INCIDENTS ESSENTIELS DES PLANTES MEDICINALES
29 Septembre 2015
Ce chapitre très important est en constante révaluation avec mises à jour et études sur appels d’intêret public.Cette attitude indispensable met hors sujet l’opposition entre médecine dure et médecine douce.L’appréciation des plantes médicinales ne se conçoit
Que dans une logique thérapeutique et d’automédication
Journalière oû seul l’obligation de résultats compte
Fondée sur les données actuelles de la science.
La plante médicinale devient de fait un élément thérapeutique clé à part entière oû les seuls critères
Demeurent efficacité et securité sanitaire.Ces éléments
D’évaluation sont particulièrement difficiles à mettre
En œuvre car la plante médicinale est par définition un
Composant de molécules hautement diversifiées.
Si les études scientifiques de randomisation sont choisies
Sur la base d’un marqueur principal qui globalement
Définit pharmacologiquement la plante(harpagoside,hypericine,syringine) elles ne sont pas
Suffisantes si on se réfère au totum de la plante,les composants globaux qui temporisent ou au contraire
Interviennent inopunément sur l’équilibre biologique ou
l’action médicamenteuse
Cette mise au point traitée dans le top 50 des plantes cachées intervenant en anesthésiologie résume en peu de mot l’incidence d’attitudes d’automédication qui ne sont pas
Superposables et parfois discordante qui dans tous les cas
Pose le problème des effets secondaires dus soit à l’usage
Inconsidéré soit non encadré
1)les adeptes du totum priviligeront ramassage et cueillette de proximité,posant alors les risques inérant aux défaux d’identification mais au possible toxicité liée
aux pesticides,contaminant microbien ou mycosique,métaux
lourds ou problèmes de stockage et des circuits de vente
2)les adeptes de la présentation pharmaceutique permettant des études scientifiques (plante-médicament).
Il est clair qu’il n’existe pas de conflit d’intêret mais une analyse commune oû priment sécurité,conformité et effets therapeutiques,en insistant tout particulièrement que seul
Le bénéfice préférable compte,que seul un encadrement raisonné peut apporté.
3)L’effet placébo est trop souvent mis en avant oû vertu et effet thérapeutique sont confondus,et autorise des dérives malheureuses dans l’automédication,ce n’est pas grave c’est un placebo ,ou encore ouvre la porte a l’exces
en multipliant les doses pondérales.l’effet placébo a été
clairement étudié par le Pr lemoigne et arrive à démontrer
que près de 30% des médicaments présentés dans des ouvrages pour usages médicamenteux sont des placebo imparfaits.Il faut bien avouer qu’il est difficile de décrypter des études ou parutions extrêment sérieuses tels :Anton,Martindale,le Merck,Escop,Brinker,Weiss.
4)S’il existe des règles à énoncer,il faut insister sur des
impératifs de précaution :
a)Jamais de plantes médicinales chez la femme enceinte ou allaitante
b)Limiter et réduire les doses chez l’enfant,n’utiliser que des plantes dont les effets et la toxicité ont été scientifiquement établis.
C)chez le senior en règle polymédiqué,le principe de précaution s’impose,réduire les doses et tenir compte des
Interactions médicamenteuses en particulier traitement cardiaques ou anti-coagulants et tenir compte des fonctions rénales ou de la masse graisseuse qui modifient
Le transport et l’absorption des thérapeutiques
d)les huiles essentielles doivent être impérativement encadrées car souvent neuro-toxique ou allergisante.
Le cadre de l’encadrement de lauto-médication par les plantes médininales imposent donc deux situations :
1)Incidents liées ou la proximité ou l’usage des plantes en
l’état :
Plantes Allergisantes
Plantes Toxiques
Plantes mise sous contrôle :
a) plantes à effet imprévisibles
b)plantes hépato-toxiques
c)plantes cancérogènes
2)Interactions et effets secondaires des plantes médicinales
Ce cadre permettra de disposer d’éléments simples et clairs qui permetta de mettre en œuvre l’auto-médication
Par les plantes médicinales reconnues pour leur efficacté
En regard des connaissances médicales réactualisées et
Avérées ,attitude non pas alternative ou opposable sur des principes vertueux mais bien sur des critères alliant sécurité et obligation de moyens.
Si on peut considérer que les risques thérapeutiques sont superposables entre partisan du tout nature et produits industriels on peut toutefois emettre quelques réserves
Sur une position certe louable mais qui impose aux ramasseurs et cueilleurs dans tous les cas des éléments certains d’identification de la plante medicinale.
