ŒIL
Les infections oculaires
29 septembre 2015
Il existe 5000 kératites par an en France, d’origine bactériennes, (90% des cas). L’infection herpétique de l’œil est estimée à près de 20 000 cas par an.
C’est dire que toute infection de l’œil légitime l’avis de spécialiste car il faut toujours penser à la dangerosité visuelle de l’infection.
Il faudra dans tous les cas;
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Guérir et soulager
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Prévenir les complications
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Prévenir la contamination
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Au moindre doute consulter un ophtalmologue ou un service d’urgence surtout en cas d’infection dramatiques à Adeno-virus
Le canevas clinique ne pourra en cas surseoir à un avis médical.
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Conjonctivite aiguë
La conjonctivite est la cause fréquente d’œil rouge et impose une règle d’or thérapeutique: ne jamais utiliser d’antibiotiques ou de corticoïdes en première intention et préfère les antiseptiques.
Il faut éliminer une agression oculaire
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Physique
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Corps étranger
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Chimique
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Solaire
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Virale
Il faut éliminer les causes sévères associant la triade de gravité
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Douleurs importantes
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Baisse d’acuité visuelle évidente
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Rouge localisé autour du limbe (cercles périkératique)
Toujours rechercher un corps étranger derrière la paupière supérieure.
Causes évidentes:
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Agents irritants:
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UV
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Toxique
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Fumées
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Allergiques au cours d’un traitement neuroleptique
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Contagieuses explosives d’origine virale
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Infection ORL
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Orgelet
Infection aigue circonscrite du bord de la paupière, petit furoncle du cil, nécrose purulente sébo sébacée, staphylocoque doré souvent en cause diabète à rechercher.
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Conjonctivite
La plus courante. Inflammation de la membrane muqueuse de la face interne de la paupière, globe oculaire rouge et sensible, prurit, sécrétion purulente, vision respectée chémosis associé, cul de sac conjonctival, inflammatoire, maladie éruptive associée ou non, problème du canal lacrymal bouché (CLB) chez le nourrisson: bactérie, virus, chlamydia, allergique
(Culture + antibiogramme s’imposent).
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Uvéite antérieure aigue
Iridocyclite aigue
Unilatéral, douleur du globe = photophobie, gène visuelle, pupille en myosis.
Etiologie
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Traumatisme corps étranger
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Virale: herpes, blennorragie, zona, virus
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Kératoconjonctivite
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Hypersensibilité: solaire
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A distance: infection ORL
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Diabète
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Contrôle parasitaire: (Trachome)
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Kératite superficielle
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Inflammation de la cornée
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Douleur vive – photophobie
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Paupière avec spasme
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Vision abaissée
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Rougeur autour de la cornée
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Larmoiement
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Pas de sécrétion
Examen douloureux
Etiologie:
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Traumatisme, coup d’ongle, lentille de contact
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Virale, herpes, keratoconjonctivite, zona
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Bactérienne
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Fongique
Les plantes médicinales utiles en ophtalmologie
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Neufs plantes constituent l’essentiel de la pharmacologie ophtalmologique
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Formulations phytothérapiques en ophtalmologie
Ces formulations, il faut le rappeler ne remplacent pas l’avis du professionnel de santé.
S’il faut guérir, il faut prévenir les complications surtout dans un contexte épidémique et de signes de gravité associant secrétions purulentes, œdème, larmoiement,
baisse de l’acuité visuelle, gène à la lumière, douleur imposent un avis spécialisé.
Bleuet
Centaurea Cyanus (Composée) – Centaurée, Casse – lunette
Fleur utilisée
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Contient: flavoïne, pelargonine, cyanine, principe amer
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Anti-inflammatoire, astringente, apéritives, tonifiante
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Eau distillée de bleuet
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On l’utilisait par le passé dans la toux et comme apéritive.
Plantain
Plantago Major – (Plantaginacée)
Feuille utilisée
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Mucilage
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Glucide, tanin, alcaloïde
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Sels minéraux, soufre
Glucoside iridoïde: aucuboside – anti-bactérienne
Bain: anti-inflammatoire, astringent, cicatrisant, antiseptique
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Infusion de feuilles séchées 800 g par litre. Laisser infuser 20 minutes, en local dilué à 10%
Les feuilles fraîches calment les piqûres de moustiques.
