Flavonoïdes,et Cancer du Sein

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Flavonoïdes ,et Cancer du Sein

14 Avril 2022

1)Métanayse de 21.852 femmes en 1990 avec questionnaire.Revue de détalis en Décembre 1999 sur 209.354 femmes et 179 cancers.La soupe Miso et Isoflavones sont associées à une diminution du risque de cancer du sein. J. Nat.Cancer Inst .2003 Juin .18,95(12) 906-13 Yamamoto,Sobue,Koboyashi,TsuganePetite-danseuse-en-cours-de-prparation-ConvertImage

2)Soja,Clou de Girofle ,isoflavone et Cancer du sein

Métanalyse sur 4179 publications,131 articles:40 randomisés contrôlés,11 non contrôlés,80 observations.PLOS One 2013 Nov.28,8 (11)e81968. Fritz,Seely,Flower,Skidmore,Fernandes,Vadeboncoeur,Kennedy,Cooley,Wong,Sagar,Sabrin

,Fergusson:le soja peut être associé avec une baisse du risque de cancer.Le Soja n’a pas d’effet oestrogénique,et il n’y a pas d’effet délétaire sur les cancers du sein survivants.

3)Métananlyse sur  9513 cas et 181.906 contrôles.Effets positifs sur la diminution du risque de cancer par les flavonols et flavones des femmes en post-ménopause.PLOs one 2013;8(1) e 54318.Hui,Qi,Qianxiong,Xiaoli,Jundong,Mantian

                                        Mise en Garde

Des études en apparence engageante justifient des éléments qui peuvent être comparés

1) Grossesse Précoce (14 ans) ou tardive(55 ans) , Nullipare,Ménopause tardive

2)Tabagisme et Alcool (risque X1,2:2 à 10 gr  d’alcool/j en ménopause).Les métastases pulmonaires du cancer mammaire sont multipliées  par 1,96, chez la fumeuse (Breast Cancer Chest.2001.Murin,Enciardi)

3)Hormonothérapie,Effet PROTECTEUR la LACTATION

4)Antécédents familiaux

5) Obésité,antécedants de mastodynie,adématose mammaire

6)Les modes de vie et alimentaire (alcool et acides gras)sont-ils comparables?

7)Problème récurrent du dépistage généralisé par mammographie qui a permis d’améliorer le dépistage et traitement plus  précoce,

8)Le type cellulaire,et particulièrement facteur génétique BRCA 1 et 2 (cause de 5% des cancers mammaires totaux) qui a 80% pourront développer un cancer mammaire après 70 ans.il faut savoir que le tabac protégerait contre le cancer familial de  près de 50% Hoffman,Kleihues,Lena,WHO Juin 1998/Morenne.Penault,Loiren Aagaro,Salmon 2008).Mais  ce fait,malheureusement hativement développé ne doit pas faire oublier le caractère néfaste  et catastrophique du Tabac et non  une hypothétique protection des cancers génétiques mammaires,(Effet anti-oestrogénique du Tabac,ou   difficulté de la lutte contre l’addiction féminimine  qui serait en relation avec les neurotransmetteurs à sensiblité oestrogéniques,dopamine et surtout sérotonine)

Rappel de la relation du Tabagisme Actif  et Passif et Cancer du Sein

(Genève 1992-1993.Morabia,Berstein,Héritier,Khatianian,Luong 1996):

*Jamais Actifs 25 cancers sur 243 personnes

*Passif Cancers:94 cancers  sur 379 persones

*Ex-Actifs 58 cancers sur 168 personnes

*Actifs à 1,9 cigarettes/j Cancer 10  sur 76 personnes

*Actifs 20-129 cigarettes/j 25 Cancers sur 105 personnes

*Actifs Plus de 20 cigarettes/j 13 cancers sur 155 personnes

Les chiffres sont sans appel,cancer mammaire ,troisème cause de mortatilté des cancers,11.500,après poumon et colo-rectal en 2011(voir www..invs.santé.fr).Voir les statistiques Tabac et Cancer dont celies du Sein :Etude IARC 2002,INCI 2004

