Bronchite aigue

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La bronchite aigue

29 Septembre 2015

C’est une inflammation de la muqueuse bronchite sans atteinte parenchymateuse (tissu pulmonaire).

L’agent infectieux est le plus souvent viral exposent les terminaisons nerveuses et les récepteurs aux agents broncho constricteur et pro inflammatoire.

Les conditions cliniques de la bronchite aigue:

  • Fièvre peu élevée qui est inconstante

  • Brûlure rétrosternale

  • Toux parfois précédée par une infection ORL

Votre médecin trouvera une auscultation normale et la radiographie pulmonaire, si elle est demandée sera normale.

La bronchite aigue touche 10 millions de personnes en France, cette bronchite est souvent d’origine virale. Mais il faudra rechercher des germes atypiques type mycoplasme ou chlamydia, appelé souvent affection opportuniste que l’on peut retrouver dans les bâtiments où il existe de l’air conditionné.

La coqueluche chez l’adulte n’est pas rare, même chez un vacciné, puisque depuis 2004, il existe une recrudescence des coqueluches chez l’adulte et qui et apparue en Ile de France.

Cette coqueluche est certes sensible aux antibiotiques, mais elle pose deux problèmes ;

  1. le problème de réactivation des vaccinations

  2. la protection des nourrissons qui en principe sont protégés dés le premier mois par les vaccinations légales.

10 à 15% des coqueluches surviennent chez l’adulte et sont sensibles aux antibiotiques tel les macrolides.

Dans tous les cas, il faut tenir compte des terrains fragilisés;41

  • alcoolo – tabagique

  • les asthmatiques

  • la bronchite chronique

  • les vieillards à l’équilibre physiopathologique précaire

  • les immunodéprimés

  • une toux qui s’intègre dans une récidive chez un grand fumeur repenti ou un fumeur avéré.

Une personne exposée a des risques de pollutions industrielles actualisés, produits décapant de type benzéniques ou apparenté, exposition ancienne à l’amiante.

Toutes ces situations justifieront un avis médical et un bilan pulmonaire approprié.

Le traitement phytothérapique visera ;

  1. Un traitement antitussif

  2. Un traitement fluidifiant bronchique

  3. Un traitement antiviral phytothérapique

  4. Un traitement antifébrile

  5. Un traitement bactéricide ou antiseptique, bronchique et ORL avec plantes antiseptique et huile essentielle

    .

La phytothérapie dans la bronchite

Conseil primordial :

L’utilisation des plantes antispasmodiques est à proscrire : la belladone, l’hellébore, la jusquiame. Le datura a été retiré de la pharmacopée.

malade

  1. Les plantes béchiques expectorantes 

    • Le polygala de Virginie

Dont on utilise la racine et la souche, dont la posologie varie entre 10g à 100g par litre et la posologie est difficile a établir et n’a pas prouvé son efficacité.

  • La capillaire de Montpellier

Elle est utilisée en infusion 20g à 30g par jour et surtout réservée aux enfants.

  • L’aunée Inula helenuim

On utilise 50g de décoction de racine dans 100cc d’eau.

  • L’asaret, l’ipéca et l’iris de Provence sont d’usage médicaux. Mais beaucoup de mésusages  , réactions secondaires  rendant leur utilisation difficile.A éviter

  • La lavande

A une action antispasmodique et expectorante. On utilise les fleurs 3 tasses par jour.

  • Le bouillon blanc

Il est expectorant, adoucissant, bactéricide et antispasmodique bronchique. Par ailleurs les fleurs sont émollientes.

  • Le bourgeon de Peuplier

Qui est diurétique, hypouricemiant et antiseptique.

  • La menthe 

Elle est souvent associée en infusion avec la racine de violette et le polygala.

  • La marjolaine Origanum marjoranum

Dont on utilise une infusion de fleurs 30g à 40g par tasses, qui est apéritive, tonique digestive et sédative de la toux et anti-inflammatoire bronchique.

  • Le marrube blanc

Souvent associé avec le citron et la réglisse. On utilise 2 cuillères à café par tasses, il augmente les sécrétions bronchiques puis devient un asséchant bronchique.

  • Le laurier noble

Il est tonique et expectorant.

  • La tisane des quatre fleurs

Qui enfin de compte, compte sept fleurs associe plante expectorante, anti-inflammatoire, sédative de la toux, adoucissant et laxative.

