Lithiase vésiculaire

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Lithiase vesiculaire

 29 Septembre 2015Ou calcul de la vésicule

Après l’ulcère duodénal, c’est l’affection chronique, digestive la plus fréquemment rencontré.

Aux Etats-Unis 20% des femmes de 55 à 65 ans sont touchées par le calcul biliaire qui est fait de 60% de cholestérol et qui représente 80 à 85% des lithiases radio transparentes.

Facteurs étiologiques de la lithiase biliaire

  1. L’obésité avec des régimes hypercalorique

  2. Prise d’oestroprogestatif

  3. Les calculs biliaires sont 2 à 3 fois plus élevé chez la femme de plus 60 ans

  4. Facteur génétique

  5. Des médicaments peuvent induire la lithiase biliaire telle que les médicaments contre le cholestérol (clofibrate)

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Complication liée au calcul biliaire

  1. La cholécystite aigue

  2. L’angiocholite aigue, qui est une urgence chirurgicale.

Dans tous les cas tout calcul qui se manifeste même de façon discrète et bien sur de façon bruyante impose une indication opératoire, opération qui peut se faire par voie endoscopique nécessitant peu de jour d’hospitalisation, intervention parfaitement rodée.

Dans les formes non douloureuses, on parle de dyspepsie de la lithiase avec des ballonnements post prandiaux, des brûlures gastriques, des régurgitations acide, des nausées.

Bien que la relation de ces signes et les calculs sont loin d’être établis, il n’en demeure pas moins que les traitements cholagogue et cholérétique par les plantes à tropisme hépatique réduisent souvent les signes cliniques et voir dans le cas du chrysantellum americanum ont une action directe sur le calcul.

Conduite à tenir devant les accidents de la lithiase biliaire

  1. L’angiocholite, c’est une complication grave de la lithiase biliaire avec risque de choc septique et insuffisance rénale.

Il ne faut pas se laisser abuser par de petits signes locaux hépatiques, la fièvre et l’ictère. L’hospitalisation en chirurgie et en urgence et de mise.

  1. La pancréatite par migration de la lithiase ou par inflammation oddite, d’origine biliaire, pancréatite qui est toujours une urgence médicale chirurgicale.

  2. La cholécystite aigue: ce n’est pas une cholique hépatique simple car elle est la conséquence de l’infection de la paroi vésiculaire.

Elle associe douleur de l’hypocondre doit avec irradiation postérieur droite, associeéeavec fièvre, avec douleur localisée (signe de Murphy), fièvres, nausées, vomissements, subictere ne sont pas obligatoire.

L’échographie hepato-bilaire et les syndromes biologique confirmeront la cholécystite qu’il faudra refroidir et opérée et avec un peu de chance par voie endoscopique.

Traitement phytothérapique de la colique hépatique

Il faut toujours répéter qu’une lithiase biliaire qui se réveille est une indication opératoire.

On peut proposer en cas de crise hyperalgique une association de teinture mère de;

  • Pareira Brava 5 gouttes dans 200g d’aubier de tilleul

Une combinaison de prescription médicale peut associer:

  • Teinture mère de combretum

  • Teinture mère de mélisse

  • Teinture mère de belladone

    • 30gouttes 3 fois par jour

En ayant toujours le coté restrictif de la belladone qui a ses indications typiquement faite par un professionnelle de santé.

  • Le radis Raphanus niger

Que l’on peut donner en teinture mère 10 à 50 gouttes par jour ou en nébulisât dosé a 0.10g 6 fois par jour.

  • La chélidoine Chelidonum majus

Que l’on peut donner en teinture mère 5 à 10 goutte, 3 fois par jour qui est cholécystocinétique et aussi un antispasmodique artérielle.

  • Le pissenlit Taraxacum Dens leonis

Que l’on peut donner en teinture mère en nébulisât ou en décoction de racine

  • Le romarin

Utilisable en nébulisât et en teinture mère. L’huile essentielle étant utilisé dans les stades inflammatoires.

On peut également utiliser la chicorée, la boldo qui est sédative et qui stimule la production biliaire que l’on donne en infusion de feuille en teinture mère ou en nébulisât.

Enfin l’artichaut Cynara scolimus peut être proposé.

Lithiase biliaire silencieuse

Certains propose des traitements a visée protectrice hépatique appelé plante de drainage.

En faite, il faudra retenir avant tout que certaines plantes ont des actions protectrices hépatiques donc des protections hépatocellulaires, c’est le cas du;

  • Chardon marie Sylibum marianum

  • Chrysentellum Americanum

On peut associer de manière diverse;

  • L’artichaut Cynara Scolimus

Dont les feuilles sont riches en cynarine, en flavonoïdes qui est connue pour ces propriétés cholérétique et qui favorise la régénération des cellules hépatiques.

