La cirrhose alcoolique:29 Septembre 2015
La consommation d’alcool est la principale cause des maladies hépatiques ou accident en France. L’OMS fixe arbitrairement la dose de toxique d’alcool à 20g par jour, mais il faut tenir compte de la situation sociale donc de la dénutrition.
La cirrhose se définie comme une lésions chronique irréversible du parenchyme hépatique associant fibrose extensive et module de régénération.
Les lésions alcooliques hépatiques sont de trois types ;
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La stéatose hépatique touchant 90% des buveurs excessifs.
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Hépatite alcoolique de pronostic sévère, la mortalité étant de 60% à 5 ans, elle touche 10 à 20% des alcooliques.
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La cirrhose : le risque cirrhotique commence à 60g par litre chez l’homme et 40g de consommation d’alcool par jour chez la femme.
Il faut 10 à 20 ans pour développer une hépatite ou une cirrhose. 15% des alcooliques développeront une maladie alcoolique hépatique.
Il existe une grande susceptibilité féminine à l’alcool au dessus de 20g par litre et par jour.
On considère qu’un verre d’alcool de 10g la même correspondance que ;
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un verre de vin à 12 degré
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un verre de pastis à 45 degré
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un verre a whisky à 45degre
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une coupe de champagne
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un apéritif à 10 degré
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une bière à 5 degré d’alcool
En France, la cirrhose du foie touche 4 fois plus l’homme que la femme avec une prévalence dans le grand Nord-Ouest de la France avec une coupure nette de la France de l’Est et du Sud.
Les ratios touchent un homme sur six et un femme sur cinq avec un taux élevé de la Bretagne au Nord-Pas-de-Calais, zone centre Bourgogne et pour les hommes touchant l’Auvergne.
Une forte consommation de vin du Sud-Ouest et pourtour méditerranéen est remarqué.
La consommation de bière et d’alcool fort et surtout prépondérant dans le Nord et la région parisienne.
La prévalence de la consommation des alcools est une réplique exacte des cartes de mortalité par cirrhose et par cirrhose et psychose alcoolique.
Il faut rappeler que l’alcoolisme est la troisième cause de mortalité en France tout en sachant, qu’il existe pour la mortalité du cancer un clivage Est-Ouest du territoire et de part et d’autre d’une ligne le Havre – Marseille.
Si l’alcoolisme est urbain, le cancer se profile de manière identique.
Enfin, il faut savoir que l’hépatite C accroît la sévérité et la mortalité de la maladie alcoolique du foie.
Outre l’hépatite alcoolique qui a un pronostic sévère, on distingue deux stades dans les maladies hépatiques dû à l’alcool.
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La stéatose
La stéatose se caractérise histologiquement par une ballonisation dégénérative et une nécrose en spot, fait important la stéatose est réversible à l’alcool.
Sur le plan biologique la stéatose se manifeste par une augmentation:
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des enzymes hépatiques (ASAT) : 2 fois plus élevé que la norme
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les gamma GT n’ont pas de valeur spécifique dans l’hépatite.
La Carboxy Deficient Transferrine
Test de diagnostic précoce de prévention, de diagnostic, surveillance et suivi du sevrage alcoolique.
Sensibilité plus précoce que les gamma GT, car 25% des alcool dépends ont un taux de gamma GT normal, alors que pour la même population la sensibilité à CDT est de 84 à 92%.
Le taux de CDT est chez les hommes ne buvant pas est de 2% par rapport à la transferrine totale, la normale étant inférieure à 60mg/litre.
Si la consommation d’alcool journalière est de 50 à 80g par jour pendant une semaine, le pourcentage de CDT augmentera très rapidement. Après 3 semaines d’arrêt de l’alcool le taux de CDT se normalise.
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La cirrhose
La cirrhose qui est une lésion chronique irréversible du parenchyme hépatique associe fibrose et nodule de régénération.
