MST:Evolution Phytothérapique de 2007 à  2011

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MST:le tube de l’été,d’après,l’article du Dr LARIVE.Chargé de cours de la Faculté de Médecine Paris-Nord.N°27.Plantes et Médecine .Juillet-Août 1987

29 Septembre 2015

chine

En reprenant les faits,il est apparû important de refaire une mise à jour sur un sujet particulièrement contesté. Ces Quinze ans peuvent paraitre courts mais devant les progrès phénoménaux apportés dans le traitement du SIDA ou HEPATITES B et C ou CHLAMYDIA,la logique est de revenir sur les fondamentaux.Bien qu’il existe des faits positifs d’expérimentations pharmacologiques en laboratoire,l’expérience récente passée ne peut occulter la Trithérapie dans le Sida,l’interféron dans les hépatites C et de l’espérance prochaine d’un vaccin anti-Hépatite C,anticipation qui permettra d’éradiquer cette pathologie potentiellement sévère(cirrhose et cancer hépatique),rejoignant la prévention de l’hépatite B,grâce à la généralisation vaccinale.D’après le communiqué du 09/08/2011 du Pr.Khalzman de l’hopital Pitié-Salpétrière(PARIS),les essais vaccinaux pourraient avoir lieu en 2012.

Mise au point

Il est apparu l’évidence d’ une surconsommation de médicaments, favorisé par l’accès aux soins mais aussi par la libéralisation de médicaments et de plantes.En matière d’automédication urologique et des MST,la difficulté pourrait être occultée devant la banalité des signes cliniques et de leurs récidives mais surtout par leur silence extrêment trompeur surtout dans le Chlamyadiae une des plus grandes causes de stérilité féminine et le caractère particulièrement dangereux du HIV,Hépatite B ou C évoluant à bas bruit ,imposant des stratégies basiques que représentent les consultations médicales.

Bien que souvent répété:

preservatif

1)il faut toujours privilégier l’usage du préservatif et ne pas hésiter de pratiquer des bilans sérologiques en cas de comportements à risque

2)Bien qu’une polémique se soit installée,il faut toujours une campagne de vaccination préventive de l’hépatite B et différencier la vaccination contre la Papilloma virus par la vaccin Gardasil et Cervarix et être sans doute être plus explicite.

3)Ne pas limiter arbitrairement l’âge d’un frottis cervical,l’expérience montre malheureusement le dévellopement de cancer chez des femmes jeunes qu’un dépistage de condylome ou de métaplasie différenciée aurait pû éviter.

4)Revoir le dépistage du col chez les femmes ménopausées oû on se retrouve confrontée avec une absence de bilan par manques d’informations et parfois une véritable mortification de fin de vie sexuelle.S’ils existent des signes urinaires ou infections récidivantes,il y a de fortes chances que le climat hormonal doit être revu,qu’il soit phytothérapique ou allopathique mais toujours médicalisé,en connaissant le piège majeur des cancers mammaires.

5)Revoir le dépistage des cancers prostatiques ,le PSA n’étant pas une valeur sûre,en sachant qu’un cancer évolutif peut avoir des taux de PSA normaux.Privilégier le toucher rectal et en cas de doute préciser le caractère non spécifique de prostatite chronique et ne pas hésiter de consulter en urologie même si les signes sont banaux et faussement rassurant par le viel adage”un urinaire le reste toute sa vie”

L’extrême banalité de certains symptômes ne doit pas faire baisser la garde.

S’il faut résumer la situation en 2011 en se référant au journal “Médecine ;De la médecine factuelle à nos pratiques;N°7.Vol.7/de septembre 2011” oû sont évoquées les difficultés et incertitudes ayant  pour but ou d’éviter l’évolution d’une lésion, ou de surmédicaliser des lésions pouvant régrésser spontanément,et d’avoir une information objective dite raisonnable.

col

1)Cancer du Col utérin:

-Le consensus 2001 de Bethesda  permet une lecture plus simple.Sensiblité de 0,32 à 0,98 selons les lésions et études et la spécificité de 0,4 à 0,83 du Frottis de Papanicolaou sont insuffisantes.

-L’évolution naturelle des lésions cervicales n’est pas uniforme,la probabilité de régression d’une lésion vers la normalité est de l’ordre de 30 à 50%

-Il existe une corrélation entre sévérité des anomalies cytologiques et la proportion de tests positifs pour le HPV à haut risque.Indicence de moins de 5% pour les femmes infectées par le HPV  16 dévelepperont un cancer du col.

