Allergie

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L’ALLERGIE

29 Septembre 2015

L’allergie est une modification de comportement de l’organisme envers une substance à laquelle il s’est sensibilisé lors de contact préalable.

L’allergie est aujourd’hui au quatrième rang des maladies mondiale selon l’OMS.

La fréquence de l’allergie touche 15% de la population industrielle touchent les régions humides, peu ensoleillées, embrumées, ont un caractère héréditaire pour deux parents allergiques, il existe 60% de risque pour l’enfant de devenir allergique, si un seul parent est allergique le risque est de 27%.

En France, on estime que 10 millions de personnes souffrent de rhinites allergiques (RICAN 2002).On estiment que la rhinites allergique affecte un quart de la population européenne et représente près de 94 millions de personne atteintes de cette même infection chaque année.

La proportion en France est une personne sur quatre qui souffre d’allergie.

Expression de l’allergie

L’allergie peut se représenter sous plusieurs formes:

  1. respiratoire

  2. cutané

  3. digestive

  4. oculaire

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  1. Allergie respiratoire

La rhinite allergique touche donc une personne sur quatre en France. Elle est représenté par une triade associent éternuement, prurit nasal et rhinorrhée.

Ces symptômes sont souvent associés à une conjonctivite qui se manifeste par un prurit oculaire avec larmoiement. La rhinite est causée dans la plupart des cas par des allergènes et en particulier les acariens qui augmentent le risque d’apparition de l’asthme d’un facteur huit.

40% de rhinite évolue ainsi vers un asthme et 70% des asthmatiques ont aussi une rhinite allergique.

On sait aujourd’hui que si une désensibilisation est instituée à un stade précoce de l’allergie, il est possible non seulement de diminuer de façons durables les symptômes et les risques de complication mais aussi de modifier l’histoire naturelle de la maladie.

L’allergie respiratoire de type rhinite, rhino -sinusite, laryngite, trachéite, ou asthme qui peuvent également évoluer naturellement d’une mono sensibilisation allergénique à une poly- sensibilisation qui constitue un facteur d’aggravation.

Plusieurs études ont démontrés que la désensibilisation permettait de prévenir le développement de nouvelle sensibilisation.

75% des enfants mono sensibilisé aux acariens traités pendant trois ans et suivie pendant trois autres années présentaient pas aucune sensibilisation contre 33%

(Nggemann, Jacobsen, Dreborg dans allergy 2006)

(Pajno et Morabito, Barberio dans allergie en 2000).

Cette incidence que représente le facteur allergénique impose une enquête quasi policière pour son dépistage pour rechercher les pneumallergènes responsables.

Il faudra dans tous les cas en présence d’un allergène reconnu aider la famille pour évincer cet allergène, en particulier les acariens (bannir les peluches, les doudous, prendre plutôt un matelas synthétique envelopper dans une housse anti-acariens, préférer les oreillers et couverture en textiles synthétiques et les laver assez fréquemment).

Il faut éviter le chauffage par air pulsé, il faut baisser l’humidité ambiante qui doit être inférieur à 50% et la température dans les pièces idéale doit être de 18 degré.

Le dépoussiérage de la maison se fera une fois par semaine y compris les matelas et les fauteuils.

Il faut savoir qu’il existe un consensus qui démontre qu’il existe un concept reconnu de relation entre rhinite et asthme, c’est-à-dire nez et bronche.

Cette relation implique que chez toutes personnes qui présentent une rhinite allergique persistante, il faut systématiquement rechercher un asthme par l’historique, et les examens cliniques et des preuves fonctionnelles respiratoires cédant avec des traitements spécifiques.

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L’asthme reconnu

Il faudra:

  1. ce centré sur les objectifs relatifs aux symptômes de l’asthme:

    • identifier la crise

    • identifier les symptômes de gravité

    • et comprendre l’origine des symptômes

  1. centré sur des objectifs de contrôle de l’environnement et des facteurs déclenchent.

  1. centré sur des objectifs liés aux traitements de fond.

Il faudra connaître le traitement, précisé l’action du traitement et maîtriser la technique de traitement et en particulier les techniques d’inhalations de produits spécifiques tels que corticoïde et bêta2 mimétique.

