Migraine

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La migraine

29 Septembre 2015

La migraine est une céphalée définit par sa bénignité et récurrence. Elle touche 7 millions de personnes en France soit 12% de la population, un adulte sur six, dont la prévalence est plus élevée chez la femme que chez l’homme, 1/3.

Bien que bénigne, la migraine peut être invalidante avec des répercutions sociales, professionnelles ou familiales, problèmes qui sont liées à ces signes d’accompagnement.

Le diagnostic de migraine est classé selon les critères internationaux par International Headhache Society (IHS 1988).

La migraine se définie par ;

  1. Une douleur durant 4 à 72 heures qui est unilatérale battante (pulsatile) aggravée par l’effort, le bruit, la lumière donc invalidante.

  1. Des signes d’accompagnement : nausée, vomissement.

  1. Et tout un cortège de signes impressionnants dont les prévalences sont variable que l’on peut citer ;

    • Nausée 87% des cas

    • Photophobie 82% des cas

    • Etourdissement 72% des cas

    • Sensibilité du cuir chevelu 65% des cas

    • Vomissement 56% des cas

    • Troubles visuels 30% des cas

    • Photopsie 26% des cas

    • Scotome visuel 10% des cas qui est souvent une aura de la migraine ophtalmique

    • Paresthésie 33% des cas

    • Vertiges 33% des cas

    • Trouble de la conscience 18% des cas

    • Syncope 10% des cas

    • Crise comitiale 4% des cas

    • Etat confusionnel 4% des cas

    • Diarrhée 16% des cas

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  1. Migraine avec aura

C’est 15 à 20% des migraineux, qui sont des signes prémonitoires de la migraine, on appelle migraine accompagnée qui survient surtout chez les personnes âgées de 45 à 70 ans, débutant par un scotome visuel ou des hallucinations visuelles.

  1. Migraine basilaire

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Qui survient surtout chez l’adolescent avec des vertiges, des troubles visuels à type de vue trouble et diplopie.

La migraine doit être différenciée d’autres affections ;

  • Les céphalées de tension

  • L’algie faciale et hémicrânie paroxystique

  • Les causes locales qu’elles soient vasculaires, tumorales, infectieuses ou toxiques, donc qui sont l’affaire du professionnel de santé.

Facteurs déclenchant de la migraine

  1. Facteurs alimentaires

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    • La faim (avoir sauté un repas)

    • Le vin rouge

    • Le chocolat

  1. Facteurs psychologiques

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  • Les contrariétés

  • Le stress

  • Emotion

  • Le manque de sommeil

  1. Facteurs hormonaux

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  • Les règles

  • Les oestrogènes, la migraine apparaît lors des chutes des œstrogènes en fin de cycle

  • Le ménopause améliore ou fait disparaître la migraine, cette migraine peut disparaître avec le traitement substitutif de la ménopause (THS)

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  1. Les causes exogènes

    • C’est la lumière éblouissante

    • Le parfum

    • Le tabac

    • Le bruit

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  1. La migraine est souvent améliorée ;

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  • par le sommeil

  • une vie calme mais sereine bien sûr

  • et la grossesse.

    1. En cas de crise que faut il faire

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      • Se coucher

      • Se mettre a l’abri de la lumière et du bruit

      • Appliquer du froid sur la migraine

      • Prendre du café

      • Et prendre un traitement dont la sensibilité sera un critère de choix

Physiopathologie et traitement de la migraine

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Malade chronique, le migraineux se caractérise souvent comme un sujet à sensibilité exacerbée, souvent permanent à la lumière, aux bruits et aux odeurs, elle s’appelle une hyperesthésie sensorielle.

La migraine est donc une activité neuronale inappropriée déclenchant un orage cérébral.

On pense que le point de départ de la migraine se situerait dans l’hypothalamus ou la partie supérieur du tronc cérébral.