-Les deux vaccins sont prophylactiques et non thérapeutiques.

-A partir de la lésion initiale,il faut plus de 10 ans pour arriver en nombre limité à un cancer invasif,d’oû le recommandation faite dans quelques pays de pratiquer un dépistage tous les 3 ans.en fait,il faut tenir compte de la maturité sexuelle,des facteurs de risques associée(Tabac) et des degrées de receptivité de l’information.

2)Cancer de la Prostate

-Quel est le seuil déterminant du PSA?Des cancers sont diagnostiqués avec un PSA inférieur à 0,50ng/ml.

-L’absence de preuve d’efficacité du dépistage(Etudes PLCO et ERSPC ).Une méta-analyse sur 300.000 patients a montré une augmentation de probabilité diagnostique de cancer sans effet sur la mortalité par cancer de la prostate ou sur la mortalité globale.On parle donc de rôle décisif médical,particulèrement médico-légal oû sont visées:

*Dépistage de cancer au stade localisé

*Eviter les nuisances des surdiagnostics

*Information objective et relation du couple médecin-malade

*Eviter les surenchères de dépistages non randomisées.

3)le Cancer du Sein

sein

*Nécessite un diagnostic précoce,repérer les patientes à risques,surveiller traitement hormonaux allopathique ou phytothérapique à forte composante oestrogénique et pris de manière débridée.Si le traitement phytothérapique soulage les désagréments des bouffées de chaleur,ils n’ont aucune action sur l’ostéoporose.S’il existe des risques potentiels mastodynies ou antécédants familiaux ou personnels suspects,ils doivent être écartés.

*il faut tenir compte de l’âge de la première grossesse(après 30 ans),traitement hormonal de la ménopause(déjà cité),le climat oestrogénique,l’alcool ,tabac et l’obésité.L’age moyen de diagnostic est de 61ans.les programmes de dépistages ont permis depuis 2004 de constater une diminution de la mortalité(surtout pour la tranche d’âge de 30-59 ans) de 20 à 17,4/100.000 avec projection en 2010 à 16,2.

*Il faut éviter les surdiagnostics et son corrolaire traitement lourd qu’un information objective peut diminuer.

*Un dépistage raisonné tenant compte du bénéfice-risque et évaluer les résultats réels.Cette problématique est constante et multidisciplinaire.

MST ,Préservatif

 

4)Problèmes des Hépatites B et C

*La bibliographie  permet  d’identifier quelques plantes définies  pour l’hépatite C:La Réglisse(Liu/Manheiman.Amerc.J;Gast.2003) voire le Chardon Marie pour les formes chroniques.Il faut être extrêmement prudent devant de telles affirmations,sachant que l’Interféron demeure le traitement référencé de l’hépatite chronique.

*Pour l’Hépatite B,le problème étant le passage à la chronicité nécéssite biologie et surveillance au long cours,sachant que particulièrement pour les hépatites du Sahel peuvent se greffer le cancer du Foie.il faut savoir,que peut se dévelloper sur les tourteaux de soja donnés aux vaches,un champignon carcinogène hépatique,ASPERGILLUS FLAVUS.

On cite dans les études ayurvédiques et africaines  l’effet bénéfique sérologique du genre PHYLLANTUS sur sur les hépatites B.Ces études déjà anciennes nécéssitent  une revisitation.D’autant que les études récentes de Xin-Hua et Chang-King du 03/2003 et Wang et Chang du 10/1995 n’ont pas montré de résultats significatifs face à l’interféron.De même les études chinoises traitant des compositions avec l’Astragale Membraneus,n’ont pas été suffisamment étayées.

Que ce soient le Chardon Marie(Syllibum Marianum),(contenant 70% de Silymarine),la Betterave Rouge (Beta Vulgaris )ou Chrysantellum Americanum,bien qu’ils agissent sur la protection cellulaire hépatique(Protocoles au C CL4),la prudence sera toujours de mise même si ces plantes apportent protection hépatique et confort.L’Artichaud doit rester une plante sur le même plan,bien qu’hépato-protecteur et cholagogue.