L’auto mesure par le Peak-flow ou débit de pointe DEP, permettent s’il est abaissé à 70%, 85% d’avoir une valeur personnelle du traitement entrepris.

 

  1. Allergie cutanée

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Elle touche 25% des français, c’est avant tout une dermite de contact;

  • Produit d’hygiène: teinture, rinçage

  • Produit domestiques: type eau de javel

  • Origine professionnelle: le nickel et le chlore

Une mention doit être particulièrement dicté pour le nickel car il existe des sujets sensibles au nickel et à qui on doit donner des conseils alimentaires.

Il faudra éviter les aliments les plus riches en nickel qui sont

  • les huîtres

  • le hareng

  • la margarine

  • le petit pois

  • les haricots verts

  • le concentrer de tomate

  • les poires

  • le cacao

  • et le thé.

Si la cuisine est faite à la maison, il faut utiliser une batterie de cuisine en émail, en téflon ou en aluminium. Si la batterie de cuisine est en acier, il faut éviter les aliments suivant cuits:

  • asperges

  • betteraves

  • tomates

  • épinards

  • salsifis

  • rhubarbes

  • oseilles

  • les agrumes

  • le vin et le vinaigre qui entre dans la composition de certaines sauces

  • le poivre

  • le café

  • les conserves en boite

Les allergies cutanées d’origine médicamenteuse

Qui sont nombreuses dans toutes ces allergies s’expriment de façon de type urticaire ou œdème de Quincke

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  1. Les allergies alimentaires

Véritable allergies alimentaires relève d’un mécanisme immunoallergique chez une personne génétiquement prédisposé.

Elles peuvent mettre en jeu, les immunoglobulines IgE et dans ce cas la réaction allergique est immédiate. Lorsque ces immunoglobulines IgE ne sont pas impliqué l’action est retardé et ce manifeste généralement par un eczéma atopique ou des signes digestifs.

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Les signes digestifs peuvent se présenter d’une façon:

  1. Aigue chez les nourrissons à type de douleur abdominale

  2. Chronique avec troubles dyspeptiques et troubles du transit

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Les allergies les plus fréquemment rencontrées en allergie alimentaire sont rencontrées avec:

  1. le lait

  2. les œufs

  3. les céréales: farines de blé, orge, seigle, riz

  4. pommes de terre

  5. les tomates

  6. les agrumes

  7. le porc plus souvent que le bœuf

  8. les poissons et crustacés

  9. les procèdes de conservation, présentation et de colorant

En cas d’allergies alimentaires, on peut trouver des signes oraux tel que:

  • prurit buccal

  • gonflement de la luette

  • œdème labial

Il faut savoir qu’il existe des syndromes d’allergies et de sensibilisation croisée fréquente en particulier les pollens de bouleau et les rosacés, c’est-à-dire pommes, cerises, pêches et abricots et d’autre par les composés (armoise et ambroisie et le céleri).

Il existe des sensibilisations et des allergies entre l’arachide et d’autres légumineuses mais souvent ce ne sont pas de véritable réaction croisé mais des associations fortuite liés à de forte consommation de ces produits.

Il existe une réaction croisée entre l’arachide et le lupin (plus de 30%) les sensibilités croiser aux fruits chez l’allergique au latex sont fréquentes au moins à 50%.

La banane est un aliment souvent en cause.

Ainsi au niveau alimentaire, il se dégage plusieurs allergies croisées qui peuvent être sévère:

  1. le syndrome composé céleri qui touche plus de 50% des individus allergiques au pollen d’armoise et d’ambroisie présentent aussi une sensibilité alimentaire au céleri

  1. le syndrome graminée de tomates

  2. le syndrome ambroisie melon, banane

  3. le syndrome céleri épice

  4. les allergies croisées entre légumineuses en particulier arachides et lupin.

290px-Arachis_hypogaea_-_Köhler–s_Medizinal-Pflanzen-163Arachide et autres légumineuses tel que lentille, soja, petit pois, pois chiche, fève, haricots et caroube.

  1. le syndrome latex et aliments végétaux ou l’on trouve des réactions croisés entre le latex et de nombreux aliments.

