PREVENTION DU CANCER DU COL DE l’UTERUS
La prévention du cancer est un problème récurrent dans les disciplines alternatives comme la phytothérapie particulièrement décrit dans le traité d’HARTWEL comme nous connaissons les vertus du régime méditerranéen sur le plan vasculaire et cancer.Pourtant,des recommandations phytothérapiques citées par FOSTER et WHITE pour le cancer du col ,éditées en 2001,plantes dont on ne peut nier leurs valeurs incontestées et valeurs ajoutées,révélent une certaine distorsion en terme d’ impératifs thérapeutiques,épidémiologiques et de prévention du cancer du col utérin.
Mais un test est présenté par l’Institut Pasteur,considéré comme valeur de triage cytologique du col de l’utérus, résultat supérieur ++++à la cytologie en cancérologie, et permettant d’éviter l’examen de colposcopie.
Le test est considéré comme un double test chez les femmes positives au Papillomavirus Humain (HPV)
C’est le test HPV RNA-Seq+++
Non seulement supérieur ++++pour le dépistage précoce du cancer du col de l’utérus mais test ,qui peut dépister d’autres cancers assoçiés au HPV ,tels Anal,Tête,Cou/Perot,Biton,Marchetta,Pourcelot,Nazac and co , l’Institut Pasteur et Journal of Molecular Diagnostics /12 Aout 2019
Le Test HPV RNA-Seq va changer totalement la précocité du diagnostic du cancer du col de l’utérus et son traitement.
LE CANCER DU COL DE L’UTERUS
Il tue 1000 françaises par an,est le deuxième cancer féminin après le cancer du Sein,sa difficulté majeure n’est pas son identification mais de rassembler les différents éléments épidémiologiques et de dépistage faisant le lit des défauts d ‘appréciation et d’induction thérapeutique.
Le Frottis Cervical demeure l’élément primordial de dépistage mais :
1)La spécialité de gynécologie disparaît progressivement,le dépistage devient
l’apanage des médecins généralistes,laboratoires ou service hospitialier public ou privé.
2)le dépistage se heurte de façon paradoxale à un certain désengagement de la conscience du danger pour certaines femmes ,la ménopause devient une période synonyme de fin de cycle de vie,une certaine mortification avec ralentissement de la vie sexuelle et justification de tout arrêt de surveillance gynécologique
3) le Test HPV RNA-Seq :qui doit être généralisé
4)La spécificité de la génèse des cancers du col de l’Utérus
A)Les dyplasies épithéliales du col de l’Utérus peuvent se cancériser,imposant
La généralisation du frottis cervical
B)Le rôle des virus PAPILLOMAVIRUS sexuellement transmissible est définitivement reconnu dans la génése du cancer du col, ayant justifié la mise en service de deux vaccins dès novembre 2006 :GARDASIL et CERVARIX
C)Rôle du tabac qui intervient sur la modification de l’ADN des cellules du col de l’utérus,qui multiplie par QUATRE le ratio du cancer du col chez les fumeuses,rôle mutagène démontré depuis mai 1993.
Le rôle cancérogène du tabac devient de plus en plus le problème de santé publique puisque le CIRC a ajouté son rôle dans la génése des cancers de l’ovaire,colon et rectaux(Le généraliste/13 nov.2009)
D)Il existerait un rôle de cancérogénèse avec la chlamydiae de sérotype G
DEUX AXES DE PREVENTION :
LE FROTTIS DE DEPISTAGE et la VACCINATION
1)Le Frottis que l’on fixe dès l’age de 25 ans,sachant que les dysplasies touchent 1 à 5 % des femmes de 25 à 30 ans.Mais cette limite d’âge peut paraître arbitraire les rapports et contraception étant plus précoce surtout dans les zones urbaines et grandes métropoles.
On conseille un dépistage deux ans de suite, en cas de normalité tous les trois ans,mais la cancérogènèse et en particulier du tabac autorise une vigilance accrue.
Tout saignement,métrorragies en dehors des règles,lors d’un rapport ou spontanée lors de la ménopause impose un frottis de dépistage,qui selon résultat impose colposcopie,biopsie et bilan loco-régional.Surveillance et dépistage repose sur des codifications du système BETHESDA de 2001 et CNGOF de decembre 2007
On distingue les dysplasies de bas et haut grade :CN I/2/3,le stade CN1 est le plus fréquent et régresse spontanèment en 1 à 2 ans mais peut évoluer en haut grade entre 2 à 13%.En cas de dysplasie différenciée cancéreuse conduisant à une intervention par laser ou conisation la surveillance se fera à trois mois,six mois et un an.
