Diarrhée

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La diarrhée

25 Septembre 2015

Un milliard d’individus sont touchés par la diarrhée.

Définition :

La diarrhée est une évacuation avec une fréquence accrue de selles anormalement liquide ou non moulées.

Deux éléments doivent être éliminé ;

  1. Les pseudo diarrhées en faible quantité de l’intestin irritable.

  2. L’incontinence fécale.

***90% des diarrhées sont d’origine infectieuse. Quatre mécanismes sont à envisager dans la genèse des diarrhées.

  1. Ingestion d’un aliment contenant une toxine (staphylocoque dorée) survenant 6 à 12 heures après ingestion d’une crème pâtissière.

 

  1. Ingestion d’aliment contaminé par un germe pathogène (Escherichia coli) survenant souvent entre 12 et 36 heures

 

 

 

  1. Contamination par un germe se développant dans la muqueuse, rotavirus (un vaccin est à la disposition des enfants depuis 2007) les salmonelles ou amibes (Entamaeba) qui survient en 2 ou 3 jour.

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  1. Maladie inflammatoire aigue intestinale

Dans tous les cas, il faut éliminer ;

  • Une prise récente d’antibiotique ayant détruit la flore intestinale

  • Une chimiothérapie anticancéreuse

  • Prise de colchicine

  • Prise de sel de magnésium

  • Médicaments cholinergiques

  • Diarrhée chez un immunodéprimé

  • Abus de laxatif

  • Corticothérapie

Dans tous les cas, devant une diarrhée aigue l’urgence s’imposera en fonction de l’âge car le danger de déshydratation est important chez le sujet âgé mais aussi chez le nourrisson.

Cette déshydratation peut être aggravée par les vomissements.

Aux Etats-Unis, la diarrhée aigue et la cause de 250 000 hospitalisation par an, dont 3000 décès.

La fièvre, diarrhée sanglante avec ou sans pus.

Tous ces symptômes, ces signes imposent une hospitalisation pour réhydratation et mise sous antibiothérapie spécifique.

Il faut toujours rechercher les aliments pathogènes qui peuvent être contaminé soit à la maison, soit dans le cadre d’une intoxication collective.

  1. Volaille et charcuterie : Salmonelle et Escherichia coli

  1. Fruits de mer, coquillage : Salmonelle, Vibrio

  1. Mayonnaise, crème pâtissière : Salmonelle et Staphylocoque

  1. Pâte et gâteaux : Salmonelle – Campylobacter

Ces causes citer permette de dépister les infections communautaires dans les crèches par le rotavirus. Des infections communautaires par intoxication alimentaire mais aussi il faut faire une enquête parasitologie obligatoire si le sujet est de retour d’une zone tropical par ingestion d’eau souillé (colibacille, cholera, salmonelle, amibe)

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Il faudra dans la plupart des cas demander une coproculture et prévoir selon l’age du sujet et si la diarrhée n’a pas de cause évidente faire une colonoscopie pour étayé le diagnostic.

Plantes à disposition dans les diarrhées

On distingue Quatre types de plantes ;

  1. les plantes antidiarrhéiques

  2. les plantes antidiarrhéiques diététiques

  3. les plantes antidiarrhéiques à alcaloïdes

  4. les plantes antispasmodiques

1)Les plantes antidiarrhéiques

 

 

 

  • L’aigremoine Agrimonia eupatoria

Dont on utilise les feuilles et les sommités fleuries riche en tanin et en dérivés flavoniques, utilisé en infusion à 20g par litre

  • Le cognassier Cydonia vulgaris

Le fruit est utilisé riche en tanin et en pectine surtout utilisé dans la diarrhée de l’enfant que l’on peut donner 3g à 6g par jour.

Le sirop de coing et connu en donnant 20g à 50g chez l’adulte.

  • La myrtille Vaccinium myrtillus

Dont on utilise les fruits et les feuilles. Les fruits sont riches en tanin gallique, en pectine et en anthocyanoside. La feuille contient des tanins catéchétiques, des flavonoïdes.

Il vaut mieux utiliser le fruit sec car le fruit frais est acide à une propriété légèrement purgative.

La myrtille est antibactérienne agit sur les colibacilles et particulièrement efficace dans les dysenteries.

On utilise la décoction de fruit sec jusqu’à 20g par litre, la teinture mère 40 gouttes 3 fois par jour, le nébulisât 2g par jour, la poudre de fruit 10g à 12g par jour.

