Asthénie

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L’ASTHENIE

Ou

FATIGUE CHRONIQUE

29 Septembre 2015

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L’asthénie est un état durable, à différencier de la fatigue réversible mais dans tous les cas il s’agit d’un euphémisme. L’asthénie étant une boite de pandore pouvant témoigner d’une affection évolutive.

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Dans l’asthénie chronique ou fatigue chronique du monde moderne, elle peut s’intégrer ;

  1. Comme une fatigue pénible mal vécue sur le plan physique, moral (moral dans les baskets).

  2. Le monde est sur le dos, pesant dès le matin entravant les efforts et bien sur réclamant le repos, la fatigue rend insupportable et insomniaque.

L’asthénie où fatigue chronique est un symptôme qui peut s’intégrer dans un contexte clinique

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  1. De stress, d’épuisement professionnel, de choc psychologique

  2. Etat d’angoisse

  3. Dépression, adynamie, pas d’anticipation.

  4. Insomnie, mais il faudra toujours chercher une cause favorisante tel que :

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  • Amphétamine

  • Prise de toxique

  • Drogue psycho active

  • Café

  • Alcool

  • Ou suractivité sportive sans temps récupération

Dans tous les cas il faudra éliminer des affections profondes non exprimées ou un état fébrile évoluant à bas bruit qui est du ressort du professionnel de santé.

La fatigue moderne chronique du monde moderne est vécue comme une réaction au stress ou de conflit ou un sujet engage sa personnalité psychique et somatique.

Par le passé on parlait de pseudo névroses de situation, où les situations de fatigue tiennent plutôt à un mode de vie personnel. Ce mode de vie qui donne un sens à la vie est conforté dans la personnalité du patient.

Cette mise en situation engendre une fatigabilité nerveuse, une particulière sensibilité à un stress donné avec trouble de l’adaptation, d’autant plus marqué qu’il existe une sensibilisation antérieure.

Très rapidement des signes cliniques de cette véritable addiction de l’environnement vont s’installer de façons lentes et progressives des symptômes cliniques associant ;

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  1. Fatigue matinale avec sommeil non récupérateur

  2. Anxiété, désintérêt ou colère

  3. Céphalée frontale

  4. Boule dans la poitrine, dans la gorge, dans le ventre

  5. Défaut de concentration, intolérance au bruit

  6. Perte de sommeil et réveil nocturne

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La fatigue moderne chronique est une exposition chronique au stress que l’on ne doit pas assimilée au phénomène d’épuisement professionnel ou burn out15137422_378160645857542_9165220671550175221_o

L’exposition au stress comporte un risque élevé de syndrome métabolique. Le lien du stress et de pathologie coronarienne est connu, mais biologiquement il n’était pas strictement formalisé.

Apres un suivi de quatorze ans sur 10308 fonctionnaires (parue dans BMJ janvier 2006), il a été permis de retrouver un syndrome métabolique en mesurant ;

  • Tour de taille

  • Triglycéridemie

  • HDL cholestérol

  • Pression artérielle

  • Et glycémie

Les conclusions ont été les suivantes ; plus l’exposition au stress est importante plus le risque métabolique est élevé, l’association est dose dépendante.

Les sujets exposés plus de trois fois au stress ont un risque deux fois plus important d’avoir un syndrome métabolique.

L’étude a cherché à déterminer l’effet direct du stress chronique sur l’insulinodépendance, la tension de repos, le métabolisme des lipoprotéines et de savoir également s’il s’agit d’une action via le système nerveux central et activité neuroendocrine.

Il peut paraître paradoxal de quantifier le syndrome métabolique en se basant sur le stress sans en définir les contours et sans définir les populations à risque, leurs antécédents familiaux ou sociaux et leurs modes de reponse au stress. Car le stress rappelons-le est un phénomène biologique normal à toute agression.

Si ce stress est dérégulé, il entraînera à long terme des pathologies.

Cette régulation a été anticipée depuis de très nombreuses années, et en particulier il faut insister sur le caractère multifactoriel gérant la situation de stress.

Depuis les années soixante on sait qu’il existe le système réticulaire activateur qui est un réseau situé à la base du cerveau en rapport avec l’hypothalamus, grand ordonnateur hormonal.

Les cellules du système réticulaire sont chaque une d’entre elles excitées par une large variété de stimuli. Elles sont stimulées par des systèmes aussi différents que la motricité volontaire, le cortex sensoriel ou le métabolisme de base.

