29 Septembre 2015
C’est une maladie fréquente, un syndrome musculo-tendineux d’origine et d’étiologie encore mal déterminée qui se caractérise par des douleurs musculo-squelettiques diffuses avec raideur, cohabitant avec une fatigabilité chronique un sommeil non réparateur et une asthénie.
La fibromyalgie touche neuf femmes pour un homme avec un ratio de 3.4% chez la femme.
Elle touche la femme de 30 à 50 ans avec un point d’orgue après la ménopause et entre 70 à 80 ans.
La fibromyalgie est en rhumatologie ce qu’était la spasmophilie en médecine générale.
L’explication physiopathologique de cette affection n’est pas encore éclaircie.
Toutefois, on peut s’appuyer sur plusieurs hypothèses;
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Le trouble du sommeil pierre angulaire de l’affection, puisqu’on retrouve des troubles du sommeil enregistré de la phase quatre.
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On a suggéré des troubles de la régulation de la sérotonine.
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Des troubles de la régulation de l’hormone de croissance.
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Des troubles de la régulation du cortisol.
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Il existe une perturbation du système sympathique et neurovasculaire, cause d’hypotension artérielle orthostatique que l’on retrouve au changement de position appeler « Tilt Test »
Ces perturbations neurovasculaire outre l’hypotension artérielle, favorisent une sensibilité au froid avec une note particulière pour le syndrome de Raynaud.
Sur le plan psychologique, il est difficile de différencier ce qui revient de la souffrance du trouble psychologique sous-jacent, d’autant plus qu’il existe souvent des dépressions, un état anxieux, une somatisation voire une hypocondrie.
Il existe donc bien une souffrance généralisée avec raideur matinale, état de fatigabilité, épuisement, trouble du sommeil, migraine, syndrome dépressif; symptôme aggraver par le stress voire les temps humide et froid.
Certains assimilent le syndrome de fatigue chronique à la fibromyalgie.
En fait, l’évolution du handicap de la maladie est fortement controversée car difficile d’appréciation et le traitement de l’affection n’est pas toujours évident sur les bases physiopathologiques difficiles à contrôler et où la thérapie comportementale prend une place sérieuse.
Bien que la fibromyalgie puisse peuplé les services de rhumatologie à près de 20% de la population de personnes hospitalisées, il faut définir des points communs à cette affection qui doit regrouper des points essentiels qui sont;
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18 points sensibles repartie sur le corps en général symétrique avec douleur provoquée à la pression
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Trouble du sommeil
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Stress
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Sédentarité
Bien que les troubles du sommeil présentent une clé de voûte de la physiopathologie de la fibromyalgie, il n’en demeure pas moins qu’il faut;
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Faire retrouver le sommeil
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Donner des sédatifs
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Donner des produits a types anti-inflammatoires pour les douleurs
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Limiter le stress, avec les techniques de régulations par relaxations, massage, Yoga ou thérapie comportementale
Bien qu’il existe une note physiopathologique concernant la sérotonine, les antidépresseurs de type IRS ont une action inconstante.
La phytothérapie devra donc dans la fibromyalgie:
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Améliorer le sommeil
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Traiter le terrain dépressif ou anxieux
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Lever le stress
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Traiter la douleur
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Activer la corticosurrénale
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Réduire la fatigabilité et l’hypotension artérielle l’accompagnant
Plantes intervenantes dans le sommeil
Elles sont nombreuses, l’aubépine, les plantes aux actions sédatives du système nerveux et quatre grands sédatifs qui sont ballote fétide, valériane, passiflore et lotier.
L’aubépine est un équilibrant expérimenté dans le système nerveux autonome.
Il a une action hypotensive et surtout il agit lorsqu’il existe des états de fatigue, de stress de surmenages avec douleurs rhumatismales, éréthisme cardiaque, insomnie.
L’aubépine peut être donnée, associée à la passiflore, on peut la donner soit en nébulisât ou en extrait fluide ou en teinture mère ou en infusion.