2)La vaccination des jeunes filles en devenir de rapport sexuel ,vaccination dès 14 ans
a)Le Gardasil agissant sur la prévention des dysplasies par le Papillomavirus Humain de type 6/11/16/18.Mais son AMM d’évaluations d’éfficacité se limitent à 4,5ans.
b)Le Cervarix agissant sur le Papillomavirus de type 16/18 et son action ne peut être étendue à celle du Gardasil.
Il a été démontré dans les deux cas une immunogénécité induite avec des anti-corps anti-HPV stable sur 4/5ans
PROBLEMES POSES PAR LA VACCINATION
Il s’est posé la possibilité de pathologies induites par ces vaccins
D’après la Revue Prescrire JUIN 2016 Tome 36 N° 392
1)Risques de THYROÏDITE
Il a été recencés 359 cas de Thyroïdites sur un cohorte en FRANCE soit 14 cas par an avec le vaccin 16-18 pour 100.000 vaccinées et 6 cas par an sur 100.000 personnes non vaccinées.En Grande Bretagne,il n’a pas été noté de Thyroïdite sur 65.000 personnes vaccinées par le vaccin 16-18.l’épidémiologie 2015 n’a pas montré de lien notable ente thyroïdite et vaccin 6,11,16,18.Il est évoqué le rôle de l’adjuvant A SO4 du vaccin 16,18,mais les essais incluant 68.512 personnes(depuis 2007 incluant vaccin 16-18/Hepatite B/Herpés) n’ont pas permis de noter une différence significative.Pas de lien depuis 2016 avec le vaccin 6,11,16,18
2)Risques de SYNDROME DE GUILLAIN-BARRE
Maladie neurologique auto-immune de ratio 1 à 2 cas pour 100.000 par an touchant les nerfs périphériques.Une étude depuis 2016 pensent plausible d’exposer de 1à 2 cas de Guillain-Barré pour 100.000 vaccinées par an.L’estimation repose sur une étude estimant 19 cas de maladies de Guillain-Barré sur 840.000 vaccinées.
Il persiste des doutes sur la réalité de ce risque,estimé à plausible,nécessitant d’analyser clairement le bénéfice du vaccin (de toutes les façons à long terme) et le risque neurologique,dont il est dit plausible,terme sur lequel il faut insister .Il faut donc considérer cet acte de prévention avec rigueur et peser les risques de façon objective.
3)Les problémes posés en 2018 par les vaccins ,
d’après HAS 13 septembre 2017 et revue Prescrire /page 170,Mars 2018 ,Tome 38 .N* 413
HAS:09/2017
“Compte tenu de l’efficacité de Gardasil dans la prevention des lésions précancéreuses de haut grade dues aux HPV-6,11,16,18,du faible surcroit d’efficacité de Gardasil 9 par rapport à Gardasil,limlté aux HPV additionnels 31,33,45,52 et 58,des incercitudes concernant l’efficacité en terme de prevention des cancers qui seront obtenus dans les populations recommandées en FRANCE ,la Commission considére que Gardasil 9 n’apporte pas d’améloiration du service médical rendu (ASMRV)par rapport a Gardasil”
Revue Prescrire:Mars 2018
“Début 2018,l’efficacité des vaccins papillomavirus en prévention du col de l’utérus reste hypothétique.Compte tenu du délai moyen de 30 ans entre les premières infections par un papillomavirus et l’apparition d’un carcinome invasif de de l’utérus,un eventuel effetsur ce ce critère des vaccins Gardasil (4 valences dont HPV-16,18 ) et Cervarix (valences HPV -16 et 18)commerçialisés à la fin des années 2000 ne sera mis en evidence avant des années.
Ajouter d’autres génotypes à haut potentiel cancerogéne au vaccin Gardasil n’apporte au mieux qu’un gain modéré ,car leur implication dans les cancers est moindre que celle des HPV 16 et 18. Vacciner avec Gardasil 9 (9 valences) plutôt que qu’avec Gardasil semblle éviter seulement une quinzaine de dysplasies de haut gradedu col de l’utérus supplémentaire par an.