De plus les risques thérapeutiques et iatrogéniques ont
Ete Considérablement encadrés par des audits gouverne-
Mentaux et particulièrement par loi européenne REACH
Du 13 /12 /2006 qui réglemente 3000 substances,règlement
Qui intervient sur des molécules préoccupantes sur les
Plans de :
Perturbations Endocriniennes
Cancérogénèse
Mutagènèse
Toxicité
REGLES D’UTILISATION DES PLANTES MEDICINALES EN ETAT
1)Notification impérative des effets pervers et reconnus
2)ELIMINER les plantes à composants toxiques reconnus :
APIOL,ASARONE,ALCALOÏDES PYRROPIDOZIDINIQUES ,
OESTRAGOL,SAFROL,LECTINE,GLYCOSYDES CYANOGENETIQUES ,LACTONE SESQUITERPENE,THUYONE
3)Connaître les interactions médicamenteuses entre plantes et médicaments
4)prendre en association des plantes trop nombreuses ou
de différentes indications
5)L’automédication conduit à un encadrement pour la
reconnaissance de la plante utilisée
6)Vérifier les conditions de préparation et de stokage des
plantes
7) rechercher et eliminer les agents contaminants :bactérie,champignons, moisissures, métaux
lourds,pesticides,agents de dégradation,radioactivité,sub-
stances animales ou synthétiques
8) Tenir compte des incompatibiltés physiques et physico-
chimiques des plantes
9) Défaut ou mauvais étiquetage
Si ces tests préliminaires sont acquis et respectés,pour
Affiner l’automédication(critères d’inclusion) il faudra que
1)le produit soit incontestable et stable en qualité
2)la pathologie traitée doit être la moins complexe possible
3la plante médicinale doit être compatible avec la maladie
concernée
4) l’action de la plante médicinale doit se manifester en faisant régresser nettement les symptômes de la maladie
concernée
5)L’action de la plante,son mode d’action,sa pharmacocynétique doit pouvoir être suivie en fonction de
l’évolution de la maladie
6)L’action de la plante doit être commune pour toute personne présentant une affection superposable
7)Il doit être clairement établi que les essais thérapeutiques animaux ne sont en aucun cas superposables ou applicables à l’homme
8)Il importe d’établir la différence entre
a)l’effet pharmacologique thérapeutique de la plante
B)L’effet alimentaire inérant aux substances compo
Sants la plante
C) ce qui suppose une différentiation claire entre :
Plantes de compléments alimentaires
Plantes à action préventive,type immunosti-
Mulante ou anti-arthrosique qui par définition sont des médicaments par présentation
9)Les règles absolues à respecter :`
Pas de plante chez la femme enceinte ou allaitante
Pas de plante chez l’enfant ,en particulier,le nourrisson qui au niveau CEREBRAL,HEPATIQUE et RENAL ont des systèmes enzymatiques immatures.
Ce préambule étant clairement proposé,il est loisible de
Décrire les imcompabilités pharmaceutiques,entre plantes
,mode de présentation et interactions médicamenteuses.
systèmes
LES PLANTES ALLERGISANTES
Il faut insister sur les risques inérant certes au problème de reconnaissance mais à la banalisation de plantes décoratives
Il faut insister sur les risques inérant au problème de reconnaissance mais aussi à la banalisation de l’usage de plantes décoratives ,hautement toxiques,parfois déviées de
Leur usage princeps oû figurent les ARUM(Caladium(aile d’anges),Oreille d’éléphant(Taro) ,Dieffenbachia(choc,signes cutanées et digestifs)),Alocasia,Pictum(hépato-toxique)le Phillodendron,les Euphorbes(fleur de Noel),la
Sauge Rouge(Lantana),le Laurier Sauvage(cardiotoxique),le fruit rappé de l’Avocat,
Ricin et Croton(troubles neurologiques)la vigne tropicale,Royal Poinciana aux graines extrèmement neuro-toxique ,l’Aloes,le Yucca,le Ficus,le Lys Calla,le Pigment,les chatoyants
Fruits de Jerusalem,Solanum pseudo-Capiscum cardio et neu-
rotoxiques.L a liste peut être longue mais elle invite à se méfier d’ indications traditionnelles fort éloignées des réalités en particulier avec l’aloes,la sauge rouge ou le ficus(proposé en médecine ayurvédique dans les troubles
psychiatriques),le Pigment ,Capsicum Annum(très irritant et
allergisant)
Ces accidents fort rares ne devraient plus exister mais par contre ,si on se référe à la pratique journalière ordinaire on
compte plus de 120 plantes allergisantes ,cette réaction est
commune aux plantes en état et aux produits manufacturés,
l’intérêt étant de répéter sans cesse que naturel ne signifie
pas anodin.Ce principe de précaution engage en cas d’automé
dication de pratiquer :
des tests pré-thérapeutiques surtout si la possibilité d’allergie
systémique ou choc anaphylactique ou photosensibilisation sont connues pour la plante utilisée,cette règle sera d’autant plus respectée en cas d’antécédants allergiques,eczema,asthme
voire certaines maladies hépatiques type maladie de Gilbert.