En particulier avec le kiwi, la châtaigne, la noix, mandarine, cerise, fraise, melon, raisin, ficus et figue.

La recherche des allergènes est un impératif absolu:

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  1. La poussière de maison avec les acariens sont en causes dans 50% des allergies respiratoires.

  2. Le pollen les graminées sont en causes dans 30% à 40% des rhinites et des conjonctivites.

  3. Les moisissures atmosphériques type alternaria.

  4. Les poussières végétales de céréales blé et mais, graines de lin, poussières de bois exotique.

  5. Les plumes 80% de ces allergènes sont associés aux poussières de maison.

  6. les squames de chat, de chien de hamster. La poudre de puce d’eau pour les poissons d’aquarium.

  7. Les parasites

  8. Les polluants industriels

  9. Les médicaments allergiques de type antibiotique aspirine, tranquillisant, et iode.

  10. Les piqures d’hyménoptères allant du prurit au choc nécessitant alors une consultation en service de réanimation.

Dans tous les cas un impératif dans l’allergie s’impose. C’est une enquête de type policière pour identifier l’allergène par des tests de prov

ocation, les méthodes immunologiques et le RAST.

Le but de cette enquête est:

  1. L’éviction de l’allergène

  2. Traiter l’allergie

  3. Faire une hypo- sensibilisation spécifique si le responsable allergisant est établi.

D’autant plus que l’on sait qu’une mono sensibilisation allergénique peut générer si elle est négligée une poly -sensibilisation allergène qui constitue un facteur d’aggravation.

Et la désensibilisation spécifique permet de prévenir dans la plupart des cas le développement de nouvelle sensibilisation.

Traitement phytothérapique de l’allergie

 

L’essentielle est de modifier le terrain allergique par trois plantes:

    • La pulpe de Baobab Adansonia Digitata, dont on sait que la fleur et antiasthmatique.

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L’Adansonia Digitata est utilisé en teinture mère 20 gouttes à 200 gouttes, 3 fois par jour.

  • La Pensée Sauvage Viola Tricolor, qui agit dans l’eczéma, les rhinites cette plante

  • 290px-Viola_tricolor_-_Köhler–s_Medizinal-Pflanzen-280à un tropisme surtout sur la peau.90px-Colourful_Viola_flower_3

On l’utilise en infusion 30g par litre ou en teinture mère 30 gouttes à 60 gouttes par jour.

  • Le Plantain Plantago Major qui est un diurétique, détoxiquant, dépuratif dont le tropisme est important pour la peau et le poumon.

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On peut l’utiliser en décoction de feuille 10g par litre ou en teinture mère 3 fois 50 gouttes par jour.

Dans la plupart des cas on peut associer Baobab, Pensée Sauvage et Plantain en teinture mère 3 fois 50 gouttes par jour.

Il faut savoir que le Plantain est un puissant composé stimulant immunologique dont il faut également rapprocher l’action à celle de la guimauve.

On peut également associer à ces trois modificateurs du terrain allergique que sont le Baobab, la Pensée Sauvage et le Plantain, des plantes dite de drainage qui ont une action spécifiques telle que:

  • Le bouleau Betula Alba qui agit au niveau rénal et sur la peau

  • Le cassis Ribes nigrum qui a une action sur les surrénales, la peau et le foie.

  • Le noyer Juglens regia qui agit sur la peau, les intestins et le pancréas.

    • On peut associer ces trois plantes en teinture mère 3 fois, 30 gouttes par jour.

  • Arctium Lappa ayant une action spécifique sur la peau et le pancréas et l’intestin

  • La saponaire qui a une action hépatique

  • Epine vinette qui a une action sur la peau et sur les reins.

En cas de dermatose allergique on peut proposer:

  • Le baobab seul en teinture mère, 3 fois 70 gouttes par jour.