Surtout,les argumentations doivent être statistiquement irréfutables,les études   sur  une supplémentation  vitaminique ou anti-oxydants sur la population en terme de mortalité globale ou prévention du cancer du Poumons, montrent que rien n’est acquis alors les anti-oxydants sont expérimentalemnt engageant.le Cancer du Sein demande le même principe de précaution

a)Une étude globale sur la supplémentation des anti-oxydants pour la prévention de la mortalité a été faite sur des sujets sains et malades,d’après une revue de détail de Cochrane,Medline,Embase,Lilacs Science Citation index expand et Conference Citation index-Science de fevrier2011,in Cochrane Database SysT;Rev.2012Mars 2012;3:CD007176/Bielakovic,Nokolova,Gluud,Simonetti,

Eudes de Béta-carotène,VitA .Vit.C;Vit E,Selenium,

Sur 78 essais avec 296.707 participants incluant 56 essais incluant 244.056 à bas risque.36 essais inclus 215.900 en bonne santé.80.807 ave des pathologies variées.Moyenne d’age de 63 ans.Durée des supplémentations variant de 28 jours à 12 ans (moyenne 3 ans).la mortalité n’a pas été diminué de façon significative sur les groupes traités randomisés et même la mortalité élévée  est présente dans le groupe de 56 essais à bas risque. et recevant des anti-oxydants.

Bien qu’il existe une certaine hétéogénéité que ce soit en supplémentation primaire ou secondaire les calculs montrent:

Le Béta-Carotène et Vitamine E semblent accoitre la mortalité  ansi que les hautes doses de vitamine A

La prévention primaire secondaire ou primaire en anti-oxydants n’apporte aucune évidence ,le sélénium en particulier.

Cette introduction permet malgré son aspect global et hétérogène de poser la légitilmité d’une supplémentation en anti-oxydants.

b)Une autre étude a été pratiquée sur la prévention du cancer du poumon de personnes en bonne santé.Cochrane Database Syst.Rev.2003(2)CD 002141/Caraballoso,Sacistan,Serra,Bonfill;

Est-ce que les fruits et légumes contenant du Béta-carotène abaisse le ratio de cancer du POUMON?.

Sur 4 études de 109.394,deux étude sur fumeurs,un groupe exposé à l’amiante (Abestose) et deux études sur sujets sains.Un groupe ne connaissant pas ses facteurs de risque ont été inckus aux deux essais..Le Béta-Carotène a été donné soit seul ou combiné avec Alpha-Tocophérol,un groupe seul avec Alpha-Tocophérol.

Pour le groupe recevant le supplément vitaminique mais ne connaissant pas leurs facteurs de risque, ne montre pas d’effet reconnu ou visible

Dans les 3 autres groupes il existe un risque de cancer du poumon statisquement  non significatif et de mortalité avec le Béta-Carotène seul.,et dans des groupes à risque de cancer.

 Le Béta-Carotène avec Rétinol accroit significativement le risque de cancer du poumon. chez les personnes à risque et mortaité.

Une seule étude assoçiant Béta-Carotène et Alpha-Tocophérol,chez des personnes à risque montre une incidence  de cancer statisquement  élévé mais non significative

Ainsi,on ne peut pas recommander Alpha-Tocophérol,Béta-Carotène,Rétinol ,seul ou en combinaison pour prévenir le cancer du poumon.

FLAVONOIDES,SOUS CLASSE DE FLAVONOIDES ET RISQUE DU CANCER DU SEIN

Cette étude est interessante sur plusieurs points:

1)Confirmation d’une Diminution du Risque du Cancer du SEIN

Chez la Femme POST-MENOPAUSEE Avec FLAVONOL et FLAVONE

2)Difficulté de faire des Etudes comparatives,les facteurs de risque ne sont pas toujours clairement identifiée

3)Absence de Projection Préventive,résultats du manque de différentiation hormonale et histologique.Quels sont les types de cancer les plus visées, à priori hormonaux non repondants,selon les faits cliniques.

