Du sang ou du sable dans les urines, des brûlures urinaires lors de la miction sont fréquentes.

1. La colique néphrétique est souvent déclenché par un voyage en voiture pendant une période de canicule où on a pas assez bu souvent la crise est nocturne.

1. Il faut toujours demander s’il existe les mêmes symptômes, les mêmes antécédents.

La crise de colique néphrétique justifie un traitement antalgique puissant car si la crise ne cède pas, l’hospitalisation s’impose pour bilan urologique, examen des urines avec antibiogramme, une échographie et si la perfusion passé au patient ne fait pas céder et évacuer le calcul, l’urologue posera le problème d’une éventuelle intervention chirurgicale qui se fera souvent par voie endoscopique ou par lithotripsie extracorporelle.

A la moindre infection, il faut une couverture antibiotique qui est guidé par l’examen cytobactériologique des urines.

Dans tous les cas l’urgence de la colique néphrétique est du domaine médical et un bilan complet sera fait pour localiser le calcul par une échographie, une urographie, un scanner qui permettra de juger de la nature et du retentissement du calcul sur le haut appareil rénal ou une anomalie morphologique ou tumorale urologique.

Nature du calcul

1. Calcique

1. • Il faut toujours les rechercher en cas de maladies des parathyroïdes

(5% des cas)

• Survient au cours d’une immobilisation prolongé (accident chez les paraplégiques)

• Il faut rechercher des grands consommateur de lait et laitage.

• Il faut prendre 1.5 à 2 litres d’eau par jour faiblement minéralisé en se méfiant des vacances à été chaud et il faut toujours boire au coucher, c’est la cure de diurèse.

1. La lithiase urique (donc à base d’acide d’urique)

1. • Elle compose 15 à 20% des calculs

   • Elle s’accompagne souvent d’un taux d’acide d’urique sanguin normal et un taux d’acide urique urinaire normal

   • La lithiase urique peut être associer à une goutte

   • C’est un calcul radio transparent

   • Les sujets ont des urines anormalement acides

   • Il faut donc faire boire des eaux alcalines, par exemple 2 litre d’eau de vichy par jour et ½ litre d’eau la nuit.

La chirurgie est indiquée si le calcul est calcifié, il ne faudra pas oublier de traiter l’excès d’acide urique, c’est-à-dire l’hyperuricemie si elle est présente par un hypouricémiant.

D’autres natures de calculs existe:

• Oxalate de calcium

• Cystinique

• Au pire on peut se retrouver devant une nephrocalcinose qui sont du ressort du spécialiste.

La lithiase rénale peut malheureusement se démasquer par une insuffisance rénale qui alors pose un grave problème médical, dans ce cas il faudra toujours éviter certains médicaments et votre médecin vous le rappellera:

1. les antibiotiques urinaires type nitrofurantoïne

2. tétracycline

3. les diurétiques type spironolactone

4. biguanide (pour le diabète)

5. les sulfamides hypoglycémiants

Dans tous les cas, il faudra adapter la dose de certains médicaments:

• les antibiotiques

• les digitaliques

• les sédatifs et les psychotropes

• les inhibiteurs de la Pompe à proton pour l’estomac

• les hypouricémiants tel l’allopurinol

Traitements classiques de la lithiase rénale et en particulier de la colique néphrétique pas la phytothérapie

La Kella Amnis visnaga

Est un spasmolytique de l’uretère qui peut faire évacuer les calculs que l’on donne pendant les crises.

On donne 5g de fruit en infusion à raison de 3 tasses par jour ou en teinture mère 3 fois 15 gouttes par jour.

Il faut savoir qu’à dose élevée Kella donne des nausée, des vomissement et fait baisser la tension artérielle.

En cas d’affection associées certains utilise des huiles essentielles pour traiter ou prévenir l’affection;

• le thym en huile essentiel Thymus capitatus à 0.02g

• origan d’Espagne en huile essentielle à 0.04g

  • Pour une gélule, 2 à 4 gélules par jour

On donne des plantes dite de drainage urinaire classiquement on associe;

• L’orthosiphon en teinture mère 10 gouttes, 3 fois par jour

Une association de teinture mère ;

• De garance Rubia Tinctorium

• De radis Raphanus niger

• De bouleau Betula alba

  • Le tout 150ml 3 fois 50 gouttes par jour

Sinon on peut également utiliser:

• Le frêne Fraxinus excelsior

• Griffe du diable Harpagophytum procombens

• Le tilleul Tilia cordata

• Le bouleau Betula alba

• Le millepertuis Hypericum perforatum

  • Le tout pour une gélule, dosé a 0.10g et on donne 6 gélules par jour pendant 30 jours

Le tilleul Tilia Cordata

Que l’on donne en décoction 5 cuillères à soupe dans un litre d’eau froide et on prend 1 à 2 litre par jour puis 4 verres par jour pendant 4 semaines.