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Pour l’aubépine une cuillère à café de fleur pour une tasse, 3 fois par jours
Certains ont proposés la morelle noire Solanum nigrum, cette plante qui est jugé peu toxique a un effet narcotique léger et agit sur les douleurs.
Cette plante perd son action en séchant ainsi certains la proposaient;
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en alcoolature fraîchement préparé 5 à 10 g par jour
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ou en plante fraîche 30g environ
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ou en décoction de feuille qui été utiliser en cas de douleur en application
Les autres plantes qui agissent sur le système nerveux autonome doivent être bannis de la panoplie thérapeutique, c’est-à-dire la belladone, la jusquiame, le datura (retirées de la pharmacopée).
D’autres plantes odoriférantes ont une action sédative sur le système nerveux.
La lavande qui à dose élevée et excitante voir toxique au dose habituelle à 5g de fleur par tasse, elle a une action qui émousse la sensibilité douloureuse.
L’onagre bisannuel Oenothera biennis, est un sédatif du parasympathique agit surtout en cas de toux ou de colopathie avec diarrhée.
La marjolaine Origanum majorana a une action sédative.
Le serpolet et le thym qui ont des actions très similaires, apéritives, et agissent aussi sur des terrains colopathes.
L’oranger connu pour ses fleurs comme léger sédatif avec les fleurs de tilleul, par contre les feuilles d’oranger avec celle du tilleul et de la laitue peuvent être utilisées comme narcotique léger et antispasmodique.
Autres plantes communes ayant une action sédative avéree
Anémone pulsatille (Anemona pulsitana) appelé aussi fleur de pâque qui est surtout utilisée en cas de colopathie voire de spasme utérin.
D’utilisation difficile, il est utilisé en alcoolature souvent associer au lupulin (houblon) ou à l’aubépine.
Les menthes, le calaman, les infusions de menthe ou de calaman 2g à 3g de feuilles et de fleurs dans une tasse sont tonique, apéritif, digestif et antispasmodique.
La camomille Matricaria chamomilla, elle est considérée comme une plante digestive par excès. Cette action digestive est moindre que l’effet apéritif de l’infusé, pris à jeun ½ heure avant le repas.
Par ailleurs, la camomille agit sur les céphalées, les courbatures, et les colopathies. C’est un sédatif des douleurs faciales et des douleurs dentaires.
Il peut être utilisé donc une cuillère à soupe de fleur et de feuille dans une tasse d’eau ou en poudre 50 g de feuilles avec 50g de sucre et on donne 10 à 20g de mélange dans la journée.
Il faut savoir que la camomille a un effet allergisant.
Le pêcher par ses infusion de fleurs et de feuilles 30 g pour ½ litre d’eau et connu pour ses effets sédatifs mais surtout utilisé dans la toux et la coqueluche.
Le tilleul déjà répertorié est un sédatif antispasmodique et agit sur les troubles du sommeil.
Donc quatre plantes sont considérées comme des grands sédatifs:
La ballote est souvent associée à l’aubépine où a l’anémone.
Bien que de mauvais goût, la ballote peut être prise en infusion et a une action vérifiée.
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Une plante voisine pour les mêmes actions l’épiaire Stachys palustris a une action hypnotique et sédative au niveau des spasmes gynécologiques.
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La valériane est connue comme sédative important mais son action est mal connue et les seules formes actives qui persistent sont celles que l’on prépare à partir de la plante stabilisée en extrait mou, en extrait fluide, en intrait et en alcoolature.
On peut utiliser la racine non séché en macération, macération en contact pendant 10 heures, 10g de racines dans un verre d’eau froide qu’il faut absorber sucré après avoir aromatisé avec de la fleur d’oranger ou de l’essence de menthe.
La valériane agit surtout comme sédatif dans les états de surmenage et d’excitation, elle est hypnotique et sédative et aurait une action sur les pensés récurrentes.