4)Tabac et Alcool auraient dû être compris dans les études,leur présence est disparate..

Aspects Restrictifs de l’Etude.

Bien que le “terme de métaanalyse” soit dicté par les auteurs Hui,Qianyong,Xiaoli,Jundong,Mantian /Plos One 2013,il semble que le terme ne soit pas adapté car les 16 études  ne présentent pas de critère d’inclusion homogène:Alcool est cité trois fois ,le tabac 7 fois;(Alors que son rôle de co-facteur est reconnu) Taux en flavonols ou flavonoïdes en concentration variable et non superposable à un apport alimentaire référencé, et  deux fois apports vitaminiques.

Une fois hormone substitutive,pas de nullipare,par contre pré-ménopause et post-ménopause bien distinguée.

Apport Alimentaire en Flavonoïdes

1)Flavonols:Mercetine,Kaemferol,Myricétine,isorhamine .Dose moyenne de 12,gr /j apporté par Iognon,Broccolis,Thé, fruit

2)Flavonones:Lutéonine,apigénine,Tangérine:Dose moyenne 1,69 gr/j .Apporté par persil,celeri,Camomilie

3)Flavanone ;naringérine et Hesperiétine .dose14,Gr /j apporté par orange et Raisin

4)Anthocyanidine:Cyanidine,Delphine,Pelorganidine,malvidine:dose 3,1 gr/j apporté par Baies rouge et bleu,cranberry

5)Isoflavone:Génistéine,Daidzénine,glycétéine  apporté par Soja (Fermenté,tofu,miso etc;;)Dose 1,2 gr/j aux USA,25-30gr en Asie.

 les Etudes Cliniques montrent un différentiel  entre Apport compté et apport global estimé

Wang (2009) 1997-2007/;1331 patients;Flavonol;19,13 gr

Arts IXW (2002)1986-1998./1063 patients.Flavanol 1,04 gr

Adebamow(.1991-1999)./766 patients Flavonol 1,08 gr gr

Kneft(2002)1967-1994 /127 patients Flavonoïdes total 1,22 gr

Goldhom (1998).1986-1991 /605 patients Total flavonoïdes 1,02gr

Kneft (1007)  1967-1991/ 76 patients.Total flavoniïdes 0,72 gr

Luo(2010) 1997-2004 /patients 352-706. Flavonol:1,04,Flavanal 1,12

DAI (2002) 1996-1998;/ 250-280 patients.Flavone 1,04

Luisa(2008) 1994-1996; /Patients 141.Flavanol 27,8 Flavone 2,5

Fins BN 2007 (1996-1997) /patients 1334 .flavonal 7,9?flavonol 9,68,Flavone 0,89

Bossetti(2005)1991-1994 /patients 2569.Flavonol 18,6,Flavone 0,81

Perterson (2003).1989-1991/patients 820-1540.Flavool 0,95,Flavane 0,81

Wang(2009) 1995-2007/patients 1351 Flavonoïdes19,13

ArtICW (2002) 19986-1998/patients 1069 Flavane Ol 14,18

Moyenne des Produits Utilisés en Préménopause et Post-Ménopause

 Flavonol  Préménopause O,92,Post-menopause:O,92

Flavone Préménopause O,88,Post ménopause 0,88

Flavane 3 Ol Préménopause 0,96,Post -Ménopause 0,;90

Flavane Préménopause 0,97,Post-Ménopause 0,94

Dans l’ensemble le taux de flavonoïdes requis est dans une proportion parfois de 1 à 10 par rapport  aux Fruits et Légumes..la différence entre les dose requises entre post-ménopause et pré-ménopause est faible,faisant préssentir le caractère hormonal dans les risques du cancer et qui prévisible chez les nullipares.