Il associe donc ;

  • Bouillon blanc

  • Tussilage (peut être utilisé seul 20g à 30g par litre)

  • Coquelicot

  • Guimauve

  • Mauve

  • Violette

  • Pied de chat (Antennaria dïoïcum les fleurs de cette plante peuvent utilisée seule en infusé 15g à 30g par litre)

On peut également utiliser ;

  • L’erysimum

En feuille et les sommités fleuries, qui sont expectorant et agissent dans enrouement à 6 à 10g par tasses.

  • L’eucalyptus

Dont l’huile essentielle est expectorante, antiseptique et rejoint les mêmes actions dans la bronchite que celle de l’ail.

  • La saponaire

Qui est analgésique, anti-inflammatoire et expectorante. On utilise la racine, une cuillère à café par tasses.

Préparations classiques béchiques

  1. Tisane des cinq fleurs

Associant ;

    • Lavande 10g

    • Souci 5g

    • Bourrache 5g

    • Genet 5g

    • Pensée sauvage 5g

      • Une cuillère à soupe par tasse

  • Feuilles séchées de laurier sauce 4g

  • Écorce séchée d’orange 8 g

      • Pour une tasse

  • La primevère Primula officinalis

Dont on utilise les parties souterraines qui est riche en saponoside.

C’est une plante expectorante stimulante de l’épithélium bronchique et fluidifiant bronchique.

C’est un succédané du polygala dont il est d’utilisation plus facile puisque, les dosages sont faciles à mettre en œuvre, soit 4g à 6g par tasses ou décocté 20 à 30g par litre par jour.

  1. Les plantes béchiques et asséchantes

  • L’ail

Par ces composés sulfurés a une action antivirale et antibactérienne. Il est souvent comparé a l’eucalyptus par son action bronchique.

  • Le cognassier

Dont on utilise les fruits en sirop et en gelée qui est un asséchant bronchique.

  • La consoude

100g à 200g de racine sont utilisés dans un litre d’eau.

  1. Les plantes adoucissantes mucilagineuses et anti-inflammatoires

  • Althæa officinalis ou guimauve

Les racines de la guimauve peuvent être utilisées en extrait dans de l’eau froide et conviennent aux gargarismes.

On peut proposer une préparation faite par votre pharmacien qui associe ;

  • le sirop de guimauve 30g

  • anis en solution ammoniacale 5g

  • eau distillé 200g

    • une cuillère à soupe toutes les 2 heures

      • Althæa rosea, la mauve

Les fleurs ont les mêmes actions que celle de la guimauve, ses pigments sont utiles pour changer l’aspect des tisanes.

  • La camomille

Elle est réputée comme anti-inflammatoire mais peut devenir irritante. Cette action irritante qui peut se répéter doit alors lui faire préférer l’écorce de chêne.

  • La réglisse

Elle a une action anti-inflammatoire et antispasmodique.

  1. Les plantes antitussives

  • Le coquelicot Papaver Rhoeas

Une pincée de fleurs séchées par tasse. Il est riche en anthocyanines, en mucilage, c’est un sédatif très léger et pectoral.

  • La lavande, sarriette, thym et serpolet

Toutes ces labiées sont antispasmodiques, sédatives, antiseptiques, bactéricides, et antifongiques.

La lavande est connue pour son action sédative et tonique, bactéricide et antiseptique.

  • L’anémone Pulsatile

Elle est d’usage difficile et doit être réservé au corps médical, d’autant qu’il existe une possibilité toxique , la plante fraîche  est surtout recommandée.Avis médical indispensable

  • La drosera Drosera Rotundifolia

Dont on utilise la plante entière qui a une action antispasmodique et antimicrobienne.

Elle est difficile a conserver, elle est donc d’utilisation peu facile et doit être utilisée en teinture.

  • Le lierre Hedera Helix

Qui est un antispasmodique, un antitussif, un antibactérien et un fluidifiant.

On utilise les feuilles 4g à 10g par litre.

  • Grindélia Grindelia robusta

On utilise les sommités fleuries qui peuvent être d’usage difficile.

On utilise alors l’extrait fluide qui est expectorant, sédatif de la toux et bactéricide.

  • On a cité déjà, la réglisse par son action anti-inflammatoire et action antispasmodique.