  • La pimprenelle Poterium sanguisorba

On utilise la racine est la plante entière riche en tanin. On utilise une décoction à 20g par litre.

  • Le ratanhia ou Krameria triandra de lima

Elle est de plus en plus utilisée car très riche en tanin. C’est un astringent puissant très utile dans les diarrhées chroniques.

On l’utilise en poudre 1g à 4g par jour, en infusé à 20g par litre, en sirop 10g à 100g par jour, en teinture officinale 5g à 20g par jour.

  • La salicaire Lythrum salicaria

Appelé herbe aux coliques dont on utilise les sommités fleuries riche en tanin gallique, des flavonoïdes et des anthocyanes, de la salicairine.

C’est un antiseptique intestinale utile dans la diarrhée du nourrisson et chez l’enfant.

On l’utilise en infusé 30g à 50g par litre, en poudre 3g à 15g par jour, en extrait fluide 0.5g par jour chez le nourrisson, 0.5g à 1g par jour chez l’enfant, 2g à 5g par jour chez l’adulte.

  • La tormentille Tormentilla potentilla

On utilise le rhizome récemment cassé, il contient des tanins en grandes quantités.

La tormentille a un colorant rouge riche en polyphenole, en tormentole. Elle est utile dans les diarrhées chroniques et dans les entérocolites aigue.

On l’utilise en poudre 2g à 10g par jour, en décoction 40g par litre. On peut associer la tormentille aux baies de myrtille.

Il existe des incompatibilités chimiques de la tormentille : alcaloïde et sel de bismuth, sel de métaux lourd, l’iode.

  • L’alchémille Alchemilla vulgaris

Dont on utilise les feuilles et les parties ariennes qui sont riches en astringent et donc antidiarrhéique.

On utilise l’extrait fluide 3g par jour, qui est riche en tanin et en acide éllagique.

  • La cannelle de Ceylan Cinnamomum zeylanicum

On utilise la deuxième écorce, elle est riche en tanin, en amidon, en aldéhyde cinnamique dont la concentration varie de 60% à 75%, de l’eugénol 5% à 10%, mais aussi des pinènes et du linalole.

Traditionnellement, c’est une plante qui agit comme stomachique qui augmente la circulation digestive, elle est carminative, antidiarrhéique.

A faible dose, elle est plutôt stimulante, à dose plus forte elle est plutôt spasmolytique.

On peut proposer la préparation suivante ;

  • Vin rouge 100g

  • Teinture de cannelle 8g

  • Alcoolat de mélisse 6g

  • Sirop simple 30g

Composant antidiarrhéique connu :

  • Ecorce de Chine 10g

  • Baies de myrtille 1g

  • Cannelle de Ceylan 5g

    • Pour 500cc d’eau bouillantes

Il faut savoir que l’écorce de chine de la cannelle de chine ou Cinnamomum cassia se retrouve moins sur le marché et qu’il vaut mieux lui préférer la cannelle de Ceylan qui est beaucoup plus facile d’accès.

On considère la cannelle de Chine, la cannelle de Ceylan, le gingembre, la girofle et le noix de muscade comme des stimulants.

Elles intervenaient dans la confection de la thériaque, de l’élixir de garus, et dans l’eau de mélisse. Mais outre la difficulté d’avoir la cannelle de Chine celle si est facilement falsifiable.

La cannelle de Ceylan est surtout remarquable par son action antiseptique, action de stimulant générale dans les grippes et la fatigue, c’est un grand spasmolytique et son écorce a une action fortement antidiarrhéique.

On utilise la gélule d’écorce dosée à 5 cg, chez l’enfant on peut faire des gélules à 2cg donnée 3 fois par jour, chez un enfant dont l’âge et supérieur à un an.

Il faut rappeler qu’il ne faut jamais mélanger l’huile essentielle de cannelle avec les autres huiles essentielles.

  • La renouée des oiseaux ou Polygonum aviculare

Dont on utilise la racine riche en tanin, en anthracynoles et en silice.

Traditionnellement c’est un antidiarrhéique astringent, vulnéraire et hémostatique.

Elle est souvent associer dans les diarrhées avec le sirop de coing dont on donne la formule suivante :

  • Sirop de coing

  • Racine de renouée 40g par litre

  • Prêle

  • Cyprès commun Cupressus sempervirens

Dont on utilise les cônes males soit en nébulisât, le bois et l’huile essentielle.