Principales plantes allergiques :
Asperge et Astéracée
Apiacée type Celeri
Aigremoine
Alchemille
Anthémis,Camomille et apparentés
Brassica
Convolvulacée
Citrus et Rutacées
Ficus,FICUS CARICA,décolore la peau
Huiles Essentielles surtout dû à la présence des TERPENES
MILLEPERTUIS(Hyperycum perforatum)
Papaye
Pigment
Pelargonium(Géranium)
Renonculacée type boutond’Or
PLANTES CONSIDEREES COMME DANGEREUSES
Les incidents les plus fréquents sont le fait d’enfants imprudents ou non surveillés en contact avec la grande ortie
ou l’ortie brulante(Urtica Dioica et Urtica Urens) heureusement sans lendemain et se manifestant par la triade de
de Lewis.
Mais le plus souvent on se retrouve devant des méprises alimentaires(oignons de narcisse ou de jonquilles confondus
avec de l’oignon comestible) ou encore par l’emploi de plantes à visée thérapeutique de plantes exotiques ou de proximité très mal identifiées ou lots vendues par erreur(plantes chinoises :atteintes rénales, le Stephania Tetrandra aux »vertus dites amaigrissantes ayant été confondu
avec une Aristoloche,Aristochia fangi) , voire le Germandrée(atteintes hépatiques graves en cas de prise excessive de plus considérée à tord comme plante amaigrissante ).Trois espèces du genre TREUCRIUM sont
interdites depuis mai 1992
On peut classer ces plantes par genre :
1)OMBELLIFERE type APIACEE,
le Persil est confondue avec la
Cigue(le suicide de SOCRATE)voire la Cigue d’eau(Cicus virosa).L’OENANTHE safranée est confondue avec la carotte
Sauvage ,l’OENANTHE CROTATA trompe facilement campeurs et amoureux de la nature,un accident mortel basé sur la lecture d’un livre insuffisamment documenté est rapporté en 1998 et décrit dans une thèse de Charlemagne en 1991.
2)PLANTES A FRUITS CHARNUS
a)Baies banches :la Symphorine(Symphoricarpus rivilaris)
b)Baies jaunes et rouges
Les chèvrefeuilles(Lonicera etrusca,alpigena)
L’Arum tacheté(Arum Maculatum)
Les Solonacées(genre Solanum type nigrum,dulcamara,tuberosum »la pomme de terre »,la pomme d’amour ou Solanum pseudocapsicum)
Le Tamier (Tamus communis)
La Bryone(Bryona cretica)
Le Daphnée « bois gentil « dont l’écorce est abusivement utilisée comme anti-rhumatismale
c)Baies noires
La Morelle
Le Phytolaque(Phytolocca Americana)
La Belladone(Atropa Belladona),sa racine est confondue avec
celle de la Bardane
Le Redoul(CORIARA MYRTIFOLIA)
Le LIERRE(Hedera Helix)
Le TROENE(Ligustrum vulgare)
3)SEMENCES ET GRAINES TOXIQUES
Le Genet d’Espagne(Spartium junceum)
Le MIMOSA du Japon(Poinciana gilliesi)
Le DATURA,retiré de la pharmacopée,DATURA STRAMONIUM,plus dangereux que la belladone,détourné en usage toximaniaque
L’IF,variété TAXUS BACCATA
ABRUS PRECATORIUS ou jequirity
Le RICIN,RICINNUS COMMUNIS,toujours d’actualité
4) Les PLANTES DE MONTAGNE
Bien que connues dangereuses ,il n’est pas rare d’assister à des accidents lors d’exercices de survie dit de nomadisation ou encore pendant des séances d’herborisation insuffisament encadreés,et on peut confondre :
L’ACONIT,ACONIT NAPELLUS,avec des petits navets
L’ELLEBORE,VERATRUM ALBUM dont la racine est confondue avec celle de la GENTIANE
LE LAURIER –ROSE dont tous les organes doivent être définivement considérés comme cardiotoxique.