La fibrose accompagnée de déformation vasculaire entraîne ;
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Un trouble fonctionnel conduisant à l’ictère (jaunisse), œdème, trouble de la coagulation.
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Hypertension portale avec ses conséquences parfois dramatique avec grand risque hémorragique
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Ascite et encéphalographie dans 10 à 40% des cas.
La cirrhose alcoolique est silencieuse et les symptômes apparaissent après 10 ans de consommation excessive.
Un fois manifesté un cirrhotique qui boit a une survive à 5 ans inférieure à 50%.
Il ne faut pas oublier que la malnutrition est un facteur additionnel mais l’hépatotoxicité de l’alcool ne nécessite pas une dénutrition. L’obésité et la stéatose des alcooliques résultent de l’effet des glucides.
En général, la cirrhose évolue vers des complications sévères :
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infection
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hypertension portale
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cancer hepto-cellulaire
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décès par hémorragies digestives massives
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ou syndrome neurologique de type encéphalopathie
Biologiquement la cirrhose se manifeste par ;
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Une anémie chronique avec en particulier déficit en acide folique et vitamine B12
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Augmentation des enzymes hépatiques ASAT supérieur à 300 unités
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Trouble de crase sanguine
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Taux de prothrombine abaissée
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Et albumine sérique abaissée
On distingue d’autres cirrhoses qui sont de type post hepatitique.
Certaines sont de cause inconnue, il en existe à peu près un pourcentage de 10%.
Mais la cirrhose post hepatitique concerne en particulier l’hépatite B et l’hépatite C.
L’hépatite B touche 15% de la population du Sud Est Asiatique et l’Afrique
Sub-Saharienne.
En occident, en Europe l’hépatite B touche surtout les pratiques cellules sexuelles à risque et toxicomanie.
Avant le dépistage systématique des donneurs de sang 5 à 15%, des receveurs développaient une hépatite C et développaient chez 20%, en 20 ans une cirrhose.
Il est donc important de rappeler les règles fondamentales d’hygiènes en matière d’hépatite B et C ;
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Vaccination pour l’hépatite B
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Protection sexuelle en limitant les pratiques à risque et surtout usage du préservatif. Les pratiques a risque ont été encadrés par le message entendu puisque l’incidence du sida et passé de 60% à 20% chez les homosexuels.
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Il faut insister sur la vaccination de masse concernant l’hépatite B et la revaccination en cas d’insuffisance de couverture sérologique.
Les mêmes règles hygiéniques fondamentales doivent être appliqué à l’hépatite C :
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préservatifs,
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seringue,
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intervention,
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transfusion depuis 1985 éliminant l’hépatite C, l’hépatite B et le sida.
Pour mémoire, il faut citer d’autres causes de cirrhose induites par des médicaments, c’est avant tout ;
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L’amidarone
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L’arsenic
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Les contraceptifs oraux
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Et les agents néoplasiques
Mais le fait le plus important, c’est de reconnaître l’impacte toxique des plantes médicinales plantes hépatotoxiques dont il est difficile de prévoir l’impact hépatique.
On ne peut bien sûr ne pas passer sous silence l’hépatotoxicité des champignons qui nécessitent toujours un encadrement pour leur reconnaissance, en particulier l’annamite phalloïde qui est toujours d’actualité.
Le kawa-kawa par son incidence hépatique imprévisible plante déjà encadrée car connu par son utilisation déviante additive a été retirée de la pharmacopée.
Les effets des extraits de gui ne sont pas anecdotiques d’autant plus que certains proposent de traiter certains cancers du sein par des extraits de gui. Proposition qui mériterait à être vu totalement, voire être exclue.
Il a été décrit des hépatites induites avec les feuilles de chaparral (Larrea tridentata), la valériane, le séné, le scutellaire et la gentiane.
Ces hépatites toxiques peuvent évoluer pour leurs propres comptes et se compliquer.
