Grippe saisonnière

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La grippe saisonnière

La grippe est une maladie respiratoire aigue due a une infection par les virus influenza A, B et C se distinguant par le caractère antigéniques de leur noyau et protidique de leur matière.

Le virus B à des vecteurs animaux, la A de vecteur et humain, il est en particulièrement l’enfant. On sait que actuellement la grippe aviaire pousse d’énormes problèmes sociaux économiques dans la mesure où elle ressemble à la grande pandémie de 1918, 1919.

L’infection virale touche les voies respiratoires hautes associé ou non aux voies respiratoires basses. Les infections évoluent par épidémie survenant tous les ans ou les trois ans, et parfois par des pandémies dramatiques tel celle de 1918 – 1919 qui causa un minimum de 20 millions de mort en Europe.

C’est pourquoi la grippe aviaire actuellement isolée et étudiée cause d’énorme problème et de frayeur non injustifiée. Pourtant les travaux concernant la sortie de vaccin luttant contre la grippe aviaire sont en route, et des résultats sont très encouragent. Et plus de 40 essaies clinique sont en court (Panorama du Médecin 26 février 2007).

Le virus A est le plus incisif, de plus ce virus présente une variation antigénique, appelé sauts antigéniques qui est un véritable mutant que guettent les scientifiques et les laboratoires, pour anticiper les campagnes de vaccination, seule arme de prévention de la grippe saisonnière. Il faut savoir que le virus B ne présente pas de sauts génétiques.

Les épidémies de grippe saisonnières évoluent en règle sur 2 à 3 semaines et peuvent durer 2 à 3 mois.

C’est dire que l’impact socio-économique de la grippe est important. Puisque 3.4% des consultations des médecins sont consacrés au syndrome grippal (Insern Med. Mal. Infect. 2005), entraînant en moyenne entre 4 jours et 7 jours d’arrêt de travail, plus des jours d’arrêt parentaux pour garder les enfants malades, 20 jours pour 100 enfants.

En 2007, on a décompte sur 5 semaines d’épidémie 1 700 000 personnes touchés, l’efficacité de la vaccination a été estimé à 65% (Sentiweb – Hebdo – Reseau sentinelles Insern 12. 18.02.007).

Outre l’impact économique de la grippe sa gravité doit être soulignée chez l’enfant et s’exprimer dans la tranche d’âge de 1 à 4 ans souvent par une somnolence dans 50% des cas. Ou des troubles gastro-intestinaux dans 40% des cas.

Par ailleurs, chez les malades chronique cardiaque ou pulmonaire ou les sujets âgés la grippe met ses sujets en danger. La grippe a toujours était considérée comme une tueuse dans un service de cardiologie.

C’est dire que dans la grippe saisonnière des mesures préventives doivent être incité ;

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  1. La vaccination de masse

  1. Eviter les contacts avec les personnes malades, ou sinon en cas de nécessité se laver les mains pendant ou moins 30 secondes. Il ne faut pas partager les effets personnels (couvert, verres, etc.)

  1. Faire porter un masque chirurgical par le sujet malade

  1. Utiliser des mouchoirs jetables (toutes ces informations sont diffusés par l’INPES)

Principal complication de la grippe saisonnière chez l’enfantphyto2def1 2

L’enfant demeure le principal réservoir viral contagieux. Plus de sept jours après le début des symptômes.

  1. Otite moyenne aigue

  2. Exacerbation d’un asthme

  3. Bronchite et pneumonie

  4. 1% des enfants de moins de 14 ans un hospitalisation

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(New. Engl. J. Med. 2000)

Les complications chez les sujets âgés sont importantes. La grippe saisonnière peut entraîner une décompensation d’une maladie cardiaque ou pulmonaire.

En dehors de ces catastrophes grippales, la grippe peut se manifeste ;

  • Par la dyspnée

  • Troubles digestifs avec déshydratation

  • Perte d’appétit

  • Confusion mentale voire chute

(Médecine et maladie infectieuses Vol. 35 n°4 2005).