Les cônes contiennent des tanins et de leucoanthocyane et de l’huile essentielle. On connaît ses actions en thérapeutique par son action astringente et vasoconstrictrice par sa richesse en tanin, surtout donnée dans les varices et dans les hémorroïdes mais aussi dans la diarrhée.

On donne alors un extrait sec à 0.30g par gélules, 4 fois par jour.

Traditionnellement le bois de cyprès qui est riche en tanin est astringent, diurétique et sudorifique. La noix de cyprès riche en tanin est antidiarrhéique, fébrifuge et antihémorragique.

On propose un sirop antidiarrhéique composé de ;

  • Noix de cyprès concassée 250g

  • Eau bouillie 750g

  • Sirop simple 1000g

  • Alcool 60g

    • Le tout pour 2 à 3 cuillères à café par jour

  • La bistorte Polygonum bistorta

On utilise la racine deux fois tordue, elle est dans la pharmacopée depuis 1975.

On la connaît depuis le XIX e siècle comme une plante énergique, astringente, hémostatique et fébrifuge.

Elle était donnée à 50g par litre de racine en association avec une alcoolature de cannelle et de sirop de coing où l’on donnait une tasse toutes les trois heures. A petite dose la bistorte a une stimulation gastrique.

Chimiquement la racine de bistorte contient des tanins 15 à 20% dont une partie ressemble a celle du ratanhia et l’autre partie ressemble au tanin du chêne.

Elle contient également de l’acide gallique et de l’amidon qui tempère l’action irritante de la plante.

L’intérêt de cette plante c’est qu’il existe un équilibre entre la teneur d’amidon et de tanin.

Dans la pharmacopée anglaise la bistorte est indiquée dans les diarrhées de l’enfant et dans la diarrhée de l’adulte. La bistorte est alors associée avec le géranium robert, l’aigremoine et le chêne.

  • La banane Musa paradisiaca

Variété symphytum. C’est un remède qui est surtout donné en Chine. Il existe deux types de banane utilisés, la banane fragante et la grosse banane.

Elles contiennent deux hormones la noradrénaline et la sérotonine, ces bananes ont des propriétés antibactériennes.

Traditionnellement on disait que la banane débarrassait « le corps des poisons » la banane sauvage était considérée comme toxique.

Elle ne devait pas être prise longtemps surtout s’il existait des maladies pulmonaires ou de l’asthme.

L’usage traditionnelle est réactualisée est ;

  • la constipation

  • la diarrhée

  • les saignements hémorroïdaires

La peau de banane séchée au soleil en décoction est donnée pour la dysenterie, les douleurs abdominales en particulier dans les dysenteries aigue.

La peau de banane en extérieur est utilisée dans les démangeaisons dues aux piqûres d’insectes.

Il faut savoir que les essaies thérapeutiques ont été pratiquée en Chine avec le jus de racine 1 litre à 1.5 litre par jour pour traiter les encéphalites virales de type bêta.

Petit formulaire contre la diarrhée utilisée en Chine

  • Tête fleurie de souci 3g à 10g par jour

  • Le cassia Cassia cinnamomum 0.5g à 1.5g par jour

  • Les pouces de haricot associé à la réglisse en décocté

  • Le fruit râpé de papaye

  • Le poivre Piper nigrum qui est donné à 1g

  • La graine de tournesol donné de 15g à 30g par jour

 

 

2)Les plantes antidiarrhéiques diététiques

 

  • La carotte Docus carotta

Dont on utilise la racine qui est riche en mucilage uronique, en pectine, en vitamine C, an vitamine B, en vitamine A. c’est un classique antidiarrhéique dans la diététique du nourrisson.

  • Le caroubier Ceratonia siliqua

Dont on utilise la pulpe de fruit ou la graine riche en sucre, en pectine et en tanin qui est un classique également des traitements des gastroentérites du nourrisson. Elle a la particularité d’absorber les toxines des bactériesintestinales.

Posologie :

  • De la farine alimentaire de caroube 3g à 5g par jour chez le nourrisson avant 6 mois

  • 5 à 10g par jour après 6 mois

  • 20 à 40g par jour chez l’adulte

 

 

 3)Les plantes antidiarrhéiques à alcaloïde

C’est avant tout ;

  • L’orge Hordeum vulgare

Dont on extrait des tourillons de l’hordéine. On l’utilise dans les diarrhées infantiles et chez l’adulte, mais son usage prolongé peut provoquer une élévation de la tension artérielle.