On lui connaît un rôle essentiel dans le maintien de l’activité de l’éveil et de la propagation des réactions nécessitant une adaptation nouvelle de l’organisme.

Le système réticulaire renforce l’éveille et la perception et il est prolongé fonctionnellement par le système sympathique, ce qui expliquerait ses effets positifs sur le métabolisme énergétique cellulaire.

L’intervention du système réticulaire activateur permet de comprendre la relation entre exercice et fatigue.

Le système réticulaire a un rôle dynamique, il active et coordonne la libération d’énergie de telle sorte que l’exercice musculaire puisse se référer au bon rythme, c’est un gestionnaire de l’énergie.

L’action du système réticulaire agit de concert avec le système orthosympathique dans une même direction de mobilisation du métabolisme énergétique qui est coordonné entre toutes les parties de l’organisme.

On se retrouve ainsi dans un circuit métabolique de dépense et de réserve, c’est-à-dire état catabolique hormonal et métabolique et de repos un état de réserve dit anabolique.

La fatigue s’insérant dans le cercle anabolisme et catabolisme.

Cette situation a été décrite dans les années soixante par le Dr Bugart qui en parlant de la régulation de ce catabolisme parlait ;

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  1. Pour le travail, une situation de catabolisme où l’organisme contracte une dette en glucide, protides et lipides et ainsi qu’en médiateurs hormonaux, tel que les catécholamines

  1. La fatigue s’intègre dans un état catabolique avec fonte musculaire et asthénie

  1. Au contraire, le retour à la normale par la réparation de la fatigue on obtient un état de réserve dit état anabolique.

  1. Ainsi la fatigue moderne, nerveuse s’oppose à la fatigue musculaire où on introduit ainsi le concept de stress, qui entraînent un état de surcharge alimentaire, catabolique avec augmentation du travail, hypertension artérielle accumulation des déchets anaboliques, qui en association avec une hypertonie sympathique ou dystonie neurotonique, fait le lit de véritables pathologies tel que hypertension, diabète ou hypercholestérolémie.

Il peut paraître curieux que dans les études modernes on minore l’importance de la régulation par le système nerveux central.

Dés les année 1960 Alexander ou Mirsky, ont anticipés le rôle pervers d’un stimuli nocif au niveau du cortex cérébrale. Zone de conflit qui par voie hormonale réflexe agit sur l’hypothalamus et la glande hypophyse, et réagissant eux-mêmes sur la surrénale qui secrète des corticostéroïdes qui ont un rôle important dans le syndrome d’adaptation ou dans les troubles d’adaptations.

Concept qui rejoint le problème de la déperdition d’énergie en terme catabolisme ou anabolisme, cité par le Dr Bygart

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Ces auteurs font remarquer outre l’impact direct du stimulus nocif sur l’hypothalamus mais aussi par le système nerveux sympathique qui aborde l’hypothalamus et également aborde les glandes corticosurrenales.

Il existe donc bien une dysrégulation du message au niveau du cortex cérébral, qui induit un dysfonctionnement du système nerveux sympathique, et en conséquence une perturbation des sécrétions des glandes hormonales, secrétant des hormones agissant sur le métabolisme glucidique, lipidique, où autre.

Mais malheureusement le système de régulation n’est pas aussi simple, si on ne se réfère pas à la notion d’horloge cellulaire qui est rythmée selon un rythme circadien de type sinusoïdale, qui passe par des variables avec des pics d’action et des seuils liminaires qui varient dans la journée, dans le mois ou dans l’année.

Cette régulation cellulaire de l’horloge interne et valable pour les sécrétions hormonales mais aussi pour la sensibilité à la douleur, l’attention cérébrale, l’aptitude au calcul.

Au niveau hormonal, il faut savoir que les taux de cortisols sont élevés entre février et mars. La testostérone est élevée en septembre et octobre et l’on constate également que l’activité sexuelle et surtout plus élevée entre septembre et octobre.

Ce qui doit nous paraître normale puisque dans le règne animal les gestations des petits et la procréation se fait en avril, mai, et les petits naissent, après l’hiver, pendant les périodes propices à l’élevage.

L’homme animal de civilisation qui est toujours tenté par une activité sexuelle et tout de même régulé au niveau hormonal de la même façon que dans le règne animal.