Ces incidences sont rares, mais ils nécessitent et justifient un contrôle plus strict de l’usage de certaines plantes médicinales.
Par contre, il faut connaître l’existence de plante contenant des alcaloïdes toxiques la pyrrolizidine, plus de 350 espèces contiennent cet alcaloïde et sont largement utilisées en médecines traditionnelles en Afrique et en Jamaïque.
Les plants les plus connus utilisés sont helitropium, le crotalaria, le senecio.
Ces plantes toxiques entraient une occlusion des petites veines hépatiques de façon aigue, subaiguë ou chronique
Deux plantes proches doivent être connues par leurs toxicités hépatiques ;
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La Germandrée Petit Chêne
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Qui fait apparaître une hépatique après deux mois d’usage. En 1992 la fréquence d’atteinte hépatique par l’utilisation de la germandrée était évaluée à 1/4000 par mois de traitement.
Le mécanisme semble dose dépendante mais n’est pas élucidé. Il semble d’origine immuno- allergique.
La germandrée a été retirée du marché en mai 1992.
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Le chardon à glu
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Artractyclis Gummifera
Le chardon à glu qui pousse dans les pays méditerranéens est souvent utilisé en Algérie et peut entraîner une hépatite aigue parfois mortelle avec également insuffisance rénale, hypoglycémie et troubles neurologiques.
Stratégie phytothérapique du traitement de la cirrhose alcoolique
Il faut protéger et s’attaquer au stade initial de la protection hépatique dans la stéatose alcoolique. Il existe quatre grandes plantes utiles et nécessaires dans la protection du parenchyme hépatique.
Elles sont au nombre de quatre ;
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Le chyrsanthellum Americanum
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Le charbon Marie Silibum Marianum
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L’artichaut Cynara Scolymus
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La betterave Beta vulgaris
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Le chrysanthellum Americanum
Le chrysantellum demeure la plante hepato-protectrice majeure avec hyper-tryglycidémie et artérite.
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Le charbon marie Silibum marianum
A été expérimentalement testé sur l’animal intoxiqué par l’annamite phalloïde.
Son composant la sylimarine est un agent préventif exceptionnel réduisant dés la deuxième semaine douleurs hépatiques météorisme troubles digestifs divers de l’hépatite.
La baisse des tests hépatiques est nette. L’indication la plus nette est dans la stéatose et même dans les poussées des hépatites passées à la chronicité.
Utiliser en décoction de fruit 20 à 30g par jour.
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L’artichaut Cynara Scolymus
Dont la cynarine des feuilles se révèle cholérétique et antitoxique superposable à la silymarine hépatique de charbon marie.
L’artichaut active le métabolisme hépatique de certains médicaments. Il est cholérétique et hypolipidemiant.
On associe l’artichaut à l’imagine clinique de la trilogie clinique arthrose, obésité et calcul biliaire.
Par son action sur le lipolyse et de type nicotinique et l’artichaut est le traitement de choix de l’hyperlipidémie et de l’artérioscléreuse.
Ses seuls effets secondaires connus sont l’intolérance gastrique et bouffées de chaleur.
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La betterave Beta Vulgaris
Au niveau hépatique la betterave a une action similaire à l’artichaut.
Son action sur les triglycérides est reconnue.
Il ne faut pas oublier que la betterave est utilisée comme véritable plante de santé reconstituant par sa richesse en pigments, vitamines et sels minéraux, véritable détoxiquant.
Le point sur les propriétés de la betterave rouge,
Plante Classée:
Parmi les Hépato-Protecteurs et l’utilisation importante de la betterave rouge en tant que Colorant Alimentaire.
Toutes ces plantes majeures ont une action indiscutable d’hepato-protection cellulaire.
A ces plantes hepato-protectrises, on peut proposer et associer des plantes dites de drainage hépatique donc a tropisme hépatique.