Il n’est pas évoqué dans les études des facteurs de risques oetrogéniques du Soja sur les terrain à risque.

Le fait important est de reconnaitre l’effet des flavonoïdes sur assoçiation Cancer du Sein en Post-Ménopause et la part de flavonoïdes

1)Il n’y a pas d’effet statisquement notable malgré l’hétérogénéité des  sous-classes moléculaires.

Le risque de cancer du Sein décroit en cas de prise importante de FLAVONOLS et FLAVANONES.

Cependant il n’a a pas d’assoçiation significative avec FLAVANE -3 -Ol,FLAVANONES et ANTHOCYANINE. et cancer du sein

 

2) Il y a une assoçiation SIGNIFICATIVE avec l’Assoçiation de FALVONOL,FLAVONONE,Flavan-3- Ol avec la réduction du risque de cancer du sein. en post-ménopause et non en pré-ménopause.

Le RISQUE décroit de 12 % avec le  FLAVANOL,17 % Avec  la FLAVONONE

Le statut ménopausique contribue à une assoçiation entre flavonoïdes et cancer du Sein(type dérivés du Soja).Cependant,il existe une hétérogénéité des études entre post-ménopause et Flavonol et Flavones mais ,il n’y a pas pas d’assoçiation entre FLAVANONE et Cancer du Sein

Même si les résultats apparaissent engageantes,il doit être clair que la prévention des cancer par les flavonoïdes est  surtout montré en test animaux et cultures cellulaires.Les essais,appelés honorifiquement métaanlyses montrent avant tout le caratère hétérogéne de cohortes et du manque de details sur les risques potentiels hormonaux,tabagique et alcoolique.Les apport en polyphénols flavonoïdes nécécssiterait une approche beaucoup plus élaboré d’autant que les effets des flanonoïdes sur l’hormonologie ovarienne n’est pas encore aboutie.Ce qui est sur c’est que les isoflavones ont les mêmes chimiorecepteurs oestrogéniques et qu’un principe de précaution doit demeuré.La chimioprévention par les flavonoïdes montrent des variabilité individuelles,invitant à un ellargissement des études même si l’on sait que les flavonoïdes sont anti-oxydants,anti-prolifératif,antiangiogénique,inhibiteur des cytokines et facteurs de croissance

Les études sur ménopause et Soja,Soja et cancer montrent qu’il n’y a pas de réduction sigificative de cancer et consommation de soja (Nisho.2007).Par contre expérimentalement l Géneistine augmente la prolifération des cellules cancéreuses du sein et croissance des tumeurs mammaires dépendantes chez la rate ovariomectisée(Halferich 2008/Taylor 2009).Il n’y a pas d’augmentation du cancer du sein ou de l’endomètre en consommant des phytoestrogènes (Tempfer 2009).mais les études continuent et sont hétérogénes  et le principe de précaution demeure,en cas de doute s’informer auprès de l’ANSES (2011).

Les flavonoïdes ne peuvent être pris pour l’instant comme un modèle unique  préventif du cancer du sein.Il faut impérativement revaloriser les campagnes de sensibisation cliniques et dépistage mammographique,d’autant que le suivi d’une population nordique a montré une incidence et mortalité accrue du cancer du sein de 1964 à 2003, 79 %  % de  survie à 5 ans au Danemark,dans les autres pays la survie s’est accrue de 20-30 % à 10 ans.Ce cancer est toujours une cause nationale oû apparaissent toujours des facteurs de prévalence sur lesquels nous avons insisté:Alcool et Tabac

Trends in survival of patients diagnosed with breast cancer in the Nordic country 1964-2003 followed up to the end of 2006/Acta Oncol.2010.Juin;49,(5)624-31 Tryggvadottir,Gislum,Bray,Klint,Hakulinen,Storm,Enghlom.

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