Par ailleurs la pression artérielle systolique et plus élevée vers 18 heures, la pression diastolique entre 19 heures et 20 heures.

Ainsi si l’on veut optimiser une action ou donner un médicament sans des effets pervers, il faut respecter le rythme circadien que l’on peut mesurer simplement par la température de la peau, le temps de sommeil et la prise de pression artérielle.

La fatigue est donc le résultat de composant multifactorielle ou la désinhibition ou dysrégulation encéphalique est le lien essentiel. S’il faut parler de cadences infernales d’heure de trajet insupportable ou d’informations agressives engendrent le stress, il faut également parler de sujet à horloge circadienne différente qui ne sont pas en phase avec l’horloge des temps modernes.

Il est des sujets à sommeil, court, des sujets à sommeil long, des sujets du matin et d’autre du soir. Ils ne réagiront pas de la même façon face à une situation donnée et ils auront une réaction sur un même thème des réactions physiologiques non identiques et cette réaction non identique sera une réaction physiologique qui sera une réaction de stress inadapté, déséquilibré entraînant une pathologie

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Par ailleurs, il est important de savoir que l’alcool a une action directe désinhibitrice de dysrégulation de l’horloge interne cellulaire. C’est dire que devant toute personne ayant un état de stress permanant ou de fatigue chronique non expliqué, ou il s’accumule, il faudra toujours éliminer un alcoolisme latent ou évident qu’il faudra traiter.

Dans tous les cas s’il faut traiter les surmenages psychosensorielles affectifs avec sensation de dépassement, surmenage intellectuel il faudra surtout remettre en phase, resynchroniser la personne en stade de fatigue chronique.

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Pour conclure sur l’horloge interne, il faut savoir que les études de Rheinberg ont anticipés le problème de la chronobiologie qui s’est écarté de la pharmacodynamie mais appuyant sur le thème de la sensibilité et de l’heure du traitement que l’on doit donner a un patient.

Cette chronobiologie avec son impact thérapeutique a été surtout marquante dans le traitement de certains cancer et en particulier dans la leucémie.

Il semble également important de souligner que certaines hypertensions peuvent être traitées de façon différente en se modulant sur les variations journalières hautement prévisibles chez un sujet stressé.

Biologiquement chez un fatigué chronique sont mobilisés les hormones glucocorticoïdes, les catécholamines, les hormones anabolisantes et sexuelles baissent.

Il existe un hypercorticisme de fait, la réparation de la fatigue se manifestera par un abaissement du taux des hormones protido-catabolisante et augmentation des hormones protido-anabolisante.

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Outre les manifestations du stress qu’il faudra combattra on pourra biologiquement trouver des symptômes du stress avec ;

  • élévation des lipides

  • mobilisation des glucides hépatique

  • baisse de l’insulino sécrétion

  • augmentation des hormones hypophysaires, des hormones thyroïdiennes

  • stimulation des glandes surrénales

  • des systèmes de coagulation

On peut par expérience dosée les effets biologiques du stress ;

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  1. le discourt en public éleve surtout l’adrénaline, c’est un stress passif faible

  2. le saut en parachute éleve l’adrénaline et la noradrénaline, stress passif fort

  3. la course automobile élève les deux (émotion actif forte)

Tous ces symptômes cliniques et biologiques sont donc en rapport avec le syndrome métabolique du stress.

Modalité du traitement de la fatigue chronique moderne

par la phytothérapie

Il faut agit sur l’agression du cortex cérébral par des plantes sédatives antispasmodiques et anti-stress.

  1. Anti-stress

Les études modernes permettent de mettre en valeur des plantes a action anti-stress qui agissent sur les décharges de dopamine, c’est avant tout l’eleutherocoque et le ginseng.

Les expérimentations de laboratoire fait au Japon ont permis d’isoler la molécule anti-stress, la syringine que l’on trouve dans l’eleutherocoque mais aussi dans le ginseng.

Eleutherocoque

Eleutherococus Senticosus da la famille des arialaceaes.

Ce buisson, appelé « le piquant disponible » a 2 à 5 m de haut avec des racines fortement développées, une écorce jaune clair pourvue de nombreuses épines fines et inclinées vers le bois. Les feuilles à long pédoncule sont digitées (de type 5). Les fleurs petites sont groupées en ombrelle au bout de tiges longues et minces.