Ou l’association:

  • Bouleau teinture mère

  • Cassis teinture mère

  • Plantain teinture mère

  • 3 fois 30 gouttes par jour

Ou:

  • Noyer teinture mère

  • Arctium lappa teinture mère

  • Saponaire teinture mère

  • Epine vinette teinture mère

    • Le tout dans 125cc d’eau et donné, 3 fois 30 gouttes par jour

En cas de rhinites spasmodiques, on peut proposer:

  • le Baobab en teinture mère

  • Viola tricolor en teinture mère

  • 3 fois 70 gouttes par jour

L’ananas en nébulisât et une association de Reine des Prés en nébulisât à 0.5g avec la saule en nébulisât 2 gélules, 3 fois par jour.

S’il existe une composante inflammatoire, on peut proposer dans la rhinite spasmodique Rosa canina qui a une excellente action au niveau ORL.

S’il existe une infection associée certains proposent des huiles essentielles associant:

  • Hysope, Thym, Niaouli qui ont une action spécifique sur le poumon

  • Le pin, l’eucalyptus qui ont une action spécifique sur les sinus

Pour améliorer la tolérance synergique et hépatique de ces plantes médicinales ont peut proposer des plantes à action spécifique hépatoprotectrice que sont:

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  • Le chardon marie Silybum marianum

  • Le chrysantellum Chrysantellum Americanum

  • Le radis Raphanus niger

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Aux plantes spécifiques de l’allergie respiratoire que sont plantain, pensée sauvage et baobab, on peut proposer un grand nombre de plantes médicinales qui ont une action spécifique immunitaire mais aussi une action directe antibactérienne, action antiviral (également antitumorale).

L’aristoloche qui fait partie de la même famille que l’asaret, cette plante est d’un maniement difficile du fait de sa toxicité rénale et hépatique.

Pour mémoire, il faut savoir le composant l’acide aristolochique qui est contenu dans la racine, a un pouvoir antibactérien et stimule la phagocytose et a une action antitumorale.

Mais cette plante ne doit être utilisé sans surveillance et doit être mise en quarantaine.

On doit lui préférer l’eupatoire Eupatorium cannabinum avec laquelle on a de meilleurs résultats.

A haute dilution les composants de l’eupatoire stimulent les phagocytes. Par ailleurs l’eupatoire contient un polysaccharide qui à une activité immunostimulante.

Cette propriété immunostimulante de cette plante dépasse de loin l’utilisation traditionnelle de cette plante qui est utilisé et proposée souvent comme draineur rénal, cholagogue ou hypocholestérolémiant.

Certaines plantes qui contiennent des glycoprotéines et des polysaccharides, peptides et nucléosides ont des propriétés immunostimulantes.

Ce sont les gommes mucilage de l’agar qui ont une activité immunostimulante et en particulier une action sur le pneumocoque. Ces polysaccharides ont une action antitumorale et stimulent les macrophages, les lymphocytes T et l’Interféron.

On retrouve ces polysaccharides a action immunostimulante dans les lichens, les algues et les champignons.

Deux plantes sont particulièrement intéressantes pour leurs actions

immunostimulante, l’Echinacea purpurea et l’Eleutherocoque.

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  1. L’Echinacea purpurea qui est surtout utilisée en Allemagne comme anti-inflammatoire.

Elle proposée comme stimulante au niveau immunitaire et augmente les résistances de l’organisme et à une action anti-virale.

On a isolé un polysaccharide qui ressemble à celui que l’on retrouve dans le bambou, le seigle, le blé, le maïs ou le hêtre.

La racine utilisée stimule les défenses immunitaire et hormonale.

C’est également un anti-inflammatoire et qui agit sur le cortex surrenalien.

Il stimule également les macrophages. Sa seule indication est la prévention des infections des voix respiratoires et la prévention des rhumes.

Il a été proposé comme immunostimulant dans des maladies à déficit immunitaire type sida mais étant donner le vague théorique des études cette plante est interdite pour traiter le sida, les maladies auto-immunes et la sclérose en plaque.

Cette plante est interdite chez un patient qui prend un traitement immunosuppresseur, la grossesse et les patients qui présentent des allergies caractérisés.

  1. L’Eleuthérocoque Eleutherococcus senticosus.

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Deux congrès internationaux ont été consacrés le premier à Hambourg en 1980 et le deuxième à Moscou.

Les premiers grands résultats cliniques furent publiés en Russie par Brekman.

