Amibiase

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Parasitose colique transmise par Kystes d’Entamoeba Histolytica.

Transmise par les Kystes éliminés par les selles du sujets parasité.

Donc maladies des mains sales, contaminations alimentaires dans les pays chauds.

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Cette parasitose très fréquente par le passé se complique par des rares localisations extra intestinales le plus souvent hépatique.

Expression

  • Mode dysenterie, peu rare

  • Souvent endolorissement abdominal intermittent avec les selles potences, parfois striées de sang et de glaires

A long terme

Même bien traité par un anti-parasitaire type metronidazole ou timidazole, elle peut évoluer vers une Colite Chronique Définitive.

L’amibiase traitée par les plantes au Mali et au Burkina Fasso

Une plante contre l’amibiase (Pabré: Jardin botanique)

Nom scientifique: EUPHORBIA HIRTA Linn.

(Famille des Euphorbiacées)

Nom français: malnommée.

Nom mooré: walbisum, kulwoongo.

Nom bambara: daba da blé, tugani ba singi.

caractéristiques

A la saison des pluies, elle pousse aux bords des routes et aux endroits découverts.

A la saison sèche, on la voit aux jardins arrosés et dans les pelouses vertes.

Ses tiges sont, le plus souvent, étalées sur le sol mais elles peuvent être aussi dressées. Elle est de petite taille (rarement plus de 30 cm), a un latex blanc et des poils dorés sur les tiges.

Ses feuilles, vert foncé dessus et vert blanchâtre dessous sont dissymétriques, opposées, dentées, longues de 1 à 3 cm ; et pétiolées de 1 à 3 mm. La nervure principale est saillante en dessous et déprimée au dessus. Chaque feuille a deux nervures secondaires plus importantes et ascendantes, qui partent de la base de la feuille, l’une à 3 mm, plus haut que l’autre.

Les fleurs, de couleur verte, agglomérés en tête vaguement sphérique, apparaissent très tôt, tout le long de la tige, entre deux feuilles.

Signes d’amibiase atténuées

L’EUPHORBIA H. est largement connu et employé contre la dysenterie. Elle n’est pas utilisé contre l’amibiase aigue, mais contre des formes atténuées, dont le traitement a pleinement réunis les signes principaux notés avant l’administration:

  • Ténesme rectal (désirs d’aller à la selle)

  • Douleurs abdominales

  • Nombre de selles par jour: 2 à6

  • Présence de glaires dans les selles

  • Présence de sang dans les selles

  • Autres signes: nausées

renvois de nourriture

manque d’appétit

Signe le plus fréquent: ténesme rectal.

Mode d’emploi

Cette plante contrairement à bien d’autres euphorbiacées, n’est pas toxique. Elle peut être utilisée sèche aussi bien que récemment cueillie.

Les docteurs J. GOARNISSON et C. BLANC (12) indiquent la quantité de 10 g de plante sèche et 50 g de plante verte, bouillie dans un litre d’eau pendant une heure, et recommandent d’en boire le premier jour un demi-litre et les deux jours suivants un quart de litre.

Cette plante est vendue aux marchés de Ouagadougou sous forme de botte de 12 × 5 cm, pesant approximativement 20g à l’état sec, ce qui correspond à une préparation d’adulte.

On utilise approximativement entre 15 et 20 g de plante sèche, selon le poids pour une préparation. On fais bouillir dans un litre et demi d’eau durant 20 minutes, pour obtenir un litre après cuisson et on laisse ensuite macérer durant quelques heures ou toute une nuit. Pour l’administration, on conseille de faire comme plus haut en buvant trois fois par jour.

Cette préparation n’est pas désagréable; elle ne produit ni diarrhée, ni douleurs abdominales; on peut additionner du sucre.

D’autres plantes

A défaut d’EUPHORBIA H., d’autres plantes pourraient être utilisées.

L’exsudat (en mooré vosum) du kapokier rouge (BOMBAX COSTATUM Pell. – Vuill. de la famille des bombacées, en mooré: voaka, en bambara: bumbu) est conseillé pouvant être associe à EUPHORBIA HIRATA, ou employé seul.

Pour les adultes, une cuillerée à soupe d’exsudat écrasé, arase suffirait. Pour les enfants, une cuillérée à café arasée.

Pour l’emploi, on peut soit incorporer, avant cuisson, l’exsudat en poudre à une petite quantité d’aliment, soit obtenir un décocté que l’on boit, additionné de sucre en raison de son amertume. Une seule administration serait suffisante, mais il est conseillé de répéter l’opération le jour suivant.

Un sirop contre les amibiases composées de deux plantes.

Première plante: (Pabré: Jardin Botanique)

Nom scientifique: EUPHORBIA HIRTA Linn.

(Famille des Euphorbiacées)

Nom français: malnommée.

Nom mooré: walbisum, kulwoongo.

Nom bambara: daba da blé, tugani ba singi.

caractéristiques (Voir descriptif)

Organes employés: toue la plante.

Deuxième plante: (Pabré: Jardin Botanique)

Nom scientifique: BOMBAX COSTATUM Pellegr. et Vuill.

Nom français: kapokier rouge.

Nom mooré: voaka

Nom bambara: bumu, bumbu.

caractéristiques

Un arbre très populaire, aux feuilles digitées, vite repéré à cause de ses belles et grandes fleurs rouge vermillon ou orangées en forme de tulipe qui poussent en saison sèche alors que l’arbre est dépourvu de feuilles.

Aux environs des villages il est fortement mutilé: pour avoir les fleurs on coupe les branches, grosses parfois, car leurs calices entrent dans la confection d’une sauce filante très appréciée.

LE DATTIER DU DESERT ou BALANITES AEGYPTIACA

Appelé aussi Sénére ou Myrobolan d’Egypte est réputé au Maroc et au Mali pour le traitement des dysenteries amibiennes.

Cette plante est réputée et largement utilisée également pour:

  • Fruits verts: dans les parasitoses digestives de type helminthiase

  • Fruits hypocholestérolémiant dans:

    • Ictère

    • Rhumatisme

    • Laxatifs

      • Ecorce, propriétés antiseptiques dans les bronchites, amygdalite

      • Rameaux feuillés: carie dentaire

IPECA et L’EMETINE

La racine de l’Ipécacuana est connue depuis fort longtemps au Brésil pour faire vomir.

Elle reste la base du traitement de provocation de vomissements (Emetique) chez l’enfant intoxiqué, sous réserve d’avoir éliminé les produits caustique ou corrosif, ou détergent.

Helvetins, sauva le dauphin, fils de Louis XIV, qui lui acheta son secret 1000 Louis d’or et brevet d’écuyer.

Son alcaloïde est extrait par Pelletier en 1817, Magendie l’emploie en comprimés. Une potion est proposée associant: tilleul, Emetine et sirop de guimauve.

Plus tard, outre son action à petite dose est toujours utilisée comme emetique, des doses plus importantes et répétées agissent comme anti-parasitaire sur l’amibe.

Le sirop d’Ipecacuana, dite formule de DESESSARTZ (Emetine + Serpolet + Coquelicot + Sulfate de magnésium) est utilisé dans les services d’urgence pour les intoxications accidentelles, le sirop d’Ipeca est d’accès libre aux Etats-Unis pour le médecin.

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