5)Problémes du CHLAMYDIA

Etant donné les risques de stérilité ,seul l’antibiothérapie du couple est de mise, avec contrôle bactériologique local et sérologique(genre Doxy ou autres) pendant deux semaines.D’autre part,le Trichomas parasite désagréable,souvent témoignage,de contages ou de défaut d’hygiène,est contaminé par le Chlamydia.

La stratégie est toujours de traiter en premier le Trichomonas.

Plusieurs plantes sont citées mais à action in vitro

*Ecorce de Holarrhena Floribuda(Afrique)

*Pulsatilla Chinensis/Coptis/Agrimonia Hairyvein de la tradition chinoise

*Il n’y a pas d’élément comparatif face au traitement classique et efficace type fasygine.Certains évoquent l’usage de teinture mère d’Ortie Blanche et huiles essentielles d’Origan ou Romarin.Il n’est pas décrit d’études comparatives donc  Trichomonas signifie usage de la Fasygine en local et per os.

6)La MYCOSE VAGINALE et BALANIQUE

mycose

C’est une plaie au sein du couple.il faut naturellement chercher un terrain favorisant type diabète et souvent s’attaquer à un foyer profond généralement intestinal justifiant un traitement per os de longue durée type fungyzone ou mycostatine, ou penser à une cause directe antibiothérapie ou lavages vaginaux intempestifs

a)Il est proposé des lavements vaginaux phytothérapiques,après avis médical,

*de décoctions de Souci,Alchemille,Jasmin ou

*mélange d’Absinthe,Jasmin,rhizome de Fougère et d’Aristoloche Clématitis

b)Les huiles essentielles sont proposées per os,en rappelant le caractère commun antispamodique,antimycosique,antibiotique et surtout sédatif et potentiellement épileptogéne.

Les huiles essentielles majeures étant Thym,Origan,Cannelle,Sariette,Girofle.

Les propositions les plus fréquentes dans les candidoses sont:Géranium,Melaleuca Alternifolia,Laurier,Citron(Citrus Limonum)Sauge(Salvia Off),Cymbopogon citratus(Citronelle)Ail,Cinnamomum Camphora

7)SOULAGER LA DOULEUR

douleur

Dans les vaginites et uréthrites:

*KHELLA:Amni Visnaga.En décoction,mais donne diarrhées ,nausées,somonolence

*Une Infusion traditionnelle associant

-Fleurs de Mélite,Aspérule ou Mélilot:30 g

-Fleurs de Bruyère ouUlmaire:20 g

-Feuilles de Piloselle:20 g

*Une Formulation modernisée:

-AUBIER DE TILLEUL:Décoction 40g/l ou Nébulisat de 2 à 3g/j

-PAREIRA BRAVA(Chondrodendron Tomentosum): 5 goutes de teinture mere dans 200 g de décoction d’Aubier de Tilleul

-Harpagophytum Procumbens:nébulisat de gélules de 0,25 à 0,5g

8)L’HERPES

 

Une calamité du couple justifiant souvent des traitements longs type Zovirax ou Zelitrex.

Il est légitime de proposer dans les formes bénignes les anti-viraux phytothérapiques

*Souci des Jardins(Calendula off):Infusion de fleurs mondées(10g/l)gélules de poudre 1 à 3 g/j;teinture-mère 20 gouttes 3 fois/j.

*Mélisse(Melissa off) infusion de feuilles 5g/500cc

*Menthe(Mentha Piperata) Infusion de sommitées fleuries 20 g/l ou nébulisat 3 g/j

9)Le STRESS

Il est quasi constant dans l’Herpés et pourront être proposé ,en tenant compte des interactions médicamenteuses:

*Millepertuis(Hypericum Perforatum) l’antidépresseur végétal

*Rhodiola Rosea:Immunostimulant,tonique et anti-stress,un progrès phytothérapique chef de file des Arialiacées anti-stress

*Ginseng variété Panax

*Eleutherocoque(Eleutherococus Senticosus) les  deux classiques Arialiacées immnunostimulants, tonique,anti-stress.

10)Le SIDA

La thérapeutique a considérablement changé l’avenir des patients,les protocoles deviendront moins lourds sous peu de temps et la Trithérapie est actuellement instituée précocément.et surtout depuis septembre 2015,AUTO-TEST VIH,permettant un dépistage précoce à domicile  et traitement avec confirmation tests Elisa 4éme génération et Western-Blot ,en cas de rapport suspect,s’engager en urgence à consulter dans les 48 heures pour instituer un traitement Pré-Diagnostique(PrP) avec surveillance sérologique trimestrielle.