Les complications respiratoires de la grippe doivent être connue et ont été étudié sur 141 293 cas (Paru dans Eur. J. Clin. Microbiol. Infect. Dis 2000 par Meir. Cr et Coll)

  • Bronchite 1.4%

  • Pneumonie 0.3%

  • Asthme 0.9%

  • Otite moyenne aigue 1.05%

  • Infection non spécifique des voies respiratoire 5.51%

  • Croup 0.03%

  • Sinusite 0.05%

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Ainsi les réactions « ce n’est qu’une grippe » ou du viel adage, que la grippe se passe ou bout de 7 jours avec médecin et 8 jours sans médecin et donc faux.

Les complications de la grippe chez le sujet de plus de 65 ans portant une pathologie cardiaque pulmonaire, diabétique, insuffisance rénale, voire immunodéprimé nécessite une vigilance médicale, d’autant plus que les pandémies antérieure incite à la surveillance des femmes enceintes, particulièrement vulnérable et touchées par la pneumonie.

Par ailleurs, les autres sujets peuvent être touchés par des greffes bactériennes de type pneumonique ou hemophilus.

Ces complications justifient la prépondérance de campagne de vaccination, protection assurée de 50 à 80% des antiviraux qui sont mis à disposition et prescrit par le médecin ce sont des antiviraux de type ; Amantadine ou Rimantidine, inhibiteurs de la neuraminidase dont l’efficacité de protection et de 70 à 100%.

Un vaccin en spray est utilisée dans les pays anglo-saxons et permettrait de réduire la possibilité d’infection chez les enfants âgés de 5 à 12 ans de 55% (New England Journal of Medecine 14 février 2007).

Place de la phytothérapie dans le traitement la grippe saisonnier

Nous avons vu que dans tous les cas il faut être très vigilant chez la femme enceinte, le sujet âgé ou le sujet présentant des pathologies cardiaques ou pulmonaires.

Nous avons vu que la principale complication peut se révéler chez l’adulte ou le vieillard par une déshydratation, on peut donc donner des boissons de réhydratation ;

  • L’hibiscus

  • Le cassis

Véritable boisson de santé, dont il faut rappeler leur richesse en vitamine C.

On propose également une préparation de sarriette ;

  • Sommités fleuris 20g

  • Ecorce de cannelle 10g

  • Girofle 4 clous

Dans 250cc d’eau, pour une tasse 2 fois par jour

Plantes favorisant la transpiration

Deux plantes sont considérées comme efficace ;

  • La primevers Primula officinalis

  • Et la bourrache Bourrago officinalis

    • Que l’on peut donner soit en teinture mère associée, 3 fois 70 gouttes par jour ou associer en nébulisât

Plantes antivirales utile dans la grippe saisonnière

  1. Les plantes antivirales accessoires

Ces plantes sont souvent citées mais elles ont un rôle mineur, ce sont ;

  • L’aigremoine

  • L’aunée

  • L’eupatoire

  • L’hysope

  • La marjolaine

  • La sarriette

  • Le serpolet

  • Le thym

On echinacé de faite cette plante est surtout connue pour son action immunostimulante.

  1. Les plantes antivirales dont l’efficacité est avérées mais plus ou moins vérifiées

    • Le souci

    • La chélidoine

    • La mélisse

    • La menthe

    • Le souci Calendula officinalis

Dont on utilise les fleurs mondées qui contiennent des huiles essentielles, des flavonoïdes, des tritérpeniques, des caroténoïdes, de l’acide salicylique, des tanins.

C’est un antivirale il a une action antibiotique par ses composés alcoolique et terpéniques.

On l’utilise en infusion 10g par litre pour ½ litre d’eau par jour ou en teinture mère 20 gouttes, 3 fois par jour.

  • La chélidoine Chelidonium majus

On utilise la plante entière ou le suc frais ou latex, qui contient des alcaloïdes, isoquinoleiques, de la chelidonine, de la protopine de la berbérine et de l’acide chélidonique.

Il faut savoir que son latex est très toxique, il est connu pour son efficacité sur les verrues. La chélidoine est connue pour agir sur le virus de l’herpès et le virus de la grippe.

Il est prescrit en alcoolature à 20 gouttes par jour, 3 fois par jour, la poudre 2 à 3g par jour mais à forte dose il peut entraîner des somnolences.

Il faut savoir que la plante fraîche est beaucoup plus toxique que la plante sèche car la toxicité est due aux alcaloïdes.