Il semble également que la valériane soit utile dans le traitement d’éréthismes et des palpitations cardiaques puissent qu’elle agit sur le rythme cardiaque.
Par contre, il faut savoir que cette plante a un potentiel hépatotoxique reconnu.
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On peut utiliser à la place de la valériane, la cataire Nepeta cataria appelé aussi « herbe au chat » qui est un sédatif mineur dont la particularité et de pouvoir calmer certains hoquets.
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La passiflore Passiflora incarnata, fleur de la passion, est une plante sédative aide a retrouver le sommeil, calme les nerveux, elle est anxiolytique, elle est particulièrement indiqué en cas de stress de terrain angoissé ou surmené.
On la donne en infusion de fleur 20g pour 1 litre d’eau.
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Le lotier corniculé a les mêmes propriétés que la passiflore.
On peut le donner en infusion concentrée à 100 g par litre en donnant une à deux tasses au coucher.
Traitement de la dépression ou des états dépressifs
En premier lieu, il faut parler du millepertuis dont on connaît les actions et les interactions médicamenteuses.
Cette plante devenue a la mode agit sur les états dépressifs légers mais il faudra toujours respecter les contre-indications de cette plante que sont:
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l’association avec les antidépresseurs type IRS
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les anticoagulants
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les traitements du sida
On peut alors préférer pour des raisons de manipulation plus aisée, des plantes qui ont été classés en quatre grands groupes:
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les sédatifs de l’imagination
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les sédatifs de la douleur musculaire
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les sédatifs nocturnes
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et les stimulants
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Les sédatifs de l’imagination
C’est le saule blanc, le houblon, la laitue.
Le saule blanc
A des actions stimulantes apéritives, toniques, digestives. Son écorce a une action sédative sur les douleurs. Le saule blanc a une action non seulement sédative mais également équilibrante et fait retrouver le sommeil.
Dans ce cas on utilise plutôt les chatons en nébulisât ou en extrait fluide, l’extrait fluide étant pris le soir.
Le houblon
On utilise donc la poudre de fleur (cône vert), on peut associer les fleurs de houblon 15g avec les chatons de saule blanc 20g dans un litre d’eau bouillante ou on peut prendre également 1 g de lupulin, 4 fois par jour.
La laitue
Peut être prise en salade cuite ou crue où on peut demander une préparation au pharmacien qui associe dans un sirop appelé, sirop de lactucarium simple du codex, extrait de lactucarium 0.05g, lupulin 0.10g pour une pilule 2 à 6 le soir
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Les sédatifs des douleurs musculaires
Le bourgeon de peupliers: il peut être pris en infusion 15 g pour un litre d’eau.
La feuille de tremble: 20 à 30 g pour un litre d’eau qui peut être associé aux bourgeons des peupliers
La reine des près: 100g de feuilles fraîches dans un litre d’eau bouillante, 2 à 4 tasses par jour.
On peut ajouter à ces trois plantes agissent sur la douleurs:
La griffe du diable : Harpagophytum procumbens qui a une action qui permet de diminuer les anti-inflammatoires,
La vergerette du Canada: qui est souvent associée en nébulisât avec la griffe du diable.
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Les sédatifs nocturnes
Dans ce groupe on peut citer la passiflore, la valériane, la ballote et le nénuphar.
On considère la passiflore comme hypnotique (sédatif nocturne) qui agit sur l’insomnie et induit une détente pendant le sommeil.
Pour que ce traitement soit efficace, il faut le donner dans la journée à petite dose par exemple, matin midi et soir, au dîner, puis à l’heure du coucher, en associant la passiflore et l’aubépine en teinture mère ou en nébulisât.
A midi on peut donner une association extrait de laitue lactarium, 0.20g ou extrait de nénuphar 0.20g
Le soir, on peut associer ballote, valériane et passiflore soit en teinture mère, 2 fois 50 gouttes soit en nébulisât associés.