Pareira Brava (Chondodendron Tomentosum)en teinture mère 5 gouttes dans 200g de décoction d’aubier de tilleul et qui et donc classique comme antalgique dans la crise de colique néphrétique et qui est donc intéressante en action avec la Kella.

Traitement phytothérapique de la lithiase urique

Pour alcaliniser les urines on donne du jus de poireau.

Les plantes spécifiques de la lithiase uriques sont:

• Orthosiphon

• La vergerette du Canada Erigeron Canadensis

• Le bouleau Betula alba

• L’alkékenge Physalis alkékenge

Des plantes aromatiques:

• Le genièvre Juniperus Communis

• Le citron Citrus limonum

• Le basilic Ocimum basilicum

On associe à ces traitements de fond des traitements dits de drainage rénaux.

1. Première formule associant des teintures mères;

1. • D’alkékenge

   • Orthosiphon

   • Bouleau

     • Pour 150cc, 30 à 50 gouttes 3 fois par jour

1. On peut donner;

• • De la vergerette du canada Erigeron Canadensis en gélule de nébulisât à 0.05g, 2 gélules 3 fois par jour.

1. On peut associer;

• • Le genièvre

  • Le citron

  • Le basilic

• En dilution alcoolique dosée à 1 g pour 90cc d’alcool à 90, 30 gouttes 3 fois par jour.

1. On peut donner;

• Le genévrier

• Le citron

• Le basilic

  • En huile essentielle dosé à 0.01g par produit, pour une gélule 2 à 6 fois par jour.

Plantes adjuvantes en cas d’inflammation et d’infection urinaire

1. Le chiendent Agropyrum Repens

Dont on utilise le rhizome qui est un bon adjuvant dans les inflammations urinaires et qui a une action diurétique, dont on utilise le décocte à 20g par jour.

1. Le genévrier Juniperus Communis

Dont on utilise la baie. Les des cônes fructifères sont riches en huiles essentielles en résine et en flavonoïdes qui agit surtout sur les affections chroniques de la vessie, que l’on doit donner de façon discontinue car elle a une action irritative au niveau rénale en provoquant des hématuries.

Le contre indication majeure étant la grossesse.

On peut le donner en huile essentielle 2 à 5 g par jour où en poudre 2 à 8g par jour.

1. La myrtille Vaccinum myrtillus

Dont on utilise le fruit qui est riche en tanin en anthocyane qui a un tropisme urinaire et intestinale et qui agit particulièrement bien sur les colibacilles. On utilise:

• • des décoctions de fruit à 30g par jour

  • ou des teintures mères 3 fois 40 gouttes par jour

  • où en nébulisât 2g par jour.

1. Le pin maritime Pinus Pinaster

Qui contient dont de la térébenthine et des carbures terpénique qui stimule la sécrétion des muqueuses urinaires et qui est antiseptique.

On la donne de préférence dans les cystites et certaines urétrite à des doses, des pilule à 0.20 4 à 8 par jour.

1. La pariétaire Parietaria officinalis

Qui est une plante dont on utilise les parties aériennes qui est diurétique et qui est sédative dans les cystites.

On utilise l’infusé de partie aérienne 20g par litre avec un zest de citron dans 500cc d’eau par jour.

1. La pyrole Pyrola umbellata

Qui est un succédanée de la busserole dont on utilise les feuilles qui contient de l’arbutoside. C’est une plante diurétique et antiseptique urinaire.

On l’utilise en infusé à 15 g pour 500 cm³ d’eau

1. Le santal Santalum album

Dont l’huile essentielle contient des composés sesquiterpeniques qui sont antiseptiques urinaires. Qui est utile dans les cystites et les affections à colibacilles.

On l’utilise en capsule d’huile essentielle dosée à 1 à 5 g par jour.

1. La busserole Arbutus uva ursi

Qui est un antiseptique urinaire.

L’arbutine, son composé actif, agit en milieu alcalin.

1. La bruyère Erica cinerea

Qui est antiseptique car elle contient également de l’arbutine.

Les draineurs rénaux

Ce terme générique de draineur rénal, un peu vieillot regroupe des plantes qui l’on pourra choisir en fonction des symptômes et des associations symptomatiques des calculs urinaires et des associations pathologiques.

1. Ulmaire Spirea Ulmaria Reine des près

Dont on utilise les sommités fleuries qui contiennent des flavonoïdes, de l’acide salicylique de la vitamines C dont la teneur peut atteindre 125mg pour 100g de feuille fraîche.

Ces propriétés sont diurétiques, antirhumatismale, c’est un médicament de la cellulite.

A dose élevée, elle peut provoqué de l’hématurie et des troubles de la conduction cardiaque.

On la donne en infusion 10 à 30 g par litre ou en nébulisât proposé jusqu’à 0.6g par 24 heures.

1. Le bouleau Betula alba

Dont on utilise les feuilles et l’écorce qui contiennent des hétérosides, des flavonoïdes qui ont une action diurétique, le bourgeon contient une huile essentielle contenant des alcools sesquiterpeniques.