L’hypothèse est que la crise de migraine s’accompagnerait d’une hypoperfusion conséquence d’une dépression neuronale et d’une vasoconstriction par activation périphérique et d’une action centrale du système trigemino-vasculaire qui est donc le coupable.

Par ailleurs, on a trouvé que génétiquement les neurones sont hyperexcitables par libération excessive de glutamate, neuromédiateur excitateur régulé par un transporteur.

Le glutamate facilite, la dépression corticale et par reflex parasympathique produit une vasodilatation des vaisseaux méningés d’où migraine.

Ainsi en première analyse, bien que les mécanismes ne sont pas tous bien concordants, le traitement de la migraine consistera à casser le cercle vicieux.

  1. De la potentialisation des facteurs entraînant la sensibilité à la dépolarisation corticale.

  1. De casser l’auto entretient de la genèse de la migraine.

Le but de la thérapeutique sera de limiter la surconsommation d’antalgique non spécifique.

Chez les sujets non traités spécifiquement (c’est-à-dire dérivés d’ergot de seigle et les triptans ou bêta bloquant) et après avoir dépisté les dépressifs ou les anxio-dépressifs migraineux (50% de l’étude Framig) quatre questions sont à poser ;

  1. Le traitement soulage t-il deux heures après la crise ?

  2. Le médicament est-il toléré ?

  3. Un seul médicament est-il utilisé ?

  4. Le traitement permet-il de reprendre une activité normale ?

Si la réponse est positif dans les quatre cas on ne change pas le traitement.

S’il existe une réponse négatif, il faut proposer un anti-inflammatoire plus un triptan.

Le problème thérapeutique qui demeure sera ;

  1. Les dérives de l’ergot de seigle inhibant l’inflammation neurogène et la vasodilatation mais interdit à l’usag. Il existe des interactions médicamenteuses dangereuses en particulier les antibiotiques tel les macrolides..Surtout cause de fibrose retroperitonéale,

    Est Interdit à l’usage  .

  1. Les triptans sont soumis à des règles strictes de prescriptions et d’interactions médicamenteuses (ergot de seigle, macrolides, traitements coronariens). Certains non répondeurs peuvent répondre à un autre médicament de type triptans.

La phytothérapie permettra donc dans tous les cas un traitement de fond qui réduira la fréquence de crise et leurs intensités, et qui permettra d’induire un seul traitement efficace et peu l’iatrogène.

Le traitement sera jugé sur une longue période de trois mois qui peut faire obtenir la sédation avec deux fois moins de crise et qui stabilise la migraineux sur six mois à un an selon le traitement utilisé.

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Traitement phytothérapique de la migraine

Donc doit rompre le cercle vicieux ;

      • De l’hyperesthésie sensorielle

      • Agir sur l’hypo perfusion corticale

      • Agir sur l’hypersensibilité parasympatholytique

      • Equilibré le climat hormonal chez la femme

        1. Traitement de l’hyperesthésie sensorielle et nerveuse

          • L’aubépine : notre bêta bloquant végétal

          • L’angélique : qui est un IMAO like dont l’action est comparable au librium

          • La mélisse : phyto tranquillisant

          • Un antidépresseur végétal le millepertuis

          • Le saule qui est tonique est sédative et favorisant le sommeil

          • Le lotus dont la fleur a une action identique que le saule

          • La passiflore qui est un sédatif plutôt utilisé pour la détente nocturne, chez les épuisés et les anxieux et a une action anxiolytique.

          • Le pavot de Californie Eschscholtzia californica a une bonne action sédative et antimigraineuse

          • La valériane qui a une action sédative agit sur les états d’excitations, de nervosités réduit les soucis et agit sur les palpitations cardiaques.