Elles sont en nombre de quatre également ;
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La chicorée sauvage
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La fumeterre
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Le pissenlit
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Le radis noir
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La chicorée sauvage
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Cichorium Intybus
Dont on utilise la feuille et surtout les racines.
Chimiquement elle contient ;
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des sels minéraux,
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de l’arginine et de la choline dans la racine, la choline est également présente dans la feuille.
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Son principe amer est un hétéroside et contient de l’intybine.
Propriétés pharmacologiques
La chicorée a une action hepato-rénal :
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diurétique
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cholérétique
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légèrement laxatif
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stomachique
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hypoglycémiante
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et action bactériostatique.
On utilise ;
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la racine torréfiée en infusion à 10 g par litre
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ou en extrait fluide 1g à 10g par 24 heures.
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La fumeterre
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Fumaria Officinalis
Dont la partie utilisée est la plante entière sauf la racine.
Chimiquement elle contient ;
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un alcaloïde, fumarine ou protopine
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de l’acide fumarique
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des sucres
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des tanins
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et des sels de potassium.
Propriétés pharmacologiques, ;
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diurétique
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tonique
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spasmolytique
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il régularise le flux biliaire dit amphocholérétique
On l’utilise ;
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en infusion 50g par litre,
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en extrait fluide 2g à 4 g par jour,
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en nébulisât dosé à 0.6, 2g à 3g par jour
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- Le Pissenlit
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Taraxacum Dens Leonis
Parties utilisées ;
racine et feuille
La chimie comporte ;
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un principe amer la taraxacine
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de l’inuline
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de la vitamine C
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des sels minéraux
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des flavonoïdes
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des acides gras
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des lutéolisides
On le considère comme le type parfait du draineur hépatorénal, il contient comme la chicorée de l’inuline.
Ces propriétés sont ;
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cholérétique
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cholagogue
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diurétique
Posologie
Récolté en été on utilise ;
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le suc de racine, 2 cuillères à soupe par jour
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extrait aqueux, 1 à 5 g par 24 heures
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nébulisât, 0.3 à 6/g par jour
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Le radis noir
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Raphanus Niger
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Partie utilisée ; la racine
Chimie ;
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une essence sulfurée,
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et des glucides
Il a des propriétés cholagogues agissant sur les dyskinésies biliaires.
On l’utilise ;
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en jus de racine fraîche
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ou en nébulisât en gélule à 0.5g, 2 gélules matin à jeun
A ces quatre plantes dites de drainages hépatiques, on considère également l’artichaut et le chardon marie comme des draineurs hépatiques.
Il est important en hépatologie de citer la plante boldo appelé Peumus Boldus.
Elle tire son intérêt par la présence d’alcaloïdes qui a une action digestive, cholagogue mais aussi des propriétés intéressantes de type sédative sur le système nerveux et hypnotique faible.
NOM COMMUN BOLDO
LATIN : Peumus boldo Mol. ou Baldoa fragan C.Gay
PARTIES UTILISEES : feulles
FAMILLE : MONIMIACEES
Arbre originaire du Chili
Des essais de culture ont été effectués en Afrique du Nord et en Italie.
Composition
Principaux constituants : un alcaloïde, la boldine
La boldine représente 25 à 30 % des alcaloïdes totaux qui représentent eux-mêmes au total 0.20 à 0.50% dans la drogue.
La boldine possède un noyau apomorphine, portant deux hydroxyles phénoliques et deux groupements méthoxylés.
Cette base phénolique donne des réactions colorées très caractéristiques : rouge avec acide. nitrique concentré, bleu-vert avec chlorure ferrique, un hétéroside : la boldoglucine, une essence contenant : un carbure térébenthénique divelent dextrogyre, un carbure terpénique tétravalent lévogyre très abondant, et en moindre proportions, de l’aldéhyde cuminique, du terpinéol inactif, et probablement une petite quantité d’eugénol ; de l’acide. acétique et un sesquiterpène gauche ; ce dernier se forme peut-être au cours des manipulations.