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Les plantes stimulantes
Que l’on peut donner dans la journée qui ont pour effet d’atténuer les effets sédatifs des plantes précédemment citées.
On peut citer, la menthe qui peut être prise en fait de repas à midi et qui permet de ne pas dormir après le repas
Le calaman servi de la même façon et à le même usage.
Le thym et le serpolet sont également des stimulants.
Le quinquina mais surtout la petite centaurée « quinquina français » peut être donnée en infusion.
Certains proposent la fleur centaurée a 50g dans du vin blanc sucré un litre que l’on fait macérer pendant 12 heures que l’on filtre et on prend ½ verre, 2 fois par jour.
La sauge a un effet tonique, elle supprime les sueurs les transpirations, elle se prend en infusion 5g de feuilles dans un litre d’eau, 3 à 4 tasses par jour.
On sait que la sauge en l’huile essentielle a aussi une action ostrogénique, tonique mais elle est toxique par la présence de sa thuyone sur le plan cérébral.
Plantes agissent sur l’équilibre hormonal
Les plantes stimulantes de l’hypothalamus;
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L’anis
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L’aunée
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La réglisse stimule l’hypothalamus en augmentant la sécrétion d’ACTH et stimule également la surrénale
On doit connaître également les actions frénatrices de l’hypothalamus,
du chaton de bouleau, du lithospermum (le grémil), le gattilier (Vitex agnus castus)
Les plantes stimulantes de la corticosurrénale;
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Avant tout le romarin Rosmarinus officinalis
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qui stimule les sécrétions hydroxy corticoïde
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Le cassis Ribes nigrum
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stimule les onze hydroxy corticoïdes
On sait également que outre la réglisse qui stimule la surrénale, l’églantier Rosa canina et le chêne Quercus pedonculatus ont un même site d’action.
Les huiles essentielles de basilic, de pin, de sarriette, de thym ont également une action stimulantes au niveau corticosurrenalien mais il faut être très prudent en matière d’huile essentielle sachant leurs pouvoirs potentiellement épileptogènes.
Par ailleurs, certaines huiles essentielles sont des huiles essentielles reconstituées qui ne possèdent pas la même action que l’huile essentielle naturelle (ne sont pas à la pharmacopée).
Par principe l’huile essentielle de romarin ne doit pas dépasser 2 à 5 gouttes, 3 fois par jour car elle a un potentiel épileptisant. Cette même dose sera respectée pour la sarriette et l’anis.
L’anis par son huile essentielle peut également provoquer des crises d’épilepsies.
Pour mémoire, il faut savoir que la législation interdit la vente libre de certaines huiles essentielles que sont:
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L’absinthe
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L’anis
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La badiane
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Le fenouil
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L’hysope
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Le chenopodium
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Mirbane
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La rue
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Le sassafras
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La moutarde
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Cèdre
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Cyprès
Le camphre fait partie également d’une législation spéciale puisqu’il n’existe plus dans les préparations pour enfant.
L’huile essentielle de sauge, doit être considéré comme toxique et par la présence de la thuyone pouvant provoquer des convulsions, il faudra donc dans tous les cas user de pondération.
Enfin, pour terminer sur les plantes stimulantes des glandes corticosurrenales, il faut citer:
Le séquoia gigantea, qui agit sur les dix -sept -Ceto corticostéroïdes.
Plantes frénatrices de la glande corticosurrenale
sont:
Pour terminer donc il faut savoir que différentes plantes
agissent sur la surrénale oû figure en bonne place
les plantes dites labiées on peut citer:
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Le basilic
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La lavande
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Le thym
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La sarriette
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La sauge
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Le romarin
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L’’origan
Il faut savoir que la sauge est a évitée chez les gens qui sont plutôt excites et le thym s’il existe un glaucome au niveau oculaire.