Par ailleurs, la chélidoine contient de la sanguinarine dont on ne connaît pas encore parfaitement le rôle dans la cancérogenèse.

  • La mélisse Mélissa officinale

Dont on utilise les tiges, les feuilles fraîches ou sèches qui contiennent de l’acide phénol, l’acide caféique, l’acide rosmarinique, des triterpenes, de l’huile essentielle en faible quantité et des tanins catéchiques.

Elle a une propriété antivirale surtout contre l’herpès ses dérivés terpénique sont bactériostatiques. A forte dose la mélisse peut entraîner également une lassitude, sommeil et endormissement.

Elle est utilisée en infusion à 5g par litre, il faut boire ½ litre par jour.

  • La menthe Mentha piperata

Dont on utilise la feuille est les sommités fleuries qui contiennent des huiles essentielles, un principe amer, des flavonoïdes et lutéolol, de l’acide phénol.

Le polyphénol et les tanins ont une propriété antivirale, l’huile essentielle contenant du menthol et antiseptique et bactéricide. Elle ne doit pas être donné à l’enfant de moins de 6 ans.

On l’utilise en infusion 20g par litre 2 à 3 tasses par jour, l’huile essentielle chez l’adulte peut être donnée 2 à 10 gouttes par jour, en nébulisât peu utilisé mais on peut donner 3g par jour.

Enfin on peut citer ;

  • Le melaleuca Alternifolia

Dont l’huile essentielle est antifongique, antibactérienne et antiviral mais son caractère allergisant incite à la prudence et cette huile essentielle est contre-indiqué chez la femme enceinte.

Si les signes pulmonaires grippaux sont dominants il faut citer ;

  • La myrte Mytus Communis

Qui est une espèce protégée dont la feuille contient une huile essentielle qui est mucolytique et désodorisante. Elle est riche en pinène, en limone, en linalol, en géraniol et cinéol.

Les bourgeons de pins ne sont pas a négliger.

  • L’eucalyptus Eucalyptus globulus

Dont la feuille est antipyrétique, astringente et tonifiante et antiseptique. Son huile essentielle et bactériostatique, antiviral et hypotensive.

On utilise la feuille 3g pour 100cc d’eau, boire 3 à 6 tasses par jour, l’huile essentielle peut être donnée en gélule 0.1 à 0.2 g par gélules, 2 à 6 gélules par jour.

Traitement général de stimulation cellulaire dans la grippe saisonnière

On peut proposer ;

  • La saponaire en teinture mère

  • Tussilage en teinture mère

  • Chardon marie en teinture mère

    • Le tout dans 125cc, 70 gouttes, 3 fois par jour

Rappelons que l’echinacée a une action non négligeable dans la prévention des grippes par son action immunostimulante.

En cas d’angine virale associé on peut proposer ;

  • Harpagophytum teinture mère

  • Buis teinture mère

  • Primevère teinture

  • Le tout à 125cc, 70 gouttes 3 fois par jour

Deuxième formule ;

  • Bouleau teinture mère

  • Buis teinture mère

  • Primevère teinture mère

    • Le tout à 125cc, 70 gouttes 3 fois par jour

Autres formules ;

  • Harpagophytum nébulisât 0.150

  • Reins des près nébulisât 0.1

  • Lotier nébulisât 0.05

  • Hysope poudre 0.05

    • Pour une gélules, 4 gélules par jour

En cas de pharyngite on peut proposer des huiles essentielles ;

  • Origan

  • Thym

  • Sarriette

  • Girofle

    • Le tout à 5g dans de la propolis en teinture mère à 150cc, 50 gouttes

3 fois par jour

Rhinite et sinusite sont proposés les formules suivantes ;

  • Reine des près nébulisât 0.15g

  • Harpagophytum nébulisât 0.5g

  • Bourgeons pin poudre 0.05g

    • Pour une gélule, 4 fois par jour

On peut associer ;

  • Prêle nébulisât 0.15g

  • Saule nébulisât 0.1g

  • Scabieuse poudre 0.1g

    • Pour une gélule, 4 fois par jour

Ou des composants en huile essentielle, en gélules ;