Par voie orale:
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Une cuillère à soupe d’infuser, 3 tasses par jour
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Teinture mère 30 gouttes, 3 fois par jour
Euphraise
Euphrasia officilalis – (Scrofulariacée)
Casse- lunette, herbe aux myopes
Chimie:
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Tanin
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Aucuboside
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Alcaloïde, choline
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Flavonoïdes – Huile essentielle
Anti-inflammatoire – Astringente – Sédative
Plante entière utilisée
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Infusion, décoction, hydrolat, teinture mère, huile essentielle
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Décoction 20g de tiges fleuries séchées pour 1 litre d’eau. Laisser bouillir 10 minutes
L’euphraise est souvent associée au noyer camomille ou arnica.
Souci des jardins
Calendula Officinalis (Composée)
Fleur: pétale de souci utilisé
Chimie:
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Huile essentielle
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Acide organique, acide salicylique
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Principe amer
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Caroténoïdes abondants
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Flavonoïdes
Inhibe le Trichomonas (trichomonas)
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Collyre: teinture mère diluée à 1%
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Voie buccale: teinture mère 30 à 90 gouttes par jour
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Adoucissant, anti-inflammatoire, antiseptique, emménagogue, sudorifique, anti-viral.
Lédon des marais
Ledum Palustris – (Ericacée)
Feuille et sommités fleuries
Chimie:
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Tanin – Querciétine – Acide organique
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Huile essentielle (Lédol) par surdosage provoque vomissement et gastro-entérite
Traumatisme de l’œil, on utilise:
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Teinture mère diluée à 1 / 100 collyre de sérum physiologique + per os 25 gouttes de teinture mère fois 2 par jour.
Dans le passé le Lédon était utilisé dans l’arthrose, la goutte, emetique et expectorant, la feuille en externe adoucit les piqûres de moustiques.
Cinéraire
Cineraria Maritima – (Astéracée Composée)
Alcaloïde: Jacobine
Emménagogue, conjonctivite chronique, cataracte, lucite
Mélilot
melilotus officinalis
Légumineuses – On utilise les sommités fleuries. Les sommités contiennent:
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Coumarine
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Melilotoside
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Huile essentielle
Pharmacologie:
L’étude bibliographique met en évidence les principales actions du Mélilot.
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Action lymphagogue: augmentation du drainage lymphatique, action anti-œdémateuse et antiphlogistique (coumarine), action spasmolytique (flavonoïdes).
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Action sur la circulation sanguine: action vasodilatatrice et hypotensive (flavonoïdes).
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Action sédative de la coumarine sur le système nerveux central et le parasympathique.
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Action antispasmodique des flavonoïdes.
Toxicologie:
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Les quantités de coumarine contenues dans la plante ne peuvent entraîner de toxicité
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Absence de toxicité d’un extrait de mélilot chez la souris
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Toxicité de la coumarine chez la souris DL 50: 220mg /kg en IP et 470mg /kg per os
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Chez l’homme la coumarine peut provoquer des maux de tête et des troubles du foie.
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Etude de tératogenèse: pas d’action tératogène chez la lapine
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Toxicité du mélilot gâté: lors du pourrissement du mélilot, il se forme du dicoumarol, (à partir de la coumarine), dont les propriétés anticoagulantes ont été observées chez l’animal: hématomes, saignements multiples.
Utilisation traditionnelle:
Insuffisance veinolympathique: symptômes de la maladie variqueuse, crampes, lourdeurs, paresthésie, douleurs, œdèmes.
Troubles de la ménopause, syndrome prémenstruel, insomnies, nervosisme.
Indication moderne
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Cardiovasculaire:
Il augmente la résistance capillaire favorise la circulation cérébrale, diminue la perméabilité de la paroi vasculaire donc utile dans les varices et hémorroïdes.
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Huile essentielle à 2 cuillères par tasses, 3 fois par jour
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Teinture mère 3 fois, 30 gouttes par jour
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Nébulisât à 0.5g, 2 gélules, 3 fois par jour
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Ophtalmologie:
Lotion faite de décoction de sommités fleuries à 20 % pour les conjonctivite et plaies de la paupière.
Myrtille
Vaccinium Myrtillus
On utilise feuille et fruits de cette éricacée.
Chimie:
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Flavonoides
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Tanin
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Glucoside
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Pigments (anthocyanoside)
Les fruits contiennent de plus acides organique sucre inverti vitamine A, B et C.
La feuille:
Est hypoglycémiante utile chez le senior.
Il faut surveiller les intoxications rares dues à l’hydroquinone, intoxications hématologiques et hépatique due à des ingestions massives et injustifiées de feuilles.
La feuille par son tanin agit dans les gastro-entérites. Le fruit est non seulement astringent mais a une action anti-microbienne utile des gastro-entérites.