          • La ballote qui a une action anxiolytique

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Toutes ces plantes peuvent être prise de façon isolée de préférence ;

  • Aubépine et millepertuis

  • Ou association aubépine, ballote et valériane

  • Ou association aubépine et ballote

Enfin, il faut agit donc sur le stress qui est toujours fréquent chez les gens sensibles à la lumière, au bruit et à l’environnement par le ginseng ou l’eleutherocoque, que l’on peut donner ou seul ou associé.

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        1. Il faut agir sur l’hypo perfusion sensorielle

  • Vinca minor:Ne jamais Prescrire

  • Ginkgo biloba

  • L’ergot de seigle:Ne Jamais Prescrire

  • La myrtille qui agit également sur les troubles cérébraux et visuels

  • L’ergot de seigle Claviceps purpurea

Dont la partie utilisé est la sclérote qui chimiquement contient de l’histamine, de la tyramine, des alcaloïdes. C’est un stimulant des fibres lisses, un inhibiteur des récepteurs sympathiques, il est actif dans la migraine. Il agit sur les troubles végétatifs à expression vasculaire ou digestif.

On sait qu’il agissait sur la perte de mémoire les difficultés d’adaptation, les hypotensions orthostatiques. Mais sa contre-indication demeure l’association avec les macrolides.et son risque majeur de fibrose.

Ne doit  plus etre prescrit decision du CHMP, du 10 07 2013 suite à  Directive 2001/85/CE+++++++++

  • La myrtille Vacinum myrtillus

Qui agit sur la microcirculation, elle augmente la résistance capillaire, elle abaisse la perméabilité capillaire et elle régénère le pourpre rétinien.

  • Petite pervenche Vinca Minor

Dont on utilise les feuilles qui sont vasodilatatrice, hypotensive cérébral. Qui augmente l’oxygénation et le débit cérébral. Elle est analgésique est intéressante car chez la femme, elle provoque une stimulation folliculaire de type oestrogénique..Trop d’interactions médicamenteuses , Risques Rénaux et Hepatique et Risque d’Avortement .Prescription Interdite définitivement.

  • Le ginkgo biloba

Dont on utilise la feuille, agit sur la microcirculation, sur la circulation périphérique comme vasodilatateur. Il agit sur la circulation cérébrale qu’il améliore en agissant sur les vertiges, les troubles de mémoire.

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  1.  Agir sur l’hypersensibilité parasympatholytique, c’est-à-dire une action antispasmodique

    1. La mélisse

Dont la feuille et les sommités fleuries agissent dans la migraine véritable phyto tranquillisant.

    1. La menthe

Qui est antispasmodique stimulante dont les feuilles et sommités fleuries sont utiles. L’huile essentielle est utilisée en local pour les migraines.

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    1. Deux plantes sont citées pour traiter la migraine, elles sont à éviter ;

            1. L’anémone pulsatille Anemone pulsatilla

Qui est antimigraineuse mais les fleurs et les feuilles sont toxiques et très irritantes.

            1. Hellébore,Jusquiame,Belladone

 Elles sont   toxiques sont toutes  trois parasympatholytiques .Usage médical. Interdit définitivement

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  1. Deux plantes  antinévralgiques

      1. Le thé Camellia Sinensis

Utilisé en infusion pour les céphalées et rejoint la même indication ancienne dans le traitement de la migraine par le café.

      1. Le chanvre du Canada Apocynum Andrasaefolium

Dont les rhizomes sont utilisés par les indiens d’Amérique du Nord, classiquement dans la migraine. Aux Etats-Unis, elle est considérée comme médicinale cardiotonique donc d’usage médical, car certains composant ont des actions similaires cardiaques à ceux du strophantus.

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      1. La lavande Lavandula officinalis

Dont les fleurs sont riches en huiles essentielles sédatives activent dans les céphalées et la migraine. Elle agit sur la fatigabilité, nervosité et l’éréthisme cardiovasculaire.

On l’utilise en infusé à 5%, 3 à 4 tasses par jour ou en teinture mère 30 gouttes, 3 fois par jour. A dose élevée, elle peut provoquer la somnolence.