Il faut dans tous les cas écarter les plantes ayant eu un aura thérapeutique démesuré,et il faut les citer car elles ne se justifient pas dans le SIDA:

  1. *Ail/Chardon Marie/Millepertuis/Sanguinaire/Buis/Curcuma/Echinacée/Lapatcho/Chélidoine/Aloes/Withania/Griffe du Chat/Guggul/Ginseng/Hydrastis/Maitaké/Shitaké/Astragale)Actractylodes/Andrographis/Tricosanthes/Asparagus Racemosa/Melaleuca/Hysope/Olivier/Sureau/Spiruline/Isatis/Losatum/Mélisse/Menthe/Neem.

help

 

La plupart des ces plantes ont été testées en laboratoire,certaines sont ou inéfficaces ou allergiques ou toxiques ou interférant dangereusement sur un traitement ou un médicament comme par exemple le Millepertuis ou Echinacée,pour ne citer que les plus en vues.

*Seules sont recevables certaines plantes,en sachant que certaines ont été commercialisées,comme l’Andrographis en Inde mais qui ne remplacent plus à ce jour les traitements référencés dans le SIDA.

*On peut citer avec les précautions d’usage les plantes reconnues comme actives:Aradiracta(le Neem),la Réglisse(Donnée en injectable en 1990)Asparagus,Melisse et Menthe,Atracdylodes(le Baizu) et le Ginseng un des grand produits des années 1985-1990,dans sa variété rouge semi-sauvage agissant sur les paramètres immunitaires et cellules NK(Etudes Japonaises).Cette racine était la seule référence avec l’AZT dont l’étude thérapeutique commençait.Les essais ont dû être stoppés devant la disparité des résultats cliniques alors que les tests biologiques semblaient engageant.Le principe de précaution et l’éthique ont donc été privilégiés.

Ce principe doit être la rêgle.

11) INFECTIONS URINAIRES et l’HYPERTROPHIE PROSTATIQUE.

 

Le problème essentiel est de combattre la chronicité.Une baie a fait son chemin:la CANNERBERGE,traçant la route de la thérapeutique récidivante au même titre que la BUSSEROLE,la BRUYERE,Pépins de COURGE et POTIRON,ORTIE.Elles allongent la liste des plantes efficaces urinaires et à effet prostatique que sont le SERONEA REPENS(Palmier Nain) et PYGEUM ou PRUNUS AFRICANUS mais par nécéssité ,ces deux plantes ne seront pas décrites(Voir Théme Hypertrophie Prostatique),ces deux plantes agissant clairement sur le débit urinaire et volume prostatique,l’infection urinaire  ou prostatite n’étant qu’une conséquence de la dystrophie prostatique,le caractère anti-inflammatoire du Palmier Nain et Prunier d’Afrique n’ayant pas été prouvé.

Il apparait assez fréquemment le terme diurétique qui est une banalité en phytothérapie,on aime à dire que toutes les plantes sont diurétiques,caractère à souligner en cas de pathologie cardiaque ou rénale.Il faut admettre que les paramètres électrolytiques sont souvent peu touchés et ces plantes actives sont rares.

Attitudes phytothérapiques.

1)Chez le femme,outre les problèmes gynécologiques infectieux ou locaux favorisant la propagation bactérienne,il faut toujours penser au facteur de l’imprégnation insuffisante hormonale:

-Revoir la contraception:la contraception végétale avec le Lithospermum est inéfficace,le Zoapatle Guatemaltèque, Tomentonea Tomentosa est efficace mais n’est pas dans notre pharmacopée.et le composant actif n’est pas stable.

-Revoir le traitement de la pré et Ménopause;avec toujours l’arrière pensée ostrogénique,il est loisible de conseiller des cycles artificiels avec

-Huile essentielle de Sauge les 10 premiers jours

-Association Grémil et Gattilier,les 20 derniers jours.Cette séquence donne souvent des résultats satisfaisants ;Parfois l’Alchemille peut être associée surtout si règles douloureuses

.Agir sur la Chronicité des Infections Urinaires et libérer l’Hypertrophie Prosatique facteur d’infections d’une vessie  de lutte ou une uréthrite postérieure.