  • Huile essentielle d’origan

  • Huile essentielle de sarriette

  • Huile essentielle de pin

  • Huile essentielle d’eucalyptus

    • Le tout à 0.02 pour une gélule 4 fois par jour

Ou une autres association ;

  • Huile essentielle d’origan

  • Huile essentielle de thym

  • Huile essentielle de sarriette

  • Huile essentielle de girofle

    • Le tout à 0.02 pour une gélule, 4 gélules par jour

En cas de sinusite on peut associer ;

  • Harpagophytum en nébulisât 0.2

  • Scabieuse poudre 0.05

  • Prêle en nébulisât 0.10

  • Saule en nébulisât 0.25

  • Scabieuse poudre 0.01

    • Pour une gélule, 2 gélules 4 fois par jour

Ou association ;

  • Huile essentielle d’origan

  • Huile essentielle de sarriette

  • Huile essentielle de pin

  • Huile essentielle d’eucalyptus

    • Le tout à 0.01 pour une gélule 4 fois par jour

  • La reine des prés en nébulisât à 0.15g

  • L’harpagophytum nébulisât 0.5g

  • Le bourgeon pin poudre 0.05g

    • En gélule, 4 fois par jour est également proposées en cas de sinusite

Deux formules sont proposées pour l’asthénie post grippale

  • La prêle en teinture mère

  • Cassis en teinture mère

  • Hibiscus en teinture mère

    • Le tout à 125cc, 70 gouttes 3 fois par jour

  • Laminaire en teinture mère

  • Fumeterre en teinture mère

  • Garance en teinture mère

    • Le tout à 125cc, 70 gouttes 3 fois par jour

Dans tous les cas, en période grippale on peut proposer deux plantes qui par leurs actions immunostimulantes ont une action de prévention dans le comptage de la grippe saisonnière.

  1. L’echinacée

Partie utilisée et la racine elle contient de l’echinacoside qui a une action bactériostatique, des huiles essentielles de liluline, des flavonoïdes qui auraient une efficacité dans la bactéricide.

Il faut savoir que ses composant chimique passe par une augmentation de concentration par les polysaccharides et les liluline surtout en autonome et en hiver rendant ainsi une raison de plus de donner cette plante et de la récolter en fin d’année.

L’echinacée contient également des tanins agissant sur l’infection.

L’étude immunostimulante des polysaccharides de l’echinacée a été étudié par une équipe allemande par Hildebert Vagner (université de Munich) ces études ont permis non seulement d’étudier le caractère immunostimulant de l’echinacée, mais aussi a tester d’autres plantes ayant la même fonction telle que l’eupatoire Eupatorium perfoliatum, Arnica montana, deux plantes chinoise apparenté à l’eleutherocoque Acanthopanax et également une autre plante chinoise Memebranaceus.

Il ressort de ces études et de l’usage médical que la racine stimule la sécrétion de la salive et de la transpiration. Son action prophylactique contre les infections virales, grippe saisonnière est confirmée et elle accroît les défenses de l’organisme dans les infections aigue ou chronique. On la considère comme une plante utile dans la prophylaxie des refroidissements et des grippes.

Par ailleurs la racine d’echinacée agit positivement sur la circulation sanguine, elle est connue également pour ses propriétés antiseptique, utile dans les infections de la peau et les surinfections des blessures. On ne lui connaît pas de réaction secondaire toxique aux doses thérapeutique.

Dans sa variété purpurea mais qu’il existe aussi dans sa forme Angustifolia, qui est connu en Amérique du Nord par les indiens et considéré comme une plante sacrée qui était utilisée pour ses caractère de prévention de grippe ou caractère anti-infectieux et que l’on utilisait soit en racine, en décoction, soit en herbe en tisane.

Des études Allemande ont mis en évidence dans la variété echinacea purpurea dans l’herbe et la racine des polysaccharides a action immunostimulante et dont la spécificité et que leurs concentration devient plus importante en automne et en hiver.

Des études faites en 1999 par Vorberg, Schneider, Dorn ont montrés que l’echinacea écourte la durée et les symptômes de la grippe en proposant de l’echinacea en gélule à 250mg, 2 gélules 3 fois par jour.