Malheureusement en Europe cette plante pris un intérêt tardif car on ne l’a prescrivait que comme fortifiant et tonique.

Son caractère adaptogène a été mis en valeur par des prescriptions de grande envergure dans des conditions de vie climatique difficiles.

En particulier, dans l’industrie automobile ou sur les sites du cercle polaire.

On a ainsi constaté une résistance aux maladies de refroidissement ainsi que la diminution des sensibilités aux grippes.

Les études confirment que l’éleuthérocoque augmente la résistance aux maladies et permet d’endurer le froid et les écarts de chaleur, et permet également de supporter une surcharge pondérale.

Baranov en 1982, a étudié l’éleuthérocoque sur des cellules cancéreuses et sur le processus métastatiques. Cette plante qui était sous-estimée a montré des actions immunostimulantes et anti-stress.

La molécule anti-stress a été isolée la syringine.

Il est considéré que deux actions combinées de la syringine anti-stress et immunostimulante sont des facteurs importants qui modifient les défenses immunitaires.

Dans l’éleuthérocoque on a isolé des polysaccharides à haute activité immunostimulante. Ces polysaccharides ont étaient également retrouvés et isolés dans les Echinacea purpurea.

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A ces deux plantes, il faut ajouter une grande plante immunostimulante le ginseng de la même famille que l’éleuthérocoque, (famille des Araliacées) ou (panax ginseng).

On a isolé une saponine dans la tige et la feuille et un polysaccharide dans la racine. Saponine et polysaccharide ont démontré expérimentalement leurs capacités à stimuler la phagocytose du système réticulo-endothélial dans des conditions basales.

Le ginseng protége on le sait contre les radiations ionisantes. Il a été démontré que le ginseng agissait sur les cellules T jouant un rôle clé inducteur dans les réponses immunes. Ainsi l’éleuthérocoque et ginseng sont les plantes préférentielles à prescrire dans la stimulation et la prévention de l’allergie.

Et on peut associer:

  • L’’éleuthérocoque en nébulisât dosé à 0.20g

  • Panax ginseng en nébulisât dosé à 0.10g

  • Pour une gélule, 2 matin et 2 à midi.

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Eleutherocoque                                                      Panax  Ginseng

 

Pour des raison de sécurité et éviter une toxicité à long terme du ginseng par du surdosage, il faut préférer de conserver l’éleuthérocoque seule qui permet d’adapter le traitement et son évolution, permettant de stimuler le phagocytose et prévenir les affections itératives en particulier les affections de la sphère pulmonaire.

D’après « nature Médicine », mai 1998:

Des volontaires ont mangé une pomme de terre crue transgénique produisant une sous unité d’E.coli. Cet essai montre pour la première fois qu’une plante vaccinale comestibles peut déclancher une réponse immune significative chez l’homme. Dans un autre essai, une solution d’anticorps anti-Streptococcus mutans produit par le plant de tabac a été appliquée sur les dents de plusieurs volontaires, ce qui a empêché la colonisation par ce germe qui est une cause majeure des caries dentaires. On est à deux pas de l’application clinique.

Il est maintenant possible grâce aux progrès en biotechnologie, d’insérer divers gènes étrangers codant des protéines thérapeutiques dans des plantes telles que la pomme de terre et le tabac. Ces mini-usines végétales permettent de produire à faible coût de grandes quantités de protéines antigéniques recombinantes. De plus, lorsque ces plantes sont comestibles elles permettent de délivrer l’immunothérapie par vie orale, offrant ainsi une stratégie vaccinale plus pratique que les vaccins injectables, ce qui est un atout majeur dans les pays en voie de développement.

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Pommes de terre

Les résultats de deux premiers essais sont décrits dans « Nature Médicine ».

Dans un essai de phase I, dirigé par Tacket (université de Baltimore, Maryland) et coll, onze volontaires ont mangé un bout de pomme de terre crue transgénique, c’est-à-dire manipulée génétiquement pour synthétiser une potion de l’entérotoxine (LT-B) d’Escherichia coli qui est responsable de diarrhée.