C’est une plante très active en un temps très court.

Posologie :

  • Chez l’enfant avant 6 mois 0.10g par 24 heures

  • 5 mois à 12 mois 0.10g à 0.02g par mois d’âge

  • Chez l’adulte 0.5g à 6g par jour

 

  • 4) Les plantes antispasmodiques

 

Elle recoupe en partie les plantes carminatives.

Les ombellifères plantes carminatives ;

  • L’aneth Anethum graveolens

  • L’angélique Angelica archangelica

  • Le carvi Carum carvi

  • La coriandre Coriandrum sativum

  • Le cumin Cuminum cyminum

  • Le fenouil Foeniculum vulgare

  • L’anis vert Pimpinella anisum

Les labiées ;

  • La mélisse Melissa officinalis

  • La menthe Mentha piperita

  • La sarriette Satureia montana

Une composée ;

  • La matricaire

Ces plantes carminatives font partie également des plantes antispasmodiques.

  • L’anémone Anemona Pulsatilla

Dont on utilise la fleur et la plante fraîche. On connaît son action antispasmodique, digestive et utérine.

Utilisée dans la migraine et dans la névralgie, elle agit sur la aérophagie, les spasmes intestinaux.

On utilise de préférence l’alcoolature 20 à 50 gouttes par 24 heures, mais elle est d’utilisation difficile.

  • L’aneth Anethum graveolens

Dont l’huile essentielle contient de la carvone, de la myristicine qui est antispasmodique, carminative, eupeptique agit surtout dans le hoquet et l’aérophagie.

On peut l’utiliser en infusé 5g à 8g par litre en buvant 250cc par jour, l’huile essentielle par gélule dosé à 0.25 par 24 heures.

  • L’anis vert Pimpinella anisum

Dont on utilise le fruit. Son huile essentielle contient de l’anéthol, c’est un antispasmodique, carminatif, stomachique indiqué dans les dyspepsies d’origines nerveuses.

On l’utiliser en infusion 10g par litre dont on boit 500cc par jour, en poudre 0.2g à 2g par jour, l’huile essentielle une à cinq gouttes par jour.

  • L’aspérule odorante

Qui contient un hétéroside coumarinique et un iridoïde. Qui est un antispasmodique agissant dans les digestions difficile et qui est donné dans l’insomnie des enfants.

Il est utilisé en infusé à 10g par litre en donnant 250cc à 500cc par jour.

  • Le basilic Ocimum basilicum

Dont on utilise les sommités fleuries sont huile essentielle contient de l’estragol. C’est un antispasmodique, eupeptique, carminatif, il est donné dans les troubles digestifs de type dypeptique nerveux avec crampe d’estomac, nausée, vomissement. Mais en cas de surdosage, il peut donner lui-même des troubles digestifs.

L’infusé de sommités fleuries est donné à 10g par litre dont on boit 250cc à 500cc par jour, la poudre de basilic 1g à 4g par jour, l’huile essentielle 5 à 6 gouttes, 2 fois par jour.

  • Le coriandre Coriandrum sativum

On utilise le fruit, son huile essentielle contient du cinolol. C’est un antispasmodique carminatif, stomachique, il est indiqué dans les digestions lentes dans les crampes d’estomac.

On donne un infusé de 30g par litre dont on boit 250cc par jour, la poudre 1g à 4g par jour, l’huile essentielle 5 à 10 gouttes, 2 fois par jour.

  • Le gattilier Vitex agnus castus

Dont on utilise le fruit ou sommités fleuries qui contiennent une huile essentielle contenant des glucosides. Le gattilier contient également des flavonoïdes, de la coumarine et des tanins.

C’est un antispasmodique, un anti-oestrogénique, sédatif et soporifique.

Il est surtout indiqué dans les troubles de type neurovégétatifs dont l’origine est digestive et pelvienne.

On donne un infusé 20g à 30g par jour dont on boit 500cc par jour, le nébulisât 0.5g à 2g par jour.

  • La khella Ammi visnaga

Dont on utilise le fruit qui contient de la khelline, de la visnagine, des flavonoïdes.