L’huile essentielle renferme de cinéol, du p-cymol et de l’ascariol.
Les feuilles de boldo renferment 5 à 8% d’eau, 8 à 12% de matières minérales, des acides organiques des glucides, 5 à 10% de lipides. Il existe un peu de tanin et dérivés flavoniques.
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Vitamines
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Minéraux oligoéléments : 8 à 12% de matières minérales.
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Protides
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Lipides : présence de 5 à 10% de lipides
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Glucides : présence de glucides
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Principes actifs eventuels
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Autres constituants :
Alcaloïdes secondaires : par Chromatographie CM, 11 taches d’alcaloïdes ont été mises en évidence. On en a séparé isocorydine, norisocorydine et N-méthyl–laurotétanie qui ont comme la boldine le noyau apomorphine. Plus tard ont été caractérisées de petites quantité de spartéine.
Propriétés thérapeutiques – Usage interne et externe
Le boldo possède une action propre laxative et surtout cholagogue
La Boldodine (N.D.) est présentée en comprimés dosés à 1mg boldine
La Boldolaxine (N.D.) contient de la poudre de boldo
En phyto-aromathérapie :
Le boldo est un stimulant de la digestion, un cholagogue et un diurétique.
Il a aussi des propriétés sédatives du système nerveux et hypnotiques faibles.
A haute dose, la boldine est convulsivante.
La feuille de boldo est très employée dans les affections hépatiques comme stimulant de la sécrétion biliaire, dans la lithiase biliaire et l’insuffisance hépatique.
Egalement utilisé dans infections urinaires, cystites, et insomnies des hépatiques.
Indication selon formes :
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Tisanes : laxatif, cholagogue
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Poudres
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Teinture: la teinture de boldo est utilisée dans les affections hépatiques comme stimulant de la contractilité de la vésicule, de 0,50 à 1 g pour une dose et de 1 à 3g par 24h (adultes) et de 5 gouttes par année d’âge chez l’enfant.
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Extrait de secs
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Boldine pure (granules au mg) : la boldine est extraits à partir des écorces.
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Essences
Contre-indications éventuelles :
A doses trop fortes le boldo peut occasionner de la diarrhée et des vomissements.
Formes utilisée et fabriquées ;
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Tisanes simples et composées
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Poudre et gélules de poudre
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Extrait fluide, teinture
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Extrait sec et gélules d’extrait sec
Modes de préparation et d’administration ;
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Tisane : la posologie recommandée pour la voie orale est variable selon les cas. Elle est généralement de l’ordre d’une tasse 2 à 5 fois par jour (entre 250ml et 1 litre de tisane/jour)
On utilise entre 5 à 20g de plante par litre d’eau.
INFUSION : porter l’eau à ébullition et la verser sur la plante ; attendre pendant 5mn puis filtrer.
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En infusion à 10/1000
En teinture au 1/5 : 1 à 3g par jour
L’essence est prescrite à la dose de 0,10 à 0,50g ( à employer avec précaution en raison de sa toxicité).
Indication autorisées dans cadre A.M.M ;
Information du corps médical : traditionnellement considéré comme cholérétique.
Information du public : traditionnellement utilisé pour faciliter l’élimination de la bile et favoriser la digestion.
Associations possibles et conseil pour mélanges ;
Synergies connues : avec artichaut combretum (kinkéliba), et sels biliaires, etc… ; également avec romarin et huile
Principale formule phytothérapique donnée dans la cirrhose alcoolique
Outre les plantes de drainage et de protection des cellules hépatiques, on peut proposer un choix important de plante médicinale dans le traitement de la cirrhose alcoolique.
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Le jus de choux 4 verres par jour
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Il faut rappeler l’apport important de l’hibiscus dans le sevrage de l’alcoolique et l’apport vitaminique important des sépales de l’hibiscus.