Il faut insister qu’une phytothérapie bien menée n’agit que sur la prévention des infections récidivantes et  leur chronicité.Une infection urinaire doit être considérée comme une pathologie à incidences vitales et traiter un train fébrile urinaire ou  son expression brutale urologique prostatique fébrile et dysurique par des plantes contenant de l’Arbutine ou par des huiles essentielles doit être considéré comme inapproprié et risqué ,une complication telle une pyélonéphrite peut engager le pronostic vital.

L’incidence en urologie de la phytothérapie ne se conçoit que dans l’objectif de moindre fréquence de la chronicité et de diminuer l’antibiothérapie et ses résistances.

OBJECTIF ANTI-INFECTIEUX REACTUALISE DES MST ET INFECTIONS UROLOGIQUES

alambic

Il faut insister et répéter des évidences,Bis Repetita Repens.

*En cas de vaginites ou uréthrites reconnues:

-Gonococcie

-Chlamydiae

-Staphyloccoque dorée

-Trichomonas;

+Toutes nécéssitent une antibiothérapie spécifique et adaptée.

*HIV,la Trithérapie spécifique

*Hépatite B et C ,évoluant vers la chronicité justifiant bilan hospitalier(Ponction Biopsique Hépatique,Contage sérologique viral,Anti-Corps) conditionnant la prescription de l’Interféron ou Ribavizine.

LES TRAITEMENTS ANTISEPTIQUES

 

Il s’adresse aux infections chroniques,peu sévères type à  Colibacilles.

1)LES HUILES ESSENTIELLES

Déjà définies : les huiles majeures,type Thym,Sariette,Origan,Cannelle,Girofle.Un aromatograme type antibiogramme définissant l’huile appropriée type majeures,moyennes ou faibles.La Cannelle ne doit pas être associée avec les autres huiles essentielles.

Le traitement doit se faire de manière courte et  discontinue.Ceci pour deux raisons:

*Les huiles essentielles ont un effet cumulatif,donc avec augmentation de l’effet de sédation voire épileptogène,particulier à Melaleuca Alternifolia.

*Diminuer la prescription des antibiotiques et de leur résistance de plus en plus rencontrée

LES PLANTES A TROPISME UROLOGIQUE et des MST

Elles sont au nombre de CINQ

-CANNEBERGE

-BUSSEROLE

-BRUYERE

-ORTIE

-CITROUILLE

cannaberge

 

CANNEBERGE,VACCINUM MACROCARPON

La baie du Cranberry est thérapeutique et complément alimentaire.

* Ses Flavonoïdes(Anthocyanine;Flavonols;Proanthocyanes) empèchent l’adhérence des colibacilles à l’épithélium du tractus urinaire.Il n’agit pas sur les infections aigues(Raz/Chazan.2004)

*Sa valeur antioxydante est reconnue,avec prévention des maladies cardio-vasculaires(Agit sur le HDL.Cholsetérol) et maladies de la sénéscence type Alzheimer(qu’il faut prouver).

*Des études in vitro montre une action anti-cancéreuse pour colon,sein,prostate).(Neto/Amoroso.Mol Nut;Food.2008)

*on lui porte une action sur la plaque dentaire.Toutes ces allégations justifient des études plus larges.

Interactions Médicamenteuses de la Canneberge

Avant tout les Anti-Coagulants(Grant.2004/Suvama;Pirmohamed.BMJ.2003)

 

BUSSEROLE ;UVA URSI

Son action antiseptique urniraires  est dûe à l’Arbutine mais son indication dans les infections aiguës n’est pas légitime.

Son tanin astringeant provoque nausées et vomissements.

Elle est donnée en infusion seule ou associée avec la Bruyère (qui contient également de l’arbutine)

 

LA BRUYERE,CANULA VULGARIS

On lui confère des actions Antiseptique,Cholagogue,Diurétique,Anti-Rhumatismale et même une action sur l’insomnie.

Arbutine,Tanin,Flavonoïdes de la Bruyère ne se révèlent pas supérieurs formellement à la Busserole.

 

ORTIE,URTICA DIOCA

Elle est avant tout Antalgique et Anti-Inflammatoire.