Deux plantes dites adaptogènes méritent une place particulière dans la thérapeutique du stress c’est:
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L’eleuthérocoque
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Le ginseng
L’eleuthérocoque est connu comme stimulant du système central améliorant les performances à l’effort qui réadapte l’organisme, améliore l’appétit. Il est particulièrement net dans certaines agressions ou dans des périodes dite de convalescence, il peut se donner pendant des cures pendant 2 mois.
C’est une plante dont le caractère adaptogène est particulièrement net et mise en valeur dans des conditions de vie climatique difficile en particulier dans les régions froides du cercle polaire ou les travailleurs sont moins sensibles aux maladies de refroidissement et ou ils sont moins sensibles au grippe.
Par ailleurs l’eleuthérocoque par ses études confirment une augmentation des résistances aux maladies et aide à mieux supporter le froid et les écarts de chaleurs.
Il est considérée comme un intermédiaire entre remède et nourriture et cette plante est considéré comme un outil indispensable dans la résolution des maladies chroniques et pourrait être considéré et donner comme un additif alimentaire dans les boissons non alcoolisées ou le thé.
Outre son caractère adaptogène et tonique, il faut savoir que l’eleuthérocoque améliore l’acuité visuelle.
Le ginseng et l’eleuthérocoque peuvent être associés en nébulisât.
Par ailleurs tout en rappelant l’action anti-dépressive du millepertuis, il faut savoir que, le millepertuis ainsi que la gentiane ont une action imao-like agissant sur la zone limbique cérébrale ces plantes en association ou seul agissant sur le stress et la dystonie neurovégétative.
Une place spéciale doit être réservé aux plantes sédatives du pneumogastrique puisque la belladone, le datura et la jusquiame sont exclus du champ de l’automédication.
C’est le nénuphar blanc nymphea alba que l’on peut donner en infusion de fleur à raison de 5g par litre, le lys des étangs est un sédatif nerveux et hypotenseur, l’extrait alcoolique du rhizome a une action également anti-spasmodique, modérateur du parasympathique, tonique cardiaque respiratoire et améliore le sommeil.
Mais ce nénuphar prise en fleur en infusion à des effets calmant à faible dose, mais à forte dose il peut devenir excitant. Donc il ne faudra jamais dépasser 3 à 4g par litre de fleur par tasse.
Traitement de la douleur par la phytothérapie
Nous avons déjà eu un aperçu des traitements concernant la douleur qui peuvent se résumer par des plantes riches en acide salicylique (aspirine végétal)
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le bouleau,
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le peuplier,
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le saule,
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la reine des prés.
Les plantes majeures traitant la douleur
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l’harpagophytum procumbens griffe du diable,
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vergerette du Canada, Erigeron canadensis
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le cassis ribes nigrum.
Toutes ces plantes citées doivent être associer ou plantes aspirine seul ou associer saule, bouleau et reine des près, l’harpagophytum et vergerette du canada ou vergerette du canada et cassis ou les trois associés en nébulisât ou en teinture mère.
Réduire la fatigabilité par la phytothérapie
Toujours penser dans ces problèmes aux plantes adaptogènes que sont l’eleuthérocoque, le ginseng et également le cassis.
D’autres plantes doivent être proposé comme tonique cérébraux et physique qui stimulent:
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La kola Kola nitida
Il faut savoir que la kola fraîche est connue pour ses propriétés toniques cérébrales et stimulantes sans effet cumulatif, elle peut empêcher le sommeil. La Kola fraîche augmente l’aptitude au travail intellectuel et physique.
En ce qui concerne la kola sèche elle se distingue de la Kola fraîche par sa présence de caféine 2.5% mais cette caféine est peu toxique comparée à la vrai caféine contenu dans le café.
Ce produit appelé kolatine augmente la pression artérielle et est un tonique cardiaque.
C’est donc une plante utilisée pour l’effort.
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Le quinquina Cinchona officinalis
Dont on extrait un alcaloïde de l’écorce mais aussi la quinidine qui a une action antiarithmique et cardiaque.