Cas particulier:

Expectorations difficiles, visqueuses et collantes

On utilise deux préparations:

  1. Extrait fluide de tussilage 5 g

Sirop capillaire 200g

    • 3 à 5 cuillères a soupe par jour

  1. La pétasite racine 30g

La primevère racine 30g

Le tussilage fleur 20g

Le mouron rouge 20 g

  • 2 cuillères à soupe du mélange dans un litre d’eau à boire avec du miel

Pour les toux rauques et aphones

On utilise:

  • l’erysimum

  • le grindélia

  • la lavande

  • le lierre

L’erysimum peut être utilisé avec le capsicum :

  • erysinum teinture 15g

  • capsicum teinture 20g

    • 50 gouttes 6 fois par jour

On peut proposer l’association ;

  • Marrube 50g

  • Hysope 5g

  • Lierre 10g

  • Bellis perennis 10g

  • Eau 1 litre

  • Sucre 1600g

    • 4 cuillères à soupe de ce mélange par jour

Toux quinteuse

On donne alors deux préparations ;

  1. Ajuga reptans teinture mère 10g

Lierre teinture mère 5g

Sureau teinture mère 5g

Drosera teinture mère 30cc

  • 15 à 25 gouttes, 3 fois par jour

  1. Ajuga reptans teinture mère 2g

Sirop de coquelicot 200g

    • 4 cuillères à dessert par jour

Toux spasmodique et toux du fumeur

On utilise deux plantes ;

  • Le monotropa hypopitys en teinture mère appelé également le sucepin

    • 3 fois 30 gouttes par jour

      • Le diplotaxe tenuifolia dont on utilise le suc

        • 10cc matin et soir

          • La myrte en huile essentielle qui est utilisée en gélule ou en teinture mère ou en infusé.

bronchite

Myrte

Myrtus Communis

Qui est une myrtacée dont l’espèce est protégée, elle pousse sur le pourtour méditerranéen, elle se reconnaît par sa fleur blanche et ses baies bleues noirâtres.

Les feuilles sont séchées à l’ombre, cueillie en été.

Historiquement:

  • Myrtos : veut dire cache la nudité de Venus

  • Chez les hébreux, elle était utilisée comme aromate, condiment et médicaments

  • Dioscoride l’utilisé dans les hémorragies menstruelles et pulmonaire

  • Les arabes comme antidysenterique et tonique des gencives.

Elle est reconnue comme une panacée universelles comme antidote.

Mathiole l’utilisait en décoction de feuilles contre l’herpes.

Chimie de la myrte:

Les tanins sont astringents. Les huiles essentielles sont antiseptiques, les feuilles contiennent 3% d’huile essentielle à odeur d’eucalyptus et de romarin.

Cette huile essentielle est riche en cyneol en myrtenol en terpène (pinène).

L’huile essentielle est utilisée dans les maladies respiratoires et dans les aromatogrammes.

La myrte contient de l’acylphorocglucinol : myrtuconnulol A et B qui ;

  • invitro à une action bactéricide sur les germes gram positif et à les mêmes effets que la pénicilline ou la streptomycine

  • mais in vivo les actions ne sont pas comparables et ce produit à des effet beaucoup plus discrète.

Indication thérapeutique de la myrte:

  • Bronchite et sinusite

  • Sphère genito-urinaire

  • Diarrhée

  • Ulcère et plaie cutanée suppurée

En gynécologie, on peut l’utiliser en infusion de feuille 15g pour un litre en local 3 à 4 litre par préparation

  • Infusion de myrte, on utilise une pincée de feuille par tasse

  • Poudre de feuille en cataplasme pour les dermatoses

  • On peut utiliser la teinture mère 10 à 20 gouttes, 3 fois par jour et l’huile essentielle en gélule

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Equivalent et parenté morbide de l’asthme

Les auteurs Bezanso, Jacquelin et surtout Turiaf estiment que l’asthme et une maladie générale a localisation bronchique mais non exclusive.

Les équivalents représentant des manifestations respiratoires non dyspnéique, les parentés morbides de multiple désordre clinique extra respiratoire, la nature est l’origine de l’ensemble ne pouvant être dissocié.

Ces éléments sont d’autant plus important a connaître que si un élément allergique et reconnue dés l’enfance, il doit non seulement être évincer mais être traité, car c’est la porte ouverte a l’intrusion d’autres allergènes sur lequel peut se greffé la maladie asthmatique, et il existe une corrélation fréquente entre allergie de type rhinite allergique et asthme ou asthme se compliquant également de rhinite allergique (se référer au chapitre référencé asthme et allergie)

Les équivalents respiratoires

    1. Les rhinites vasomotrices, le coryza spasmodique périodique

Il est essentiellement représenté par le coryza pollinique que apparaît chaque année au moment de la fleuraison. Il se développe exceptionnellement avant 10 ans, rarement après 50 ans.

Son début est toujours brutale précédé par une fatigue, une prurit nasale et des sensations de cuisson oculaire.

Il est accompagné de trois symptômes ;

  • Eternuement en salve

  • Ecoulement nasal contemporain succédant au éternuement

  • Obstruction nasale paroxystique le plus souvent bilatérale

La participation oculaire est constante se caractérisant par du larmoiement avec sensation de brûlures conjonctivale et de cuisson.