Propriété du bouleau; il intensifie l’élimination des résidus organique, il est donc particulièrement intéressant dans les affections rhumatismale et goutteuses dans la lithiase rénale et dans certains œdèmes.

On l’utilise en feuille en infusion jusqu’à 15g par litre, en nébulisât 0.6 à 0.9g par 24 heures, on peut donner jusqu’à 2 à 3g de nébulisât par jour.

1. L’orthosiphon Orthosiphon stamineus

Appelé aussi thé de Java.

On utilise les feuilles vert clair qui contiennent des hétérosides et des sels de potassium en grande quantité.

L’orthosiphon facilite l’évacuation des déchets azotés, l’acide urique et les dérivés phosphatique, c’est un cholagogue et hypocholestérolémiant.

Posologie; on le donne en infusion 10 g pour ½ litre d’eau à boire dans la journée, en nébulisât 0.3g à 0.60g, on peut donner jusqu’à 1g par 24 heures.

1. La verge d’or Solidago Virga Aureus

Dont on utilise les sommités fleuries qui contiennent des composées polyphénoliques, des saponosides, des tanins, des flavonoïdes, de l’acide tartrique, acide citrique et de l’acide oxalique.

Ces propriétés sont diurétiques, elle est uricolytique et a une action particulière, antiputride efficace dans les diarrhées et les gastroentérites grâce au tanin.

Elle est donc indiquée plutôt dans les infections urinaires et les gastroentérites.

La posologie:

• Infusion, en contact avec l’eau pendant au moins ¼ d’heure, on donne dans un litre d’eau 20g de sommités fleuries on prend 500 cm³ par jour.

• On peut le prendre en teinture mère ou en alcoolature 2 cuillères à café par jour.

1. La piloselle Hieracium pilosella

On utilise la plante entière qui contient de la vitamine C dans la plante fraîche, des flavonoïdes, des tanins, des mucilages et beaucoup de manganèse.

Elle est diurétique, fait baisser le taux d’urée et les taux de chlorure.

Posologie:

• Infusion de plante fraîche 10 à 20g pour un litre d’eau

• Nébulisât 0.3 à 0.6g par jour

1. La garance Rubia Tinctorum

Dont on utilise la racine rouge qui contient des hétéroside anthraquinoniques, de la purpurine, de la rubiadine, de l’acide citrique, de l’acide tartrique et de l’acide malique.

Elle est faiblement diurétique, purgatif, cholérétique et agit particulièrement dans la lithiase rénale avec infection urinaire.

Toutefois du faite de ses composées anthraquinoniques et de la possible cancérogenèse de ces produits, il est important de signaler ces plantes au même titre que les autres plantes laxative contenant des anthraquinones qui sont toutes reconnues par l’OMS comme ayant une forte probabilité dans la genèses des cancers du colon.

Il faudra donc mettre cette plante en parenthèse et si elle doit être utilisée, elle devra être utiliser dans un très cours temps.

On peut l’utilisé en décoction de racine mais cette décoction a un goût désagréable 20g de décoction de racine pour un litre d’eau, en poudre de racine 2 à 5 g par 24 heures.

1. Le tilleul Tilia Cordata

Dont on utilise la fleur et les bractées, l’aubier de tilleul qui est l’écorce privée de sa partie externe.

Chimiquement, il contient des carotènes, du mucilage, des flavonoïdes, des sucres.

La fleur contient une essence le farmésol qui a une action calmante et antispasmodique.

Le tilleul est surtout connu pour ces propriétés émollientes.

C’est un diurétique un cholérétique et il est efficace dans les affections hépatobiliaires et migraineuses.

On donne un décocté 35 à 40g pour un litre d’eau jusqu’à réduction de ¾ à boire dans la journée et pendant 10 jours, 2 verres par jour où soit le nébulisât 2 à 3g par jour.

1. L’eupatoire Eupatorium Cannabinum

Dont on utilise la racine et parfois les feuilles qui contiennent chimiquement de l’inuline des principes amer et une lactone sesquiterpenique.

Elle est considèree comme légèrement diurétique, cholagogue, laxative antihypertensive, anticholestérolémiant. Elle agit également comme spasmolytique urinaire.

Posologie décoction de racine 60g par jour 2 tasses à jeun avec 20g pour un litre de menthe pour ajouter du goût.

On peut également utilisé l’extrait fluide 2 à 4 g par jour.

1. Le frêne Fraxinus Excelsior

Appeler quinquina d’Europe dont on utilise les feuilles qui contiennent des flavonoïdes (rutoside), des hétérosides coumarique (fraxoside, fraxetol).

Propriété thérapeutique : diurétique, laxatif, antalgique, antirhumatismale.

L’écorce du frêne est connue pour ces propriétés toniques astringentes et fébrifuges.

Posologie: thé de frêne 10 à 15 g pour un litre d’eau, on peut le prendre à titre de purgation à la dose de 15 à 25 g pour un litre d’eau à prendre en une seule fois.

Et utiliser en nébulisât 0.6g à 1g par jour et on peut aller jusqu’à 3g par jour.