La poudre de quinquina est utilisée comme tonique.
Chez l’homme sain ou en apparence sain, elle éleve la pression artérielle et a une propriété importante dans les situations d’effort soutenu physique ou intellectuel.
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La gentiane Gentiana lutea
Dont on utilise la racine, elle a une action donc eupeptique par son principe amer et stimule la mobilité gastrique.
Cette plante peut être associée avec le quinquina mais il faut savoir que la gentiane a un potentiel hépatotoxique.
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La cannelle Cinnamomum zeylanicum
Dont on utilise l’écorce et dont l’huile essentielle a une action bactéricide majeure.
Cette huile essentielle est stimulante et augmente la circulation respiratoire et provoque une vasoconstriction, donc c’est une plante intéressante dans l’effort.
Mais elle a une contre indication majeure par ses capacités d’augmenter les contractions utérines donc contre indiquée chez la femme enceinte.
D’autre part, l’huile essentielle de cannelle peut provoquer des irritations intestinales avec diarrhée.
D’autres compléments alimentaires peuvent être utilisés pour leurs propriétés antiasthéniques et anti-stress;
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La levure de bière
Qui contient 30% de glucides, 3% de lipides dont l’ergostérol et la lécithine.
Elle agit par le gluthatione, la levure est également riche en vitamine PP et des groupes B. C’est donc un produit a propriété antibactérienne, antianémique, antiasthénique, adaptée au problème de croissance et au nervosisme.
Mais les cures se feront toujours de façon discontinue 2 à 3 fois par an, sachant que les goutteux ou les obèses ne devront pas en prendre du fait de la richesse enbase purique de la levure.
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Le pollen
La composition du pollen confère des indications qui conviennent à un homme stressé, surmené, vieillissant et se nourrissant mal. C’est le produit de l’homme vieillissant et athéroscléreux.
Le pollen est riche en acide aminé essentiel que ce soit la lysine le tryptophane, la leucine, la valine.
Il contient des oligoéléments en quantité non négligeable ainsi que des vitamines A, C, D, E et du groupe B.
On peut prendre 2 cuillères à café par jour le matin pendant 2 à 3 mois, 2 à 3 cures par an.
Par ailleurs, il faut savoir que l’étude chimique du pollen montre une variation en fonction de ses origines en particulier, on peut trouver des pollens riches en rutine qui augmente la résistance capillaire particulièrement élevée dans les pollens d’arbre fruitier, le coquelicot ou le pissenlit.
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Les algues
Elle recouvre en parti les indications du pollen mais c’est surtout la spiruline qui contient 76% d’acide aminés assimilables qui met en avant le caractère de complément alimentaire des algues.
Effet important, les protides contenus dans la laminaire sont mobilisateur de graisse et de cholestérol. Les algues présente également des propriétés s’apparentant à celle de l’héparine donc concurrant à une fluidification du sang.
Ces algues sont également hypotensives et hypoglycémiant.
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La betterave Beta vulgaris
Qui est connu depuis longue date par la tradition pour traiter les constipations et les crises hémorroïdaires.
La chimie moderne a mis en valeur les composés suivant:
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la glutamine qui est un activateur cérébral
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la choline que est cytostatique
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la bétaine qui est lipotrope stimulant et générateur de la cellule hépatique
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des pigments de type bétacyanine qui sont solubles, des générateurs de la cellule hépatique.
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Il a été décrit une action cytostatique de la betterave en particulier par l’équipe du docteur Fereezi qui a décrit des améliorations de certains cancers en donnant un traitement de substitution avec un litre de jus frais de betterave par jour mais ces études demande à être confirmées.
D’autres auteurs comme Schnidt et Thiack ont également montré des résultats analogues.