Utilisation:
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Baies sèches, 4 cuillères à soupe par litre d’eau décocté, filtré 2 tasses par jour.
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Nébulisât 0.5 mg, 3 à 6 gélule par jour
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Teinture mère: 60 gouttes, 3 fois par jour
En Ophtalmologie:
Infusion de feuilles dans les inflammations des muqueuses de l’œil.
Cassis
Ribes nigrum
Ont utilise fruit et feuille.
Chimie globale:
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Vitamine C
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Rutine
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Tanin
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Huile essentielle
Utilisation:
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Fruit: riche en vitamine P en prévention des accidents vasculaires accidentelle
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Feuille: anti-inflammatoire et anti-allergique (cortisone – like)
Le fruit était considéré comme accroissant la faculté visuelle. L’infusé de fruit est utilisé dans la diarrhée, antispasmodique: toux, colique, migraine.
Posologie:
Classiquement on associe dans l’arthrose: Fleur cassis, fleur frêne et fleur ulmaire.
Principaux constituants de la feuille de cassis:
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Eléments minéraux: dont magnésium, phosphore, potassium, cuivre, zinc
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Flavonoïdes: myrycétol, isorhamnetol, sakuranétine, rutine.
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Anthocyanes: delphinidol, cyanidol
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Vitamines: C, B1 et B2
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Acides phénols et acides animés, huile essentielle, acide quinique, tanins, enzymes (orthodiphényloxydases).
Toxicologie:
Etude bibliographique: Travaux de Racz et Kotilla
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Toxicité aigue: DL 50: 32g / kg de poids
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Toxicité chronique: Pendant 6 mois, 3 g de feuille de Cassis n’ont donné aucun signe de toxicité.
Pharmacologie: Etude bibliographique: Travaux de Racz et Kotilla (1977)
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Action diurétique et salidiurétique:
Etude comparative de l’activité de diverse formes galéniques de cassis chez le rat blanc: les indices diurétique et salidiurétique d’un extrait fluide de cassis son comparables à ceux du furosémide.
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Action hypotensive et antihypertensive:
Etude sur le chat anesthésie, par rapport à la Tolazoline et Vincadifformine. Facteur anti-hypertenseur maximum à 400 mg / kg – durée d’action plus longue pour le cassis (15-20mm) que pour la substance de référence (5 mm).
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Propriétés confirmées par l’usage:
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Antirhumatismal
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Eliminateur de l’urée et de l’acide urique, antigoutteux
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Tonique nervin: attribué à la synergie des principes actifs (vitamines et éléments minéraux)
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Stimulant de S.R.E. (système réticulo endothélial), stimule les défenses de l’organisme.
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Propriétés justifiées par la pharmacologie:
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Diurétique et salidiurétique
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Hypotenseur
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Emplois:
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Traditionnellement utilisé dans les troubles symptomatiques des rhumatismes:
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Rhumatisme chronique
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Arthrite
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Arthrose
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Goutte
En tant que diurétique dans l’oligurie des coliques néphrétiques, les calculs.
Plantes phytothérapiques ophtalmologiques
Bains oculaires quelque soit la cause:
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Camomille Romaine (Anthémis Nobilis) Composée
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Capitule utilisé
Principe actif:
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Huile essentielle, couleur bleue, le chamazulene
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Catéchol, tonique amer, coumarine
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Infusion 150 g de fleurs séchées dans un litre d’eau. Faire bouillir 15 minutes, laisser infuser une heure.
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Elle doit être isotonique aux larmes.
Bain d’yeux:
Bleuet:
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60 g de fleurs dans un litre d’eau, faire bouillir, laisser infuser ½ heures
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Euphraise:
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20 g de plante dans un litre d’eau, faire bouillir 15 minutes
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Sureau noir:
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100 g de fleurs fraîches dans un litre d’eau, laisser infuser 10 minutes
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Local:
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Compresse de feuille fraîche de Benoîte
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Lavage à l’eau boriquée
Bain d’yeux:
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Euphraise plante entière 50 g
Bleuet fleur 25 g
Plantain feuille 25 g
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1 cuillère à soupe, 100g d’eau – infusé pendant ½ heures
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Ou
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Plantain feuille 10 g
Mélilot fleur 5 g
Bleuet fleur 5 g
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Dans de l’eau bouillante 150 ml – infuser 15 minutes
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Ou
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Eau de plantain 50 g
Eau de rose 5 g
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Mélanger, appliquer en local
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Conjonctivite
Lavage:
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Sérum physiologique
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Infusions de Camomille Romaine 150 g de fleurs séchées dans 1 litre d’eau + 12 g de chlorure de sodium.