Les fruits sont des baies arrondies, noires à maturité, de 7 à 10 cm de long avec 5 noyaux agglomérés. Elle fleurit à partir de la seconde moitié de juillet jusqu’en août, et elle est à maturité en septembre, époque ou il est recommandé de ramasser les raines (12ème partie de septembre).

L’Eleuthérocoque est répandu en Extrême – Orient dans la région de Khabarowsk, l’amour, le sud de Sakhalin. Il pousse également dans la région de Vostok dans le nord-ouest de la Chine, la Corée du Nord et au Japon, appartient aux arialacée comme le Ginseng, surnommé abusiment le Ginseng du pauvre.

Chimie: 290px-Eleutherococcus-sieboldianuseleutherocoque

Cette plante a été introduite dès 1962 dans la pharmacopée Russe. On sait que les racines et les tiges contiennent des dérivés de la coumarine (la tige en moindre quantité), les fleurs et les feuilles des dérivés des flavonoides.

On a extrait plus de 7 Eleuthérosides.

Drogue:

Les racines de plantes adultes bien développées et cueillies dans la deuxième moitié de septembre. On utilise l’extrait fluide d’Eleuthérocoque dosé à 50 en donnant 40 à 50 gouttes, 3 fois par jour.

Indications thérapeutiques:

Il stimule le système nerveux, permet de travailler sans effort, améliore la vue, réadapte l’organisme, améliore l’appétit et est hypoglycémiant.

On le donne dans les suites de traumatisme, de toxi-infection, d’agression somatique de malades sous insuline. En règle la cure est de 2 mois.

Des essaie thérapeutiques ont été faits chez des diabétiques sévères pendant 10 à 14 semaines. Des personnes de 53 à 72 ans, soumis à des épreuves sportives, ont pu persévérer dans leurs efforts. Des tests aux extraits pendants 12 jours ont et soumis à des personnes à qui ont faisait avaler 50 à 70 g de sucre et des polivitamines.

Cette plante représente le fleuron de la phytothérapie russe.avec les autres adaptogenes

Ginseng

 

Le Ginseng qui est de la famille des arialaceaes appelé PANAX Ginseng, se trouve en Chine et Corée et Amérique boréale: (variété quinquefolium).

Pousse en foret au Népal, en Mandchourie, en Corée, en Sibérie orientale, au Japon.

  • Culture monopole d’Etat. Plante repiquée. Il faut 6 à 7 ans pour l’utiliser. Si sauvage de 10 ans supérieur en action

  • Arraché, c’est rouge. Séché au soleil devient blanche.

Falsifications

Racine d’ombellifère, carotte, angélique.

GINSENGPanax Ginseng

Tradition : plante de la jeunesse

Jin shen: homme plante

Pei si: cuisse d’homme

Introduction IXe siècle par les arabes.

  • Est présenté à Louis XIV

  • Au XVIIIe vendu à un prix prohibitif

  • En 1974, introduit dans la pharmacopée française

Chimie :

  • Contient des stéréols

  • Vitamines B1 – B2 – B12

  • Substances hormonales à effet d’hormone sexuelle, en particulier oestrogénique.

Utilisation :

Nébulisât 0.4g 4 fois par jour.

Respecter les dosages, la dose traditionnelle de racine séchée étant de 9g par jour.

Pharmacologie :

Stimulant cellulaire et du cortex cérébral, adaptogène et anti-stress:

Adaptogène:

  • Anti-stress et anti-fatigue

Cardiologie:

  • Abaisse la pression artérielle, régulateur des muscles lisses.

  • Régulateur de la tension artérielle et abaissant la réabsorption intestinale du cholestérol et des glycérides.

    • Plutôt hypoglycémique

    • Hépato – protecteur

    • Augmente la synthèse des protéines

    • Anti tumorale et protection (panaxinol) contre radiations ionisantes

    • Stimulant du cortex cérébral: plante excellente chez l’homme vieillissant.