Le but de l’essai: démontrer qu’un vaccin comestible peut stimuler une réponse immune systématique et / ou muqueuse chez l’homme. L’essai est positif: 91% des volontaires (10/11) ont présenté une forte élévation sérique (4 fois) des anticorps IgG anti-LTet 55% (6/11) une forte élévation dans les selles (4fois) des anticorps IGA anti-LT.

Aucun effet secondaire n’a été observé. Il reste maintenant à évaluer l’immunogénicité des pommes de terres cuites.

« Les vaccins comestibles, commente le Dr Anthony Fauci, directeur du NIAID (NIH), offrent la possibilité intéressante de réduire significativement le fardeau des maladies comme l’hépatite et la diarrhée, en particulier dans les pays en voie de développement ou la conservation et l’administration des vaccins sont souvent des problèmes majeurs. »

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Bananes, tomates, hépatite et diabète

Forts de ces résultats, les chercheurs essaient maintenant de voir si la banane ne peut pas remplacer la pomme de terre.

Il est aussi prévu d’évaluer des pommes de terre et des bananes protégeant contre le virus de Norwalk, une cause fréquente de diarrhée et des pommes de terre et des tomates protégeant contre l’hépatite B.

Des études pré cliniques, chez la souris indiquent que las plantes pourraient aussi produire des autoantigènes afin de prévenir des maladies auto-immunes, comme le diabète.

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Tabac

Dans un autre essai, Ma et coll. (Guys Hospital, Londres) ont manipulé genetiquement des plants de tabac de facon à ce qu’ils produisent un anticorps sercetoire monocional (sIgA/G; AC hybride entre les chaines mourdes d’IgA et IgG) anti-Stretococcus mutans, germe responsable des caries dentaires.

L’application d’une solution contenant cet anticorps sur les dents de volontaires sains a empêche la colonisation streptococcique de la muqueuse orale pendant quatre mois. « Cette étude, commentent arakawa et coll. Dans un article associé, montre que les plantes manipulées peuvent produire des anticorps neutralisants spécifique. Cette approche pourrait être étendue à l’immunisation passive contre divers agents infectieux. »

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Equivalent et parenté morbide de l’asthme

Les auteurs Bezanson, Jacquelin et surtout Turiaf estiment que l’asthme et une maladie générale a localisation bronchique mais non exclusive.

Les équivalents représentant des manifestations respiratoires non dyspnéique, les parentés morbides de multiple désordre clinique extra respiratoire, la nature est l’origine de l’ensemble ne pouvant être dissocié.

Un axiome qu’il ne faut pas oublier “L’Asthme est une maladie à Reprise,Meprise et Surprise/J.Turiaf”

Ces éléments sont d’autant plus important a connaître que si un élément allergique et reconnue dés l’enfance, il doit non seulement être évincer mais être traité, car c’est la porte ouverte a l’intrusion d’autres allergènes sur lequel peut se greffé la maladie asthmatique, et il existe une corrélation fréquente entre allergie de type rhinite allergique et asthme ou asthme se compliquant également de rhinite allergique (se référer au chapitre référencé asthme et allergie)

Les équivalents respiratoires

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    1. Les rhinites vasomotrices, le coryza spasmodique périodique

Il est essentiellement représenté par le coryza pollinique que apparaît chaque année au moment de la fleuraison. Il se développe exceptionnellement avant 10 ans, rarement après 50 ans.

Son début est toujours brutale précédé par une fatigue, une prurit nasale et des sensations de cuisson oculaire.

Il est accompagné de trois symptômes ;

  • Eternuement en salve

  • Ecoulement nasal contemporain succédant au éternuement

  • Obstruction nasale paroxystique le plus souvent bilatérale

La participation oculaire est constante se caractérisant par du larmoiement avec sensation de brûlures conjonctivale et de cuisson.

Le coryza spasmodique, pollinique est fréquent au printemps et au début de l’été. Dans un délai de 3 à 10 ans après le coryza spasmodique peut apparaître des manifestations dyspnéiques asthmatiques.

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    1. Le coryza spasmodique a périodique

Il est beaucoup plus fréquent que le coryza pollinique ses symptômes ne sont pas typique dominé par une obstruction nasale dont l’écoulement et de nature variable, mais surtout il n’existe pas au cours d’un coryza spasmodique a périodique de symptôme oculaire.