Faire bouillir 15 minutes et laisser infuser 1 heure
Ablation des secrétions avec tampon stérile
Collyre:
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Décoction: fleur de bleuet – 30g dans un litre d’eau, laisser bouillir 15 minutes
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Collyre astringent: euphraise plante entière 50 g
Bleuet fleur 25 g
Plantain feuille 25 g
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1 cuillère à soupe, 100g d’eau bouillante, infuser ½ heures, filtrer
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Infusion de Plantain
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80 g de feuilles séchées dans un litre d’eau bouillante, infuser 20 minutes ou associer
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Plantain feuilles 10g
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Mélilot fleur 10 g
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Bleuet fleur 10g
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Dans 500cc d’eau bouillante
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Apres un bain d’œil
Désinfectant
Fatigue oculaire
Bain d’yeux avec:
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Feuilles de Plantain 10 g
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Fleurs de Mélilot 5 g
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Fleurs de Bleuet 5 g
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Eau 150g
Conjonctivite
Bain d’yeux avec:
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Euphrasia teinture mère
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Lycium teinture mère
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25 gouttes dans ½ litre d’eau tiède
Traumatisme de l’œil
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Ledum Palustre teinture mère 2 gouttes
Calendula teinture mère 1 goutte
Sérum physiologique 10cc
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2 gouttes, 3 fois par jour dans l’œil
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Par voie générale
Ledum Palustre teinture mère 30cc
Calendula teinture mère 30cc
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3 fois, 3 gouttes par jour
Orgelet
Feuilles fraîches hachées de basilic en cataplasme
Bain tiède:
Deux congres internationaux ont été consacres à l’Eleuthérocoque:
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Le premier à Hambourg en 1980 associant la grande Bretagne, l’Allemagne, la Bulgarie, les Etats-Unis, l’Inde, le Japon et la Suisse.
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Le deuxième congres eut lieu à Moscou, ou furent présent entre autre: V. KOULINA, A. SOROKINA, A. BAKER (Allemagne) et B. HOLSTED (Etats-Unis).
On sait que les premiers grands résultats cliniques furent publiés par le russe BREKMAN.
Son tropisme visuel a été revu. Outre l’amélioration déjà connue de l’acuité visuelle, l’Eleuthérocoque améliore la capacité de différencier les couleurs.
Certains daltoniens se sont mis à voir correctement les couleurs.
On préconise depuis cette plante, chez le conducteur automobile, les scaphandriers et les alpinistes.
Traitement général
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Calendula officinalis teinture mère ââ 125 ml
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Ribes nigrum teinture mère ââ 125 ml
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70 gouttes fois 3 avant le repas
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Ribes Nigrum: bourgeon macérât glycériné 1 dose 60 ml
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Abies Pectinata: bourgeon macérât glycériné 1 dose 60 ml
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Betula Verrucosa: macérât glycérine 1 dose
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Eglantier: 50 gouttes × 2 mois
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Autres traitement général, draineur cutané et anti-staphylococcique
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Arctium Lappa Teinture mère ââ qsp 125 ml
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Viola Tricolor teinture mère ââ
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50 gouttes × 3 par jour
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Arctium Lappa seule en teinture mère 3 fois, 50 gouttes par jour
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Les huiles essentielles peuvent être proposées et associées en gélule dosée à 0.01 g d’huile essentielle d’origan, thym, sarriette, girofle.
Certains proposent de faire un aromatogramme sur les secrétions purulentes et distinguent des huiles majeures ou medium.
Les huiles majeures seront le plus souvent proposées de façon séquentielle. Il semble inapproprié de traiter sur un long terme avec les huiles essentielles sachant qu’elles ont une action cumulative, additionnelle, sédatives voire soporifiques.
Certains parlent « d’huiles de terrains » et se réfèrent même à une typologie d’huiles essentielles, l’aromatogramme, véritable antibiogramme des huiles essentielles servent alors de guide sur le mode majeur, medium ou de hasard et sur leur action hormonale spécifique.
Si les huiles essentielles constituent un apport indiscutable sur le plan antibiotique ou antiseptique, il n’en demeure pas moins qu’une surinfection oculaire survenant chez un diabétique justifie impérativement et impose de revoir la diététique et l’équilibre de la glycémie par un traitement approprié.
De même, l’infection en elle-même associée à d’autres symptômes tels que baisse d’acuité visuelle et œdème, déjà évoques ne justifie pas de maintenir une attitude insuffisamment efficace et potentiellement dangereuse sur la fonction visuelle.