Utilisation:

  • Défatiguant, antianémique, trouble de la sénescence (Ginseng Anti-Age)

  • Aphrodisiaque

  • Stress

  • Hypertension artérielle

  • Potentialise l’action de l’insuline donc hypoglycémiant

  • Adaptogène: prépare à l’effort et endurance

Traitement:

  • Extrait sec de Ginseng à 10% de panaxénol 200 à 800 mg par jour ou en association

  • Extrait de Ginseng à 10% de panaxénol,

  • associé à l’Eleutherocoque 0.4

  • 2 × 3

  • Trois Plantes appelées à un  Grand Avenir

*Neem ,AZARARITCHA:

Le Dispensaire du village est Analgésique,Anti-Bacterien,Astringent,Hypoglycemiant,Anti-Histaminique ,Contraceptif Anti-Inflammatoire,Immunostimulant;Surtout composant Genudine Anfungique et Anti-Malarique

  • azadirachta indica
  • LE RHODIOLA ,RHODIOLA ROSEA
  •  
  • Crassulacée290px-Rhodiola_rosea_03
  • Tonique,Adaptogène,Aphrodisiaque,Immnustimulante,études anti-cancéreuses(vessie,ovaire)en cours.,anti-Stress testé chez les cosmonautes
  • pousse dans les régions arctiques,à ne pas prendre le soir
  • En cure  à deux gélules le matin pendant 10 à 20 jours

 

 

  • LE WITHANIA SOMNIFERA,Plante Adaptogene
  •  
  • Le Ginseng des Indes est une Solonacée
  •  450px-Withania_somnifera290px-Ashwagandha
  • adaptogéne,immunostimulante,tonique,aphrodisiaque,meilleure tolérance à l’effort et syndröme d’alerte:essais sur alpinistes
  • Appelée à des recherches intéressantes en Cancérologie et Rhumatologie

 

 

 

  1. Plantes à actions antidépressives

De type l’imao like agissant sur la zone limbique cérébrale ces plantes sont non seulement antidépressives bloque le stress et la dystonie neurovégétative.

C’est en particulier ;

  • La gentiane

  • Le millepertuis dont on connaît les actions sur les récepteurs de la sérotonine

  • Il faut évoquer la passiflore et la valériane qui ont également une action sur les récepteurs des benzodiazépines

 

 

  1. Les plantes sédatives antispasmodiques du pneumogastrique

Il est exclu pour un néophyte d’utiliser la belladone et la jusquiame qui étaient des plantes a usage exclusivement médical en fait   interdite à l’emploi .

 Le nénuphar blanc anti-spasmodique Nymphea alba ,plus simple àemployer d donné en infusions en fleur à raison de 5g par litre.

Ce lys des étangs est un sédatif nerveux et hypotenseur, ++++ son extrait alcoolique a également une action antispasmodique modérateur du parasympathique, c’est un tonique cardiaque, respiratoire et améliore le sommeil.++++

Il faut prendre au maximum 3g à 4g par litre de fleur pour 3 tasses, 3 fois par jour.

  1. Les plantes bêtabloquantes

Qui agissent sur les neurotransmetteurs du sympathique, c’est avant tout l’aubépine et

la passiflore.

Le cortex cérébral étant apaisé et les constantes sympathique et parasympathique équilibrées, le sommeil retrouvé, on peut également apporter un soutien en agissant sur l’hypothalamus.

  1. Plantes stimulantes de l’hypothalamus

  1. L’anis

  2. L’aunée

  3. La réglisse

La réglisse stimule la sécrétion d’hormone de l’antéhypophyse qui stimule la surrénale.

On doit connaître qu’il existe également des plantes frénatrices de l’hypothalamus ce sont avant tout ;

  • Le chaton de bouleau

  • Le grémil

  • Le gattilier

Plantes que l’ont utilisent volontiers chez la femme dans la période pré ménopausique ou ménopausique.

  1. Plantes stimulantes de la corticosurrenale

Nous avons vu que le stress agissait implicitement sur la stimulation des corticosurrenales et entraînant une augmentation des secrétions des hormones glucocorticoïdes ces plantes sont avant tout ;

  • Le romarin Rosmarinus officinalis qui stimule les fractions 4 et 5 des dix-sept hydroxy corticoïdes.

  • Le cassis Ribes nigrum stimule les onze hydroxy corticoïdes

  • Le réglisse stimule également la surrénale

  • Sans oublier, l’églantier Rosa canina et le chêne Querçus pedunculatus.

Les huiles essentielles de basilic, de pin, de sarriette et de thym ont également une action stimulante au niveau corticosurrenalien.

Enfin on cite, une plante qui stimule les glandes corticosurrenales agissant sur les dix-sept céto corticostéroïdes,

c’est avant tout le séquoia Séquoia gigantea.