Enfin pour compléter le problème de la fatigue et des compléments alimentaires, il faudra naturellement savoir si l’alimentation est bien équilibrée en particulier avec la vitamine A que l’on trouve dont surtout dans la plupart des fruits et des légumes, la vitamine E présente dans l’huile de germe de blé, l’huile de soja, les bananes, les choux, les salades.
La vitamine A peut se retrouver également dans le persil et les carottes, la vitamine C dans le citron, le cynorrhodon, le paprika, le kiwi qui contient 300mg de vitamine C pour 100g de kiwi.
La vitamine D dans le cacao et le soja.
La vitamine B6 contenu dans les légumes, les fruits, bananes, cacahuètes, farine de blé. Mais ainsi que dans la viandes, le lait et le foie de veau.
La vitamine B12 folate contenu dans les carottes, le choux, le concombre, les haricots vert, les épinards, les asperges, les pommes de terre mais également dans les œufs, viande et foie.
Il faut connaître les plantes riches en vitamine C
qui ont été en parti citées, il faut insister sur
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Le cassis Ribes nigrum,
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dont on peut utiliser le jus de cassis et ou le nébulisât 1 à 3g par jour
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L’hibiscus dont on utilise la sépale
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qui est riche en vitamine A et vitamine C et vitamine B1 et B2 qui est utilisé comme stimulante et antiasthénique qui est une véritable boisson de santé.
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L’églantier Rosa canina
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dont on utilise le cynorhodon qui est riche en vitamine C, A et B particulièrement efficace dans les fatigue et les convalescants. Utilisé soit en décoction soit à 5 à 10 g par litre ou en nébulisât 1 à 3 g par jour.
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L’argousier
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dont on utilise le fruit riche en vitamine C que l’on peut donner en sirop ou en confiture.
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La patience, appelé Rumex
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dont on utilise la racine elle est antianémique et riche en fer.
On peut l’utiliser dans un traitement long elle a un mauvais goût, il faut donc ajouter du miel dans la décoction faite avec 30g de racines pour un litre d’eau.
Il faut combattre également l’hypotension artérielle qui fait parti du tableau.
On peut associer 0.1g de grain de poivre avec 9 à 15 g par jour de bourse à pasteur Capsella bursa-pastoris.
Certains proposent en cas de sympathicotonie réactionnelle sur fond vagotonique, une association de mélisse, de carvi, de romarin en teinture mère ou en nébulisât.
On peut proposer la formule suivante associant:
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mélisse teinture mère
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romarin teinture mère
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pour 50ml avec de l’huile essentielle de carvi 1 g, 3 fois 30 gouttes par jour
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le nébulisât de mélisse à 0.2g
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le romarin à 0.1g
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l’aubépine à 0.80g
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3 gélules par jour
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Sur les terrains dits de sympathicotonie dù à une insuffisance vagale, donc ce sont des plantes riches en choline qui augmente et fortifie l’action du parasympatholytique.
C’est la ballote, le marrube et l’origan.
On peut associer:
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la ballote et le marrube en teinture mère
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pour 100cc d’eau, en donnant 3 fois 50 gouttes par jour
Dans les terrains dits de sympathicotonie vraie, on peut associer, l’aubépine, la ballote, la lavande, la valériane, le lotier, le gattilier, l’agripaume.
On peut associer:
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l’aubépine en nébulisât 0.1g,
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ballote 0.150g
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lotier, 0.150g
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pour une gélule 3 fois par jour.
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L’aubépine teinture mère
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Ballote teinture mère
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Lavande teinture mère
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Pour 100cc, 60 gouttes, 3 fois par jour.
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Une mention spéciale doit être faite pour la lavande qui de façon paradoxale est connue par son huile essentielle. Mais souvent par défaut d’information, il faut savoir que l’action de l’huile essentielle ne se recoupe pas avec celle de la plante entière.
En effet l’huile essentielle est bactéricide, hypotensive, augmente la contraction des fibres musculaires utérines.
Les sommités fleuries sont utilisées surtout dans le nervosisme, la toux comme antispasmodique et cholagogue.