      1. La fumeterre Fumaria officinalis

Qui est une plante ampho cholérétique qui est antiallergique, antimigraineuse surtout actif chez la personne ayant des séquelles d’hépatites.

      1. Le chrysanthellum Americanum

Qui est la plante de l’intoxiqué moderne, hépatique, vasculaire et hyperlipidémique ayant des troubles digestifs et migraineux.

      1. Agrimonia Eupatoria

Appelé herbe de la Saint Guillaume. Dont les feuilles et les sommités fleuries sont riches en flavonoïdes a action antimigraineuse.

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      1. Le basilic Ocilum basilicum ou pistou

Que l’on utilise en infusion qui est antispasmodique utile dans les vertiges et la migraine

(il est riche en œstradiol et en méthychavicol).

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      1. Il existe une variété au Guatemala qui s’appelle Ocinum Sanctum

Cultivé par les maya k’iche, elle est utilisée en feuille en cataplasme pour les céphalées, elle est reconnue comme hypotensive, hypoglycémiante et antispasmodique.

      1. Capsicum frutescens ou pigment de Cayenne ou Chili

Qui est très irritative par sa capsaïcine. C’est un antiagrégant plaquettaire.

Au Congo, les feuilles en potion sont utilisées dans les nausées, le jus dans les migraines.

Les fruits sont une véritable panacée utilisée comme antiscorbutique, béchique, excitant, stomachique, tonique, névralgique.

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      1. L’harpagophytum procombens Griffe du diable

Dont on connaît l’action anti-inflammatoire rhumatismale par son harpagoside est utile dans la migraine et l’allergie.

      1. Pour mémoire, on cite l’alavert ou Phyllyrea Latifolia

Qui pousse sur le pourtour méditerranéen dont la fleur est antimigraineuse.

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Prévention des migraines

  1.  l’ergot de seigle demeurait la plante de premier choix  mais interdite définitivement .

  1. La reine des prés Spiraea ulmaria

Dont l’huile essentielle est riche en salicine et flavonoïde. Les sommités fleuries sont utilisées qui contiennent des monotropides qui est spasmolytique et antirhumatismale.

  1. Le Saule Salix alba

Dont le chaton contient des œstrogènes qui est intéressant chez les femmes qui ont un taux d’œstrogène bas, facteur favorisant l’apparition des migraines.

L’écorce du saule par ses tanins est la salicine et fébrifuge, antinévralgique et est utilisé en nébulisât à 50mg 6 fois par jour.

  1. La camomille Romaine Anthemis nobilis

Dont on utilise les sommités fleuries qui contient un ester isobutyle antispasmodique.

  1. La grande Camomille Chrysantellum Parthenium

Appelé aussi Altamisa ou Fever Few, qui au Mexique classiquement est donnée comme insecticide, antipyrétique, antidote à l’opium, abortive et antiseptique.

Elle est considérée comme apéritif, carminatif, dépurative et emménagogue. Elle est également laxative, résolutif, stomachique et vermifuge.

On la donne dans les anémies, les otites, c’est un antispasmodique, c’est une plante

cardio-active.

Cette plante a été remise à l’ordre du jour dans le traitement de prévention des migraines et donne de bons résultats.

Les botanistes disposent de quatre synonymes pour désigner la « grande Camomille » : « Tanacetum parthenium », « chrysanthemum parthenium », « matricaria parthenium » et « pyrenthrum partenium ». Le point commun entre ces quatre dénominations est le mot dérivé du grec « parthenos ». Le monde gréco-romain la grande Camomille avait déjà acquis une réputation d’efficacité dans le traitement des migraines prémenstruelles.

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Etudes randomisées contrôlées

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C’est en 1988 que la grande Camomille devint « présentable » à l’ensemble de la communauté médicale. C’est alors que le Lancet publia les résulta

ts d’une étude effectuée à Nottingham sur la prévention des migraines par « feverfew ».