On propose un drainage hepato-rénal qui peut associer deux façons diverses.
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La fumeterre
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En teinture mère ou en nébulisât
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Le maïs Zea Maïs
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En décoction une poignet de style par lire
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Le combratum
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En teinture mère
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L’orthosiphon Orthosiphon stamineus
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Que l’on donne en teinture mère ou en infusion 15g par litre
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Le chardon marie déjà évoqué comme draineur hépatique et comme hepatoprotecteur
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Que l’on donne en semence, en feuille ou en teinture mère
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L’artichaut Synara Scolymus hepatoprotecteur et draineur hépatique.
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Que l’on donne en infusion de feuille 10g par litre en teinture mère ou en nébulisât
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Le pissenlit Taraxacum dens Leonis draineur hépatique dont les feuilles sont cholérétiques, la racine est cholagogue.
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On le donne en infusion 50g par litre ou en teinture mère ou en nébulisât
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Le bouleau Betula Alba
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Que l’on donne en infusion 40g par litre ou en teinture mère
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Le chiendent Triticum Repens ou petit chiendent
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Dont on utilise le rhizome à 30g par litre
On peut faire les associations suivantes ;
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Tritricum Repens en teinture mère
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Sylibum Marianum en teinture mère
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Cynara Scolynus en teinture mère
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Le tout à 125cc, 3 fois 50 gouttes par jour
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Boldo ou Pneumus boldo en teinture mère
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Taraxacum en teinture mère
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Betula Alba en teinture mère
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Le tout à 50 gouttes, 3 fois par jour à dosage de 125cc
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La fumeterre en teinture mère
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Zea Maïs en teinture mère
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Orthosiphon en teinture mère
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Le tout pour 125cc, 50 gouttes 3 fois par jour
Certains ont proposés en cas de poussée ascitique ;
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Le bouleau Betula Alba
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L’oignon Allium Sepa
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Le petit Houx Ruscus Aculoetus
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Le genet à balai Sarothamnus Scoparus qui est un vasoconstricteur et tonique cardiaque et diurétique. Mais ces indications dans les poussées ascitiques sont du domaine d’histoire de la médecine, du domaine historique et en cas de poussées ascitiques une hospitalisation et un avis médical s’impose dans tous les cas.
Une proposition a été faite dans les années 1985 à l’hôpital Saint André de Bordeaux par les Dr Passllin, Mendy et Bernard par l’utilisation de l’huile d’onagre contre les désordres phospholipidiques du cirrhotique.
L’huile d’onagre contient de l’acide gamma linolénique étape intermédiaire obligatoire entre l’acide linoléique et les précurseurs des prostaglandines tel que l’acide arachidonique.
Or la réaction biochimique qui conduit de l’acide linoléique à l’acide gamma linolénique est quasi inexistante chez le cirrhotique.
Une étude a été menée chez 13 patients cirrhotiques receveur 5g d’huile d’onagre pendant 21 jours. Les résultats présentés montre une rééquilibration entre les différentes fractions lipides qui laissent préjugés de façon favorable d’un réarrangement des phospholipides membranaire.
Dans un second temps, les auteurs se proposent d’étudiés l’impacte de l’huile d’onagre sur la viscosité sanguine, la déformabilité des hématites et les micro viscosités membranaires.
En 2000, le collège universitaire de Shizuok au Japon par Kawagishi ont étudié les avocats qui contiennent des composées qui peuvent protégés le foie.
L’étude a consisté à évaluer l’effet hepatoprotecteur de 22 flux différents en laboratoire dont le foie avait été lésé et présentant donc un foie endommagé.
Les résultats ont été évalués sur l’évolution des enzymes hépatique le résultat a montré que l’avocat semblait ralentir les dégâts hépatiques.