Le coryza spasmodique, pollinique est fréquent au printemps et au début de l’été. Dans un délai de 3 à 10 ans après le coryza spasmodique peut apparaître des manifestations dyspnéiques asthmatiques.

    1. Le coryza spasmodique a périodique

Il est beaucoup plus fréquent que le coryza pollinique ses symptômes ne sont pas typique dominé par une obstruction nasale dont l’écoulement et de nature variable, mais surtout il n’existe pas au cours d’un coryza spasmodique a périodique de symptôme oculaire.

L’origine allergique de ce coryza et souvent d’origine allergique pneumallergène et sa tendance et une tendance à la chronicité.

    1. Les rhinites vasomotrices pures

Représentent l’ensemble des cas de coryza ou aucune éthologie allergique a état mise en évidence.

    1. Les sinusites

On distingue quatre sinusites, les sinusites séreuses tableau de rhinite chronique associant ;

  • écoulement nasal matinal uni ou bilatéral

  • et sensation de tension de la joues ou périorbitaire

Les sinusites polypeuse qui sont souvent considéré comme étant secondaire a une atteinte sinusienne.

Les sinusites infectées, elles représentent une complication fréquente des rhinites spasmodique simple ou ainsi que des sinusites séreuses ou polypeuses.

s’exprime par des signes du coryza spasmodique auquel s’ajoute une perte de l’odorat.

La trachéite spasmodique est caractérisée par la toux ces caractères sont tenaces plutôt nocturne est se représentant souvent comme toux laryngée, roque ou parfois comme une toux quinteuse de type coquelucheuse.

Elle est peut sensible au calmant habituelle de la toux.

La bronchorrhée a cellule eosinophiline c’est une notion isolé de bronchorrhée isolé équivalente de l’asthme qui est trop souvent méconnue et qui peut être une manifestation principale de la maladie asthmatique.

On la considère cliniquement comme une véritable bronchorrhée eosinophilique véritable eczéma suintent des bronches.

Elle se déclarer principalement pendant la seconde enfance ou l’adolescence souvent associée à une rhinite vasomotrice, une éosinophilie sanguine accrue et particulièrement sensible à la corticothérapie.

    1. Les parentés morbides de l’asthme

Les parentes morbides l’asthme sont nombreuses ce sont de multiple syndromes :

  • digestif

  • cutanée

  • muqueux

  • sanguin

  • neurologique

  • cardiovasculaire

  • articulaire

  • urinaire

  • oculaire

  • g030

Certains syndromes cités s’associent avec l’asthme, mais ils méritent d’entrer dans le cadre élargi de la maladie asthmatique tel qu’il a été défini.

Les manifestations digestives

Elles sont surtout représentée par une véritable pathologie de tuyau touchant les canaux biliaires ou le tube gastro-intestinal.

On note des phénomènes douloureux de l’hypocondre droit à type de colique hépatique, une dyspepsie hépatobiliaire.

De même on note des troubles gastritiques ou entérocolitique qui sont extrêmement observé au court de l’asthme s’extériorisant par des ballonnements survenant après le repas, des digestions lentes, de la diarrhée ou de la constipation, voire des douleurs abdominales.

Les manifestations neurologiques

Elles se manifestent essentiellement en migraine surtout migraine ophtalmique relativement fréquente chez l’asthmatique. Les manifestations cutanées ou muqueuses, elles sont représentées par l’urticaire aigue ou chronique, l’eczéma généralisé ou localisé voir l’œdème de Quincke.

Ces désordres cutanés sont fréquemment rencontrés dans le cadre de l’asthme précédant parfois la crise asthmatique ou associée à celle-ci. Ou le plus souvent elle alterne avec les crises d’asthmes souvent chez le nourrisson et l’enfant.

En conclusion, la similitude des lésions histopathologiques observés au court des équivalents et de certaines parentés morbides de l’asthme comparé avec celle constaté au cours de l’asthme sont toute à fait en accord avec la conception élargie de la maladie asthmatique étudié par Turiaf, Rose et Basset.

L’important de l’expression clinique de ces symptômes équivalent ou parenté morbide est de ne pas passer a connoter d’un phénomène majeure qui représente un dérèglement important du système neurovégétatif portant soit sur la muqueuse respiratoire extra bronchiques, soit sur des muqueuses extra respiratoire, en particulier la muqueuse digestif.

Ce dérèglement de type neurovégétatif se développe surtout sur un terrain prédisposé. Souvent d’origine constitutionnelle est héréditaire.

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