Il s’agissait d’une étude randomisée en double aveugle contrôlée par placebo. Seuls participaient à l’étude des adultes atteints de migraine depuis plus de deux ans avec au moins un épisode par mois.

Le groupe d’étude se composait de 20 hommes et de 56 femmes.

Pendant le premier mois le groupe d’étude était divisé en 2 sous-groupes en simple aveugle avec « feverfew » ou placebo. Ensuite, pendant 4 mois, la division se faisait en double aveugle. Les 4 mois suivants, sans transition, les groupes prenant « feverfew » ou placebo étaient inverses.

Le nombre d’épisodes migraineux fut réduit de 32 % parmi les 17 patients ayant une migraine « classique » et de 21% parmi les 42 patients ayant une migraine « commune ».

La sévérité des épisodes – évaluée par scores visuels – fut aussi significativement diminuée par la prise de « feverfew ». Il n’y eut aucun effet sur la durée des épisodes. Aucun effet secondaire sérieux ne fut rapporté.

En fait il y avait déjà eu en 1985 une petite étude randomisée en double aveugle avec contrôle par placebo publiée dans « British Medical Journal ». La « City of London migraine clinic » avait recruté 17 patients qui se traitaient en prenant chaque jour, de leur propre initiative, des feuilles fraîches de « feverfew ».

Au cours de l’étude huit de ces patients reçurent des capsules contenant de la poudre séchée de « feverfew » et neuf reçurent un placebo. Il y eut une augmentation significative de la fréquence et de la sévérité des maux de tête dans le groupe placebo, avec plus de nausées et de vomissements. Parmi ceux qui prirent des capsules, il n’y eut pas de changements dans la fréquence et la sévérité des symptômes (par rapport à la prise de feuilles fraîches).

A l’ère des études randomisées, la grande Camomille représente sans aucun doute un traitement prophylactique efficace et apparemment anodin des accès migraineux.

Les sommités fleuries du chrysanthemum parthenium contiennent des huiles essentielles de 0.02 à 0.07% qui sont riches en camphre, en borneol, en terpène, en ester et un principe amer.

La fleur contient de la parthénolide, de la cosmosine et de la santa marine.

Les fruits secs contiennent des protéines et des acides gras. Il faut savoir que cette plante a une toxicité puisqu’elle donne des irritations de la peau.

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En cas d’état vertigineux et nausée

,

  1. Le petit Galanga Galanga Minor

Qui a un principe amer stomachique, qui agit sur les nausées, les racines et les rhizomes sont utiles.

On utilise 2 cuillères à café par tasse ou la teinture mère 20 à 60 gouttes par jour.

  1. Le gingembre Zingiber officinalis

Il est connu pour le traitement des nausées et des vomissements, c’est le traitement parfait des nausées du voyageur.

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  Equilibrer le climat hormonal en particulier la chute des œstrogènes

Plusieurs plantes sont à notre disposition ;

  1. Le chaton de tilleul

  2. Le cimicifuga

  3. Le houblon

  4. La sauge

  5. Le soja avec ces dérivés de phytostérol

MONTAGE 1

Traiter donc la ménopause

On peut donner ;

  • La sauge en sommités fleuris ou en nébulisât dosé à 0.2 dans la première partie du cycle

  • Dans la deuxième partie du cycle le gattilier lithospermum en nébulisât à 0.5

  • Et le Vitex agnus castus en nébulisât 0.25

On peut mélanger ces deux plantes dans une même gélule, pour la deuxième partie du cycle.

On peut éventuellement donner l’huile essentielle de sauge dans la première partie du cycle, en sachant la toxicité cérébrale de cette huile essentielle et qu’elle a une faculté excitante.