Certains proposent d’autre préparation associant soit la racine ou les graines sèches en décoction à 20g de chaque dans ¾ de litre d’eau réduit à 500cc d’eau soit racine ou graine fraîche à 40g dans les mêmes condition.

On proposer également une préparation associant ;

  • 3 parts de racines d’echinacée,

  • une part de feuille de menthe,

  • une pincée de poivre de Cayenne

    • Le tout une cuillère à café par tasse, 4 tasses par jour.

Autre formule ;

      • 4 parts d’echinacée

      • 2 parts de feuille d’alchillée,

      • 2 parts de fleur de sureau,

      • une part de feuille de menthe.

  1. L’eleutherocoque Eleutherococus senticosus

A une action immunostimulante reconnue au niveau du système immunitaire et de la glande surrénale. On sait que cette plante protége contre l’hyprothermis. Il existe des

contre-indications de principe de l’usage de l’eleutherocoque ou appelé ginseng de Sibérie ;

  • la tachycardie

  • les extrasystoles,

  • l’hypertension artérielle,

  • et l’insomnie.

Eleutherocoque

Eleutherococus Senticosus da la famille des arialaceae.

Ce buisson, appelé « le piquant disponible » a 2 à 5 m de haut avec des racines fortement développées, une écorce jaune clair pourvue de nombreuses épines fines et inclinées vers le bois. Les feuilles à long pédoncule sont digitées (de type 5). Les fleurs petites sont groupées en ombrelle au bout de tiges longues et minces.

Les fruits sont des baies arrondies, noires à maturité, de 7 à 10 cm de long avec 5 noyaux agglomérés. Elle fleurit à partir de la seconde moitié de juillet jusqu’en août, et elle est à maturité en septembre, époque ou il est recommandé de ramasser les raines (12ème partie de septembre).

L’Eleuthérocoque est répandu en Extrême – Orient dans la région de Khabarowsk, l’amour, le sud de Sakhalin. Il pousse également dans la région de Vostok dans le nord-ouest de la Chine, la Corée du Nord et au Japon, appartient aux arialacée comme le Ginseng, surnommé abusiment le Ginseng du pauvre.

Chimie:

Cette plante a été introduite dès 1962 dans la pharmacopée Russe. On sait que les racines et les tiges contiennent des dérivés de la coumarine (la tige en moindre quantité), les fleurs et les feuilles des dérivés des flavonoides.

On a extrait plus de 7 Eleuthérosides.

Drogue:

Les racines de plantes adultes bien développées et cueillies dans la deuxième moitié de septembre. On utilise l’extrait fluide d’Eleuthérocoque dosé à 50 en donnant 40 à 50 gouttes, 3 fois par jour.

Indications thérapeutiques:

Il stimule le système nerveux, permet de travailler sans effort, améliore la vue, réadapte l’organisme, améliore l’appétit et est hypoglycémiant.

On le donne dans les suites de traumatisme, de toxi-infection, d’agression somatique de malades sous insuline. En règle la cure est de 2 mois.

Des essaie thérapeutiques ont été faits chez des diabétiques sévères pendant 10 à 14 semaines. Des personnes de 53 à 72 ans, soumis à des épreuves sportives, ont pu persévérer dans leurs efforts. Des tests aux extraits pendants 12 jours ont et soumis à des personnes à qui ont faisait avaler 50 à 70 g de sucre et des polivitamines.

Cette plante représente le fleuron de la phytothérapie russe.

Ginseng

Le Ginseng qui est de la famille des arialaceaes appelé PANAX ginseng, se trouve en Chine et Corée et Amérique boréale: (variété quinquefolium).

Pousse en foret au Népal, en Mandchourie, en Corée, en Sibérie orientale, au Japon.

  • Culture monopole d’Etat. Plante repiquée. Il faut 6 à 7 ans pour l’utiliser. Si sauvage de 10 ans supérieur en action.

  • Arraché, c’est rouge. Séché au soleil devient blanche.

Falsifications

Racine d’ombellifère, carotte, angélique.

Tradition : plante de la jeunesse

Jin shen: homme plante

Pei si: cuisse d’homme

Introduction IXe siècle par les arabes.