Les lésions hépatiques chez le rat qui aurait été induite par la galactosémie ressemble a celle provoqué par les hépatites virales. Et les auteurs Japon se sont demandés si certaines substances entrant dans la composition des avocats pouvait avoir un effet bénéfique dans ces hépatites.
Mais en 2000 ces chercheurs soulignaient que rien ne pouvaient encore dire si ces résultats pouvaient être étendue à l’homme.
Il faut donc retenir dans le traitement de la cirrhose alcoolique la prépondérance des quatre plantes majeures chrysentellum americanum, l’artichaut, betterave et chardon marie.
Le chardon marie a des résultats contradictoires dans l’hépatite virale par contre dans la cirrhose hépatique, sa tendance est positif et a un effet significatif.
L’indication la plus adaptée du chardon marie est avant tout la stéatose hépatique et il agit dans les poussées d’hépatite ou dans les hépatites en passage à la chronicité.
On retrouve les mêmes résultats avec la betterave Beta Vulgaris.
Le chrysantellum americanum demeure la plante de référence de protection hépatique avec une action privilégié sur les artères et sur une hypolipolepidemie surtout sur les triglycérides.
Les nombreuses plantes qui sont proposée dans les maladies hépatiques et du tractus biliaire peuvent également être indiqué dans la cirrhose hépatique. Mais elles auront surtout un rôle sur les signes fonctionnels en particulier l’artemisis absinthum qui agit chez les sujets neurodyspepsique avec dysfonction neurovégétative, perte d’appétit inversion alimentaire et fatigue.
Le curcuma curcuma longa qui est plutôt cholérétique et cholagogue souvent associé avec la menthe.
Achillea millefolium est surtout indiqué par son action anti-inflammatoire et son caractère amer tonique et spasmolytique, surtout dans les dyskinésies biliaires et les lenteurs digestives.
L’agrimonia eupatoria qui est un amer tonique est plutôt la plante des chroniques mal digérant avec troubles hépatiques et lenteurs digestifs.
Le radis Raphanus Niger dont on utilise surtout le jus frais conservé dans un réfrigérateur est plutôt indiqué dans les maldigestions avec dyskinésie biliaire et des constipations.
L’artichaut, l’Artemisia absinthium sont des plantes beaucoup plus adapté que le radis, du fait de l’intolérance de celui-ci au niveau gastrique et de la provocation de renvoie.
Le pissenlit demeure toujours un traitement approprier au printemps et en automne qui a une action polyvalente, une action largement glandulaire, hépatique et rénale, qui est cholagogue et diurétique et qui est surtout indiqué en usage spasmolytique.
Rappelons pour conclure que l’artichaut est un cholérétique antitoxique hépatique à action identique au chardon marie et qui à également une action hypolipidémique et qui est une indication typique du terrain arthrosique, associant calcul biliaire, obésité et arthrose.
L’action sur le calcul biliaire est d’autant plus manifeste que le calcul est d’origine cholestérol.
Rappelons que la betterave Beta Vulgaris a une action similaire hepatoprotectrise que l’artichaut qui a une action préférentielle sur les triglycérides. Il est souvent associé aux baies de sorbier.
Enfin la fumeterre ; un régulateur du flux biliaire est un excellent spasmolytique biliaire particulièrement indiqué dans les migraines ou le cortège bruyant accompagnateur suit un repas trop copieux entraînant maux de tête, nausées et vomissements.
Dans tous les cas dans le traitement de la cirrhose alcoolique par la phytothérapie outre les plantes de drainages et de protection hépatique, il faudra choisir et adapter le traitement selon l’effet à obtenir ;
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Stimulation du flux biliaire
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Effet carminatif
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Effet antispasmodique
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Effet tonique
Enfin pour conclure, ne pas oublier deux plantes utilisées pour la dépendance alcoolique , une plante chinoise le Radix Puerperiae ;Le KUDZU et. en Russie Rhaponticum Carhamoides ou LEUZA