On peut associer ;

  • Mélisse en feuille 30g

  • Persicaire feuille 20g

  • Valériane racine 20g

  • Millefeuille sommités fleuris 30g

  • Bouillon blanc feuille 10g

    • Le tout mélangé pour 15g pour un litre d’eau, 3 bol par jour

Quelque soit le traitement utilisé il faudra toujours respecter les contre-indications inérant aux œstrogènes en particulier cancer du sein ou antécédent de cancer du sein, terrain prédisposé ou tumeur de l’endomètre.

En ce qui concerne le Grémil lithospermum, c’est un freinateur hormonal qui a une action antihormonale, antithyréotrope et antigonadotrope.

On sait que ses propriétés anticonceptionnelles sont discutées.

Cette plante est utilisée par les indiens d’Amérique du Nord comme contraceptif.

On peut associer à cette formulation hormonale, une formulation dite de terrain hyperfolliculinique associant trois plantes :

  • le gattilier en teinture mère

  • l’alchémille en teinture mère

  • le grémil en teinture mère

    • soit 70 gouttes, 3 fois par jours que l’on peut donner pendant 2 mois

Cette composition a une action énergique elle peut être modifié en donnant une association d’action beaucoup plus nuancée qui associe :

      • la pimprenelle en teinture mère avec la teinture mère d’avoine que l’on donne dans les 2 mois suivants, 3 fois 70 gouttes par jours en teinture mère

En cas de migraine ou de céphalée souvent présentes au cours de la ménopause on peut associer :

      • la camomille en teinture mère

      • le calendula en teinture mère

      • le gelsemium en teinture mère

        • le tout 3 fois, 30 gouttes par jours

En cas d’irritabilité on peut associer :

          • la ballote en teinture mère

          • associé au lycopode, lycopus

            • 3 fois, 30 gouttes par jours

Et également une autre composition qui peut également agir sur la nervosité et les dépressions associant :

  • la mélisse feuille 30g

  • la persicaire feuille 20g

  • la valériane racine 20g

  • le millefeuille sommités fleuris 30g

  • le bouillon blanc 10g

    • le tout 15g pour un litre et on donne 3 bols par jour

On peut également associer en cas de palpitation, c’est-à-dire éréthisme cardiovasculaire, on peut donner :

      • de la passiflore

      • de l’aubépine

      • du carvi

      • du cumin

      • de l’oranger

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conclusion temporaire sur la migraine

mise au point du 8 Mars 2007

Les travaux récents ont confirmé le lien entre climat hormonal féminin et évolution des migraines.

Il ressort des études de Mac Gregor, Frith, Ellis, Aspinall, Hckschaw, Neurologie 2006. 67 egalement Euro J neurologie 2007 – 14 par Aegidius, Zwart, Hagen, Schei, Stovner;

  1. Les pic migraineux chez la femme ont lieu entre 25 et 30 ans

  1. 20% des migraines commence à la puberté, le risque d’accès migraineux se majore à la puberté

  1. 25 à 55% des accès migraineux surviennent pendant les règles

  1. 1/3 des femmes sous oestro-progestatifs voient leurs crises migraineuses augmentées. La chute brutale des œstrogènes expliquerait la survenu des crises.

Il a été établi un trio à risque vasculaire cérébral

chez la femme de mois de 45 ans associant ;

  • ***migraine

  • ****tabac

  • ****contraception

Ont a établi les risques relatifs entre ces trois associations ;

  1. risque relatif tabac – migraine : 10.2

  1. contraception – migraine : 13.9

  1. migraine – tabac – contraception : 34

Les auteurs soulignent qu’il faut donc dans cette tranche d’âge privilégier des contraceptifs contenant peut ou par des dérivé d’oestradiol.

Pour les traitements substitutifs hormonaux de la ménopause ceci favorise l’expression migraineuse chez les femmes prédisposées.

Le lien entre migraine et les traitements substitutif de la ménopause est donc confirmé.

Toujours maintenir  SUPPRPIMES de Derivés de l’Ergotamine et Vinca Minor.

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