C’est un vasodilatateur coronarien et de l’uretère, un antispasmodique, un diurétique indiqué dans la lithiase rénale, l’asthme, la colique hépatique.

On le donne en tenture officinale 50 gouttes, 2 fois par jour.

  • La marjolaine Origanum majorana

Dont on utilise les sommités fleuries qui contiennent de l’huile essentielle riche en terpinéol. C’est un antispasmodique anxiolytique utile dans les troubles digestifs et l’anxiété.

On donne un infusé de 50 g de sommités fleuries dans un litre d’eau que l’on boit 250cc par jour, l’huile essentielle 4 à 10 gouttes par jour.

  • La matricaire Matricaria chamomilla

Dont on utilise le capitule. C’est une plante riche en bisalolol, en flavonoïdes : glucosides de quercetol et luteol. Son huile essentielle contient du chamazuléne.

C’est un antispasmodique, sédatif, antialgique, anti-inflammatoire, emménagogue (fait venir les règles) agit sur les spasmes coliques et gastriques.

C’est un antinévralgique et un antimigraineux.

Il se donne en infusion de capitule 5g par un litre d’eau on boit 500cc par jour, poudre 1g à 4g par jour, nébulisât 0.5g à 1 g par jour.

  • Le mélilot Melilotus officinalis

Dont on utilise les sommités fleuries contenant des flavonoïdes et de la mélitoside qui se transforme en coumarine.

C’est un antispasmodique, diurétique, anticoagulant, sédatif, intéressant dans l’insomnie de l’enfant et du vieillard. Il est utile dans les troubles digestifs.

On le donne en infusé 50g par litre et l’on boit 500cc par jour ou en nébulisât 0.1 à 0.5g par jour.

Il faut savoir que si le mélilot reste, non utilisé s’abîme et il devient beaucoup plus riche en produit coumarinique donc d’action coagulante.

  • Le millefeuille Achillea millefolium

On utilise les sommités fleuries riche en flavone : apigenol, luteolol, son huile essentielle est riche en chamazuléne.

C’est un antispasmodique, diurétique, cicatrisant, il est utile dans les spasmes digestifs et utérins.

On l’utilise en infusé à 5g par litre dont on boit 200 à 300cc par jour, en alcoolature 20 à 30g, 3 fois par jour.

  • La réglisse Glycyrrhiza glabra

Dont on utilise les racines qui contiennent un produit, l’acide glycurrhinique, des alcaloïdes a action antioestrogénique.

C’est un antispasmodique, un antiulcéreux gastrique, il agit sur les spasmes

gastro-intestinaux et les douleurs ovariennes.

On connaît son action sur l’ulcère gastrique et les gastrites, il faut rappeler que son action prolongée provoque la rétention sodée et surtout une augmentation du potassium sanguin et une hypertension artérielle qui cède à l’arrêt de la réglisse.

On l’utilise en poudre 2g à 5g par jour où en nébulisât 0.4g à 1g par jour.

  • La verveine odorante Lippia citriodora

Son huile essentielle contient du citrol, elle est stomachique, digestif.

On l’utilise en infusion 10g à 20g de feuille 250 à 500cc par jour.

  • Le viburnum Viburnum Prunifolium

Dont on utilise l’écorce qui est riche en dérivé comarinique et en acide valérianique.

C’est avant tout un sédatif utérin, on utilise l’écore de viburnum qui a donc une action légèrement sédative et spasmolytique surtout ou niveau du petit bassin.

Toutefois, il faut savoir que le viburnum a une action comparable à l’achillea millefolium.

On peut le donner en poudre d’écorce 2g à 8g par jour, en teinture mère 30 gouttes, 3 fois par jour.

Il faut savoir que le viburnum est actif dans les vomissements et qu’il été proposé par le passée dans les vomissements de la grossesse.