L’origine allergique de ce coryza et souvent d’origine allergique pneumallergène et sa tendance et une tendance à la chronicité.

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    1. Les rhinites vasomotrices pures

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Représentent l’ensemble des cas de coryza ou aucune éthologie allergique a état mise en évidence.

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    1. Les sinusites

On distingue quatre sinusites, les sinusites séreuses tableau de rhinite chronique associant ;

  • écoulement nasal matinal uni ou bilatéral

  • et sensation de tension de la joues ou périorbitaire

Les sinusites polypeuse qui sont souvent considéré comme étant secondaire a une atteinte sinusienne.

Les sinusites infectées, elles représentent une complication fréquente des rhinites spasmodique simple ou ainsi que des sinusites séreuses ou polypeuses.

s’exprime par des signes du coryza spasmodique auquel s’ajoute une perte de l’odorat.

La trachéite spasmodique est caractérisée par la toux ces caractères sont tenaces plutôt nocturne est se représentant souvent comme toux laryngée, roque ou parfois comme une toux quinteuse de type coquelucheuse.

Elle est peut sensible au calmant habituelle de la toux.

La bronchorrhée a cellule eosinophiline c’est une notion isolé de bronchorrhée isolé équivalente de l’asthme qui est trop souvent méconnue et qui peut être une manifestation principale de la maladie asthmatique.

On la considère cliniquement comme une véritable bronchorrhée eosinophilique véritable eczéma suintent des bronches.

Elle se déclarer principalement pendant la seconde enfance ou l’adolescence souvent associée à une rhinite vasomotrice, une éosinophilie sanguine accrue et particulièrement sensible à la corticothérapie.

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    1. Les parentés morbides de l’asthme

Les parentes morbides l’asthme sont nombreuses ce sont de multiple syndromes :

  • digestif

  • cutanée

  • muqueux

  • sanguin

  • neurologique

  • cardiovasculaire

  • articulaire

  • urinaire

  • oculaire

Certains syndromes cités s’associent avec l’asthme, mais ils méritent d’entrer dans le cadre élargi de la maladie asthmatique tel qu’il a été défini.

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Les manifestations digestives

Elles sont surtout représentée par une véritable pathologie de tuyau touchant les canaux biliaires ou le tube gastro-intestinal.

On note des phénomènes douloureux de l’hypocondre droit à type de colique hépatique, une dyspepsie hépatobiliaire.

De même on note des troubles gastritiques ou entérocolitique qui sont extrêmement observé au court de l’asthme s’extériorisant par des ballonnements survenant après le repas, des digestions lentes, de la diarrhée ou de la constipation, voire des douleurs abdominales.

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Les manifestations neurologiques

Elles se manifestent essentiellement en migraine surtout migraine ophtalmique relativement fréquente chez l’asthmatique. Les manifestations cutanées ou muqueuses, elles sont représentées par l’urticaire aigue ou chronique, l’eczéma généralisé ou localisé voir l’œdème de Quincke.

Ces désordres cutanés sont fréquemment rencontrés dans le cadre de l’asthme précédant parfois la crise asthmatique ou associée à celle-ci. Ou le plus souvent elle alterne avec les crises d’asthmes souvent chez le nourrisson et l’enfant.

En conclusion, la similitude des lésions histopathologiques observés au court des équivalents et de certaines parentés morbides de l’asthme comparé avec celle constaté au cours de l’asthme sont toute à fait en accord avec la conception élargie de la maladie asthmatique étudié par Turiaf, Rose et Basset.

L’important de l’expression clinique de ces symptômes équivalent ou parenté morbide est de ne pas passer a connoter d’un phénomène majeure qui représente un dérèglement important du système neurovégétatif portant soit sur la muqueuse respiratoire extra bronchiques, soit sur des muqueuses extra respiratoire, en particulier la muqueuse digestif.

Ces dérèglements peuvent passer inaperçus et sont toujours,d’actualité,comme il est dit qu’un asthme tardif ou allergique à l’aspirine peuvent être graves.

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