  • Est présenté à Louis XIV

  • Au XVIIIe vendu à un prix prohibitif

  • En 1974, introduit dans la pharmacopée française

Chimie :

  • Contient des stéréols

  • Vitamines B1 – B2 – B12

  • Substances hormonales à effet d’hormone sexuelle, en particulier oestrogénique.

Utilisation :

Nébulisât 0.4g 4 fois par jour.

Respecter les dosages, la dose traditionnelle de racine séchée étant de 9g par jour.

Pharmacologie :

Stimulant cellulaire et du cortex cérébral, adaptogène et anti-stress:

Adaptogène:

  • Anti-stresse et anti-fatigue

Cardiologie:

  • Abaisse la pression artérielle, régulateur des muscles lisses.

  • Régulateur de la tension artérielle et abaissant la réabsorption intestinale du cholestérol et des glycérides.

    • Plutôt hypoglycémique

    • Hépato – protecteur

    • Augmente la synthèse des protéines

    • Anti tumorale et protection (panaxinol) contre radiations ionisantes

    • Stimulant du cortex cérébral: plante excellente chez l’homme vieillissant.

Utilisation:

  • Défatiguant, antianémique, trouble de la sénescence (Ginseng Anti-Age)

  • Aphrodisiaque

  • Stress

  • Hypertension artérielle

  • Potentialise l’action de l’insuline donc hypoglycémiant

  • Adaptogène: prépare à l’effort et endurance

Traitement:

  • Extrait sec de Ginseng à 10% de panaxénol 200 à 800 mg par jour ou en association

  • Extrait de Ginseng à 10% de panaxénol,

  • associé à l’Eleutherocoque 0.4

  • 2 × 3

Certains proposent une soupe de ginseng de Sibérie considérant que cette soupe a une action de prévention dans les périodes grippaux.

  • Dans un litre d’eau mettre 25g de racine d’eleutherocoque râpée + 25g de pommes de terre et de carotte,

  • un champignon le shiitake (dont on connaît les réactions immunostimulante)

  • une gousse d’ail,

  • du thym ou de la marjolaine.

La myrte

La chimie de la myrte ;

On utilise les rameaux ou la feuille riche en tanin et résine. Les feuilles fraîches contiennent de la vitamine C, la feuille contient de l’huile essentielle à 0.3% riche en cynéol, en pinène, en borneole, en géraniol, en érol, en irténol.

Cette huile essentielle a une action bronchique et sur le système nerveux centrale. L’huile essentielle de la myrte est préférée à l’huile essentielle d’eucalyptus mais chacun sait que la myrte est une espèce protégée et que la feuille est non inscrite à la pharmacopée et surtout qu’elle peut être confondus avec d’autres plantes.

Le fruit de la myrte contient des tanins. On sait que l’huile essentielle présente 70 cyanotypes identifiées.

Traditionnellement la feuille de myrte est utilisée car elle est riche par ses tanins. Son huile essentielle est antiseptique et désinfectante, c’est un stimulant digestif. La myrte est hémostatique.

La plante entière, la feuille de myrte était proposée pour provoquer les accouchements.

Elle à une action expérimentale sur l’utérus de cobaye comparable a celle de l’ergot de seigle.

Son caractère astringent a été étudié et remarqué dans l’efficacité pour le traitement des diarrhées.

On l’utilise en infusion comme désinfectant et astringent, on l’utilise également en inhalation.

La myrte contient des myrtocumulane A et B qui ont un caractère unique dans cette espèce qui agissent comme bactéricide sur les germes Grame +.

La myrte est soit utilisée en infusion ou en huile essentielle pour le traitement des sinusites des bronchites, des cystites, des diarrhée et des hémorroïdes. En traitement local, en compresse diluée on peut l’utiliser pour entraver les suppurations des ulcères de jambe.

En cas de bronchite, on peut utiliser la poudre de feuille jusqu’à 2 g par 24 heures, une pincée de feuille c’est-à-dire 5g pour une tasse d’eau bouillante.

Les plaies et les dermatoses infectées, on peut utiliser la poudre de feuille.

La teinture de myrte est utilisée jusqu’à 4g par 24 heures, l’huile essentielle est tiré des feuilles et des tiges et dont la dose thérapeutique ne doit pas dépasser 15cg par 24 heures.

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