 Traitements des diarrhées aigue ou infection intestinale aigue

  1. Traitement anti-infectieux

On peut donner ;

    • Huile essentielle de cannelle le Ceylan

      • En gélule dosé à 0.04, une gélule toutes les 2 heures pendant les premières 24 heures

On peut également associer ;

    • Huile essentielle de coriandre

    • Huile essentielle de sarriette

  • A 0.02g pour une gélule toutes les 2 heures à prendre en alternance

En phytothérapie on pourra proposer les formules suivantes ;

  • Matricaria chamomilla en nébulisât

  • Vaccinium myrtillus en nébulisât

    • A 0.5g 2 gélules, 2 fois par jour pendant 10 jours

  • Juglans regia nébulisât

  • Erigeron canadensis nébulisât

    • A 0.5g par gélules, 2 gélules 3 fois par jour pendant 10 jours

  • Hypericum perforatum en nébulisât

  • Arctium lappa en nebulisat

  • A 0.5g par gélules, 2 gélules 3 fois par jour pendant 10 jours

  • Urtica dioica nébulisât

  • Castaneda (châtaigner) nébulisât

    • En gélule à 0.5g, 2 gélules 3 fois par jour pendant 15 jours

  • La piloselle en nébulisât

  • La carotte nébulisât

    • Dosé à 0.5g, 2 gélules 3 fois par jour, 15 jour par mois

Chez l’enfant ;

  • Le cornouiller

  • Le coing

  • Le néflier

    • On mélange 2 kilos de fruit, 2 kilos de sucre dans 2 litre d’eau, que l’on réduit à 500cc et l’on donne une cuillère à soupe, 3 fois par jour

Il faut connaître quelque particularité ;

      • la piloselle a une action bactéricide sur la brucellose

      • la grande bardane a une action antiseptique, bactéricide et fongicide

      • la vergerette de Canada a une capacité astringente et agit comme pansement intestinal

Il faut savoir que les plantes a tanin qui sont antiseptiques, cicatrisantes et antispasmodiques ont un effet irritant dans une longue durée d’utilisation.

On peut proposer ;

  • Un sirop d’ortie

    • 250g macéré dans un litre d’eau avec un kilo de sucre dont on prend 300 g par jour

Au niveau hygiénique, on peut proposer ;

  • De l’aubier de tilleul

  • À 30g par litre, un verre toute les 2 heures.

Quant à l’alimentation qui se fera progressive on pourra donner indifféremment ;

  • Le riz

  • L’orge

  • Tapioca

  • Coing

  • Myrtille

  • Eglantier

  1. Diarrhée chronique de l’enfant traité par la phytothérapie

  • La vergerette de Canada en nébulisât

    • A 0.5, 2 gélules, 3 fois par jour

Surtout utile dans l’infection a candida.

  • La myrtille que l’on peut utiliser au long court

Les plantes astringentes sont utiles chez l’enfant avant tout ;

  • La salicaire Lythrum salicaria

  • Et la Sanguisorba officinalis

On peut également utiliser ;

  • Brunella vulgaris

  • Ajuga reptans

  • Vaccinium myrtillus

  • Poterium sanguisorba

  • Potentilla

  • Agrimonia eupatorium

  • Polygonum bistorta

  • Géranium robertianum 70 gouttes de teinture mère, 3 fois par jour

On peut utiliser une aromathérapie sélective associant quatre huiles essentielles dosées à 0.02 par gélule 2 gélules, 3 fois par jour.

En sachant les pouvoirs cumulatifs, allergisants et surtout toxicité du système nerveux central de certaines huiles essentielles qu’il faudra donc utiliser avec modération et après avis d’un professionnel de santé.

Naturellement, il faudra toujours penser à la rééquilibration alimentaire avec les plantes diététique que sont ;

  • La carotte

  • Le riz

  • La résine

  • Le ceratonia, la caroube

  1. Modalité et traitement phytothérapique des affections intestinales aigues et chroniques

Les principes de traitement consisteront ;

  1. A donner un traitement sélectif dit de drainage, c’est-à-dire agissant sélectivement sur le colon

  2. Traiter la colite

  3. Corriger la flore

  4. Hydrater le bol fécal

  1. Le drainage dit pré thérapeutique ou thérapeutique qui a une action sélective au niveau du colon.2

 

L’association ;

  • Potentilla

  • Tormentilla

    • En teinture mère 50 gouttes, 2 fois par jour

  • La salicaire en teinture mère

  • 50 gouttes, 3 fois par jour

Autres associations ;

  • Teinture mère Poterium sanguisorba

  • Teinture mère Symphytum officinalis

  • Teinture mère Betula alba à 70%

  • Et anémone pulsatille à 30%

    • Le tout dans 125cc 30 à 40 gouttes pendant 15 jours

  • Teinture mère de juglans regia

  • Vaccinium myrtillus

  • Fumeterre en pourcentage à 70%

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