*Parties Aériennes

L’Escop a souligné la qualité anti-inflammatoire  des parties aériennes ,particulièrement dans les infections urinaires et calculs urinaires

*Les feuilles sont réservées à l’Arhrose et ses poussées mais les études randomisées sont faibles(Phytomedecine.14.06.2007.Chrubasik.).L’action des feuilles seraient supérieures au ciclofénac.Posologie:infusé de 2 à 5 g ou comprimés de 3 à 700 mg troisfois/j.

*L’inovation de l’Ortie est avant tout l’ utilisation de la Racine .dans l’Hypertrophie Prostatique.

-Souvent associé avec: le Palmier Nain(1320 mg)+Ortie(240 mg).Composition efficace en 24 semaines(2080 cas) et action comparable à la Finastéride(Urologe.07.2004/Koch.08.2001)

-L’Ortie seule a été utilisée seule sur 15.000 patients(Universty Exceter.1996/Phytomedecine.08.2007)

-Ortie ,300 mg,et Pygeum,Prunus Africanus,200 mg dont les études demandent  une confirmation d’action prostatique

-L’Ortie seule est un classique du traitement de l’ENURESIE de l’enfant.

Reactions Secondaires:

*La racine diminuerait la libido et facteur d’impuissance.

*Hypoglycémiante,Hypotensive,Anti-Agrégat plaquettaire:associations avec des traitements de même nature non recommandées.

 

LA CITROUILLE,CUCURBITA PEPO

Pépins de Courge et Huile de Pépins de Courge sont utilisés en urologie.Dans la même famille,La Citrouille présente un intérêt convergeant.

La Citrouille est potentiellement Allergisante

Chimie:

*Stéroïdes,Phytostérol,Acides gras(Acide Linolénique:50%,Acides Apla.Linoléique:12 %

*L’huile est utilisée dans l’hypertrophie prosatique à la dose de 620 mg

*Citrouille et Courge sont Hypoglycémiant,contiennent du Fer,Cuivre,Vita.B2,B5,B12,Vit.C

*La Courge est considérée comme un ANTI-OXYDANT à visée cardiovasculaire par son BETA.CAROTENE,le CAROTENE est classiquement anticancéreux.

*Surtout LUTEINE et ZEANTHINE agissent sur l’oeil:Macula et Rétine(Suzuki.09.2002/Ylonen.06.2003)

 

La CITROUILLE est reconnue par son action sur l’Hypertrophie Prostatique mais avec peu d’études d’envergure alors que l’association CITROUILLE et PALMIER NAIN donnent des résultats positifs(Mark.2000)

Les graines dosées à 300 mg n’agissent pas sur le volume prostatique mais sur l’INFLAMMATION(Friederich.Theurer.08.2000)

Que se soient Citrouille,Palmier Nain,Prunus Africanus,Ortie,pouvant rivaliser avec les alpha-blocant urinaires,l’essentiel est de retarder l’écheance chirugicale et accidents prostatiques,infections ou rétentions,destructions du détrusor de la vessie.

Dans tous les cas demandez un avis médical.

Enfin de compte si on se référe au Journal “Le Monde “du 12 Janvier 2022 les leçons ,conférence ,mises en garde ont été hélas non ecoutés “,Inquiétante flambée de MST che les jeunes mettant en cause le relachement des dépistages des MST durant la crise sanitaire  de la pandemie  COVID-19 de 2019 à 2022″.La pandémie est trop souvent mise en cause,dans la plupart du temps il s’agit ou ignorance ou négligence.Dans certaines facultés on atteint des taux de 60% des personnes dépistées contaminées à Chlamydia,( Jerome André Directeur de HF prevention)d’expression silencieuse  ou ,maladie souvent ignorée .Florence Lot de la direction des maladies infectieuses  de Santé Publique (SPF) évoque” que les Infections Chlamydia et gonocoque sont en progression depuis 2000 “.Selon SPF de 2007 à 2019 le nombre de diagnostic à chlamydia à augmenté en,progression plus marquée ,chez les femmes  15 à 24 ans de 41% et de 15 à 29 ans de 45% chez les hommes ..Le nombre de diagnostic  de gonocoque à augmenté de 21 % durant la même période

Le probléme essentiel est le manque d’education ,le défaut d’usage du préservatif  et une absence totale de surveillance et d’examens surtout chez les nombreux patients ayant plusieurs partenaires multipliant les contaminations

Education  parentale, à l’école ,lycées et rappels médiatiques sont toujours à l’ordre du jour.

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