Par ailleurs, on doit connaître certaines plantes qui ont une action frénatrice au niveau de la glande corticosurrenale, c’est avant tout ;

  • L’angélique

  • La verveine

  • Le ylang-ylang

Si le métabolisme glucidique et perturbé, on pourra s’aider de

Plantes Stimulantes du Pancréas, c’est avant tout ;

  • L’alchémille

  • L’eucalyptus

  • Le géranium robertianum

  • Le genièvre

  • Le galéga

  • La myrtille

  • L’olivier

  •  L’oignon

Toutes les thérapeutiques proposées pour la fatigue chronique moderne pourront être adaptés en fonction de l’évolution de la pathologie, en sachant que l’alcool et un grand cofacteur et de majoration du stress qu’il faudra combattre par des plantes d’hépatoprotectrices type ;

  • Chrysantellum

  • Sylibum marianum

  • La betterave

On pourra associer des plantes riches en vitamines C toujours d’actualité sur ce terrain fatigué. Plante a vitamine C ;

  • Cassis Ribes Nigrum

  • Eglantier Rosa Canina

  • L’argousier Hippophae rhamnoides

  • L’hibiscus Hibiscus sabdariffa

En sachant que nous avons déjà cité l’églantier et le cassis qui agissent également au niveau surrénalien.

Chez ce fatigué stressé on pourra modifier les traitements en fonction de la dominance clinique présenté ;

  1. Sédatif de l’imagination avec ;

    • le saule blanc qui est un relaxant et qui améliore le sommeil

    • le houblon souvent associé avec le saule dont on utilise la fleur associée avec le saule

      • chaton de saule 20 g

      • fleur de houblon 15 g

  1.  Sedatifs du systeme nerveux avec trémulations musculaires qui ne tiennent pas en place et qui n’arrivent pas à se reposer, on pourra proposer ;

    • Le bourgeon de peuplier à 15 g par litre

    • La feuille de tremble 20 à 30g par litre

    • La reine des prés 100 g de feuille fraîche dans un litre d’eau bouillante

  1. Des sédatifs du système nerveux autonome chez un sujet insomniaque

  2. avec éréthisme cardiaque et qui n’arrêtte pas de manger dans les heures intercalaires.

On peut donner ;

  • Lavande agissant comme bêtabloquant sur le système autonome, la lavande qui émousse la sensibilité douloureuse et qui est sédative.

  • L’onagre qui st un protecteur hépatique mais aussi qui agit comme une plante a action sur le système sympathique.

  • Le serpolet et le thym ont la même action que l’onagre mais à une action également antispasmodique

En conclusion le traitement phytothérapique de la fatigue chronique moderne est un traitement global, à la fois psychologique et anabolisant, qui permet une réinsertion dans la vie active et acceptée.

Il faudra naturellement conduire les pratiques d’adaptation de thérapie comportementale pour éviter des faillites dues au stress important et au processus de désinhibition, car dans tous les cas la fatigue moderne ou le stress ne peut être une contrainte ou défini comme un fait typiquement humain.

Conclusion partielle et temporaire sur le stress

Le stress est-il la bête du Gévaudan ?

Peut-on réguler la souffrance au travail sur le plan collectif ?

Il existe bien l’article L. 230.2 du Code du Travail mais les systèmes d’évolution et de contrôle sont encore difficiles à mettre en place.

Il est certain que le couple médecin de famille et médecin de travail permettrait un rôle régulateur, c’est en tout cas le vœu pieux de l’institut de recherche et de sécurité (Quotidien du Médecin 29.01.2007).Mais désertification médicale.

La difficulté étant l’analyse des stimulis nocifs et leurs composants de régulations physiologiques, la difficultés est accrue si on accorde des liens entre stress, épuisement professionnel, fatigue chronique moderne, syndrome métabolique, tétanie, voire fibromyalgie.

Il n’en demeure pas moins que selon une enquête de 2005 de la fondation Européenne pour l’amélioration des conditions de vie et travail, on considère la souffrance au travail, stress professionnel comme un lien direct avec une pathologie soit en 2000 touchant 1 à 1.4% des 23.5 millions d’actifs.

On considère, ce problème comme le troisième problème de santé au travail :

  • Maux de dos (129%)

  • Maladies musculo-squelettiques (128%)

  • Sans oublier maladies cardiovasculaires, dépressions nerveuses.

Le chantier est largement ouvert s’appuyant sur l’évaluation des risques psychosociaux, définir et mesurer le stress, définir les facteurs directs intervenant sur le syndrome métabolique et la perturbation du rythme circardien.