COLCHIQUE et DIGITALE sont à USAGE STRICTEMENT
MEDICAL,aucune dérogation ne peut être possible
Ainsi devant tout accident il faut consulter les centres anti-poisons de proximité,car le pronostic vital est en jeu.
La Faculte de Rouen est équipé d’un cyberservice,ce n’est pas
Le seul : http://www.chu-rouen.fr/ssf/ssf.html
On peut résumer par ordre alphabétique la liste des plantes
Considérées comme dangereuses,en sachant que celle-ci
n’est pas limitative car l’emploi sauvage de plantes est diffi
cilement contrôlable d’autant plus que le marché se mondialise de plus en plus faisant apparaître des plantes
insuffisamment éprouvées,c’est le but de DOC-PHYTO-PLUS
Actée(Cimicifuga racemosa)cette plante est donnée dans la ménopause.L’AFSSAPS a signalé le 20 juillet 2006 42 cas d’accidents hépatiques
Aethsa Cynapupium ou persil fou
Aconit(trop souvent citée dans les pharmacopées asiatiques),très dangereuse
Arnica
Amandes type Prunus Armeniaca,Abrus precatorius
Belladone(Atropa belladona), ne devrait plus être citée dans l’asthme(usage médical)
Bleghiasapidia
Baies de chine :Melia Azedarach
Caulophylum thalictroides
Colchique à usage stictement médical
Conium maculatum
CYCAS (Cycas revoluta)
Cicuta
CHAPARALL ou Larea Tridentata
Daphnée
DATURA(interdit à la pharmacopée)
DIGITALE(usage strictement médical)
DRIMIA Maritima ou oignon de mer
EUPHORBE type euphorbia pulcherrima
HELLEBORE(Helloborus niger) ne devrait plus être citée
dans l’asthme(usage strictement médical)
JATROPA CURCAS
Lobélie(lobélia inflata) même restriction commune à l’héllébore,belladone
Lantana Camara(Sauge rouge)
Gelsenium sempervirens ou Jasmin Jaune
Glorosia superba
Laurier,Nerium oleander
Lolium Temuletum
Laburnum Anagyroïde
LUTHARIA Vulpina,Lichens toxiques
Kalmia latifolia ou laurier des montagnes
Mandragore ,toujours trop cité
MYRISTICA FRAGENS
Mercuriale
MENTHE PULGENIUM neuro et hepatoxique
NARCISSE
Nux Vomica
Phytolacca Americana
PETITE PERVENCHE (Vinca minor)
TABAC
RICIN,Ricinus Communis
RUMEX
Il va sans dire que la liste n’est pas limitative sachant que l’accès à certaines plantes étrangères ouvre la porte non seule
ment à un renouvellement thérapeutique mais aussi aux accidents comme avec le KAVA ou encore cancérogenes
comme certaines plantes chinoises introduites par erreur mais
aussi communes type plantes laxatives.La liste n’est pas close.
PLANTES POTENTIELLEMENT CANCEROGENES
Plantes contenant du SAFROL ou de l’ASAROL(Asarum)
RUMEX
PTERIDIUM AQUILUNUM
Plantes à ANTHRAQUINONE :
RHUBARBE,SENNE,ALOES,BOURDAINE et même GARANCE
PLANTES A ALCALOIDES PYRROLIZIDINES
Ces Alcaloides entrainent des accidents hépatiques imprévisibles,avant tout
TUSSILAGO FARFARA,Tussilage
HELOITROPE,Heliotropium
CYNOGLOSSE,Cynoglossum officinale
SENECON,Seneçio jacobee
SYMPHYTUM,Symphytum officinale
D’autres aussi sont reconnues comme hépatoxiques comme
Le GUI(Viscum Album),KAVA(Piper Methysticum)interdit,
La menthe aquatique type MENTHA PULGENIUM
LE PROBLEME DES MIELS MEDICINAUX
Il faut connaître les miels toxiques ,les abeilles pollinisant les fleurs toxiques.IL faut les éliminer.
La DGCCR,du 29.9.2014 sur 6000 espèces a isolé plusieurs familles toxiques et a insisté tout particulièrement sur la présence d’ALCALOÏDES PYRROLIZIDINIQUES
CINQ FAMILLES ONT ETE STIGMATISEES
*BORAGINACEE
*ASTERACEE
*FABACEE
*ORCHIDACEE
*APOCYNACEE
On ne peut pas passer sous silence les procédures de cueillette et ramassages
POLLUTION PAR PESTICIDES OU METAUX LOURDS
POLLUTION BACTERIENNE,(défaut de stockage ou hygiène )et particulièrement le BOTULISME