La cynarine et le bloc acide contenu dans les feuilles composées d’acide phénole et d’un acide alcool ont une action cholérétique.

L’artichaut a également une action laxative et il a une action antitoxique au niveau hépatique. Par ailleurs, l’artichaut est hypocholestérolémiant.

On peut l’utiliser en infusé 10g à 20 g par litre ou en extrait fluide 1 à 2 cg par jour.

  • Le bouleau Betula Alba

Dont on utilise la feuille, la sève, l’écorce qui contient des flavonoïdes et des triterpènes.

Il est cholérétique et agit dans la lithiase biliaire, le bouleau est également diurétique.

On utilise l’infusion de feuilles 10 à 20 g par litre pour 500cm³ d’eau par jour, teinture mère où nébulisât 0.6 à 0.9g par jour et on peut aller jusqu’à 3g par jour.

  • Le curcuma Curcuma Xanthoriza

Dont on utilise le rhizome qui contient de la curcumine avec une huile essentielle agissant comme cholagogue et cholérétique.

On l’utilise en poudre à 0.5g par jour ou en infusion 2g par tasse.

  • Le kinkeliba combretum micranthum

Dont on utilise la feuille riche en choline, en betaine et en acide balique. Les tanins contenus sont des tanins catéchique, il est plutôt utile dans les lithiases biliaires, dans certaines insuffisance hépatobiliaire comme la cirrhose.

On l’utilise en décoction 10 à 20g par litre ou en teinture mère.

Il faut rappeler que le radis noir Raphanus niger dont on utilise la racine contient des essences sulfuré et des glucides et qui est considère comme cholagogue et utile dans les dyskinésies biliaires

On le donne en nébulisât dosé a 0.5g, 2 fois par jour.

Dans les formes non douloureuses où l’on parle de dyspepsie dû à la lithiase biliaire avec ces signes digestifs, on pourra donner 4 plantes appeler par le passé draineur hépatique qui sont;

  • Le fumeterre

  • Le radis

  • Le pissenlit

  • La chicorée

    1. Le fumeterre Fumaria officinalis

Dont on utilise la plante entière qui contient des alcaloïdes, de l’acide fumarique, des sucres, du tanin, des sels de potassium. Elle a des propriétés diurétiques, toniques, spasmolytiques et régularise le flux biliaire.

On l’utilise en infusion à 50 g par litre où en nébulisât 0.6g à 2g par jour.

    1. Le radis Raphanus niger

Dont on utilise la racine qui contient des essences sulfurées, des glucides qui a des propriétés cholagogues donc intéressantes dans les dyskinésie biliaire.

On utilise soit le jus de racine frais soit le nébulisât dosé à 0.5g, 2 gélules le matin à jeun.

    1. Le pissenlit Taraxacum dens leonis

Dont on utilise la racine et les feuilles, on considère que c’est le type parfait du draineur hépatorénal qui contient un principe amer la taraxacine, de l’inuline, de la vitamines C, des sels minéraux, des flavonoïdes et des acides gras.

Le pissenlit a des propriétés cholérétique, cholagogue et diurétique.

On le récolte en été, on utilise soit le suc de la racine 2 cuillères à soupe par jour soit le nébulisât dont on ne doit pas dépasser 1g par jour.

    1. La chicorée sauvage Cichorium intybus

Dont on utilise surtout les racines mais aussi les feuilles qui contiennent des sels minéraux de l’argeline et de la choline dans la racine, de la choline dans les feuilles, de l’inuline un principe amer.

Les propriétés sont de type draineur hépatorénale agissant comme diurétique, cholérétique, légèrement laxatif, stomachique, un peu hypoglycémiante et ayant également une action bactériostatique.

On peut l’utilisé en infusion 10g par litre ou en extrait fluide 1 à 10 g par 24 heure.

En matière de lithiase biliaire et en règle général en hépatologie, le chrysentellum americanum demeure la plante primordiale en hépatologie.

Son action hépatique est primordiale puisqu’elle est cholérétique, hepatoprotectrice et significative dans la protection en cas d’intoxication alcoolique.

Elle a une action angioprotectrice puisqu’elle agit sur la perméabilité et la fragilité capillaire, elle a une action supérieure à la rutine, elle peut provoquer également une légère hypotension et un effet bradycardisant, elle a une action anti-inflammatoire qui peut être comparé a celle de l’aspirine.

Biologiquement son effet majeur est son effet hypolipidémiant puisse qu’elle abaisse le taux du cholestérol et le taux de triglycéride.

On l’utilise donc ou en tisane de plante entière coupée, 2 cuillères à café par tisane 3 à 4 fois par jour ou en nébulisât dosé a 0.4 g, en règle on donne 4 à 6 gélules par jour.

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