Régulation à la carte, gestion des facteurs de risques additifs de compensation, voire surconsommation médicamenteuse, création de réseaux, tout facteur qui désigne le stress, comme la bête noire du travail, un travail de titan inépuisable et collectif.

Un autre stimulant à surveiller,sous contrôle  médical,Hypertenseur,eviter comme  resistant à la fatigue,ce n’est pas une plante pour dopage

Le Kola

Cola Nitida

C’est un grand arbre qui ressemble à un châtaignier qui pousse surtout en Afrique à l’ouest du Togo. Dont les fruits son cueillie avant maturité dont on a retirer la pulpe, la noix de cola est privée de tégument.

La pharmacopée utilise la noix fraîche conserver dans les grandes feuille et expédier dans du charbon de bois. La noix sans les cotylédons est astringente contient de la caféine 1.5% de poids sec.

La kola fraîche contient de la caféine, des catéchines, des saccharoses, des matières protidique, de la bétaine et des pigments anthocyaniques.

La noix sèche contient un alcaloïde dérivé de la purine et de la caféine 1.5%.

On connaît la kola en Europe depuis les années 1500 et sa première monographie apparaît en 1893.

En Casamance, le fruit pilé est utilisé pour faciliter l’accouchement, la petite racine du kola est utilisé comme frotte dent et la noix fraîche macéré est utilisée comme hypnofuge, stimulante et aphrodisiaque.

Mâché avec du gingembre ou le petit Kola réduit l’effet de la caféine contenu dans le Kola.

La différence entre la noix fraîche et la noix sèche c’est que la caféine a un taux de caféine et de tanin qui se libère après mastication de façon douce alors que dans la noix sèche la libération de caféine et rapide.

Le catecole contenu dans la noix à une action vitamine P, il augmente la résistance capillaire et diminue la pérmeabilité vasculaire.

La caféine cholatine diminue la fatigue, diminue les réserves. L’action musculaire est énergétique est plus importante avec la noix fraîche que la noix sèche.

Elle apporte ainsi une résistance à la fatigue physique mais il existe un risque d’hypertension artérielle.

La tension artérielle augmente plus avec la noix sèche qu’avec la noix fraîche ou stabilisé.

Donc il faut utiliser en terme médicinal la forme stabilisée.

L’association catéchine et caféine est un frein dans son utilisation car c’est un stimulant nerveux donc contre indiqué dans l’hypertension artérielle, a ne pas donner le soir et a ne pas donné s’il existe une cardiopathie.

Il est préférable de le donner en cas de convalescence ou de surmenage. L’utilisation de poudre de kola stabilisé élimine les inconvénients de la noix sèche.

Conclusion Temporaire sur les Consequences du Stress

mise au point du 8 Mars 2007

Les conséquences du stress Brun Out, épuisement professionnel, fatigue chronique, syndrome métabolique (dont certains contestent la validité) ont été étudié et mise en valeur par une équipe Israélienne(publié dans Psychomatique médecine. 68 – 863.869 2006 auteur Melamed. Shirom. Tokor. Shpira).

L’étude a été faite sur 677 personnes sur 3 à 5 ans ou il a été noté que le risque de développer un diabète de type 2 est presque doublé chez les sujets exposés au burn out, « le stress chronique et multiforme ».

Ce facteur est indépendant de la tension artérielle. On établi quatorze critères de burn out ou SMBM (Shirom – Melamed Brut out Measure) qui comprend trois rubriques :

  1. épuisement moral

  2. fatigue physique

  3. et altération des facultés intellectuelles

On note entre outre qu’il n’y avait pas pour cette étude de corrélation entre le burn out et la tension artérielle et que le facteur risque de diabète représenté par le stress ne s’explique pas par un effet du stress sur la tension artérielle.

Le stress, burn out est donc un facteur de risque indépendant du diabète de type II.

La proportion d’antécédent de diabète n’était significativement différente dans le groupe Burn out 22% et chez les autres 18,2%.

Bien que l’étude ne soit pas complète : pas de mesure de l’obésité abdominale, absence d’analyse complète des antécédents familiaux, sur 677 sujets, 507 avait des mesures tensionnelles exploitables.

Le chemin est donc ouvert pour réactiver la connaissance et le traitement du syndrome métabolique et ses conséquences liées au stress.

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