D’autre part le Gardasil provoque une réaction qualifiée de sévère au site d’injection dans les 5 jours après l’injection (Une réaction pour 40 vaccinations).Avec le Gardasil 9 il est prévisible que ce nombre de réactions soit augmenté.et il apparait qu’augmenter le nombre de génotypes à haut potentiel cancerogéne dans le vaccin papilomavirus évite quelques dysplasies de haut grade supplémentaire par rapport au vaccin contenant les génotypes HPV 16-18. aux prix de réactions sévères au point d’injection
Ainsi devant de telles ambiguités,et de latence des résultats des vaccinations à long terme,pouvant entrainer une réticence au vaccin ,il faut resserer le dépistage du cancer du col en facilitant la pratique de frottis et permettre de traiter préventivement. (AMP Depistage du Cancer du Col de l’Utérus Janvier 2018)
Avis sur vaccinations par
HAS;10 fevier 2017/13 septembre 2017,
FDA 10 12 2014.
EMA 20mars 2015
<<<<<Généraliser le test HPV- RNA-Seq annoncé par l’Institut Pasteur le 18 Aout 2019
PLANTES MEDICINALES DYSPLASIE et PAPILLOMAVIRUS
Il faut insister sur des propositions médicinales qui reposent en partie sur la tradition et surtout d’essais de laboratoires n’ayant pas de valeur universelle
DYSPLASIES
:
1)BARDANE(Arctium Lappa) :anti-tumoral et anti-mutagène à la dose de six gelules de racine dosée à 500mg
2)La TOMATE
Dont le composant le lycopène de 1 à 5 mg/jour est recommandé en complément alimentaire,déjà proposé dans le cancer prostatique
3)RUMEX(Rumex Crispus)
donné en gélule à 500mg ,4 fois par jour,traitement traditionnel non validé ,interdit pendant la grossesse
4)Chardon Marie(Syllibum Marianum) dont la syllimarine est dite agissant sur les radicaux libres avec des gélules dosée à 140mg de Syllimarine.Mais quel est le bénéfice réel ?
5)CURCUMA(Curcuma Longa)
La curcumine intervient sur la mutagénèse ,donnéé en gélule dosée à 250 à 500 mg,3 fois par jour.la Curcumine inhibe le developpement et croissance des cellules cancéreuses,inhibe la transcription du virus papiloma HPV .E6 et E7 en 6 h.Supprime les oncoprotéines du papillomavirus,restores P 53,rb,ptpp13 protéines,accroit l’expression de mIRNA21/Maher,Bell,O;Connel , Nov 2012Gupta.S’oppose à l’effet de prolifération de l’Oestradiol et induit l’apoptose des cellules cancéreuse du cols /Fevrier 2016 /Zamman,Yallupu: NanoFormation Curcumine et Cancer du Col/ Misha,Das 17.08.2015:anticancer du col et anti-papilloma virus.
6)GINGEMBRE (Zingiber officinalis)
donné en gélule dosee à 600 mg,6 à 8 gélules par jour,cité dans la tradition chinoise mais non explicitée.Anti-inflamatoire,anti-oxydant et action anti-cancéreuse in vitro.
7)TREFLE (Trifolium Pratense)
riche en phyoestrogènes,agirait en bloquant les recepteurs à ostrogènes,ce qu’il faut démonter.
8)ECHINACEE
Immunostimulante reconnue pour les états grippaux,mais cette plante peut facheusement intervenir sur les désordres immunitaires de maladies type lupus ou HIV voire sur les traitements actifs dans les lymphomes,donc à éviter
9)ASTRAGALUS MEMBRANACEUM(en medecine traditionnelle chinoise)
Immunostimulante souvent associée dans diverses formules avec en autre LIGUSTRUM LUCIDUM.A démontrer
10)Les Champigons IMMUNOSTIMULANTS
REISHI (GADORDENA LUCIDUM)
Antioxydant et immunostimulant , on utilise 1,5 à 9 gr de poudre par jour, des études montrent des résultats disparatres sur l’amélioration de cancer du poumon,sein et prostate,mais les méthodologies sont insuffisantes.Attention
Le Reishi est hypotenseur et il abaisserait le taux de coagulation,donc attention aux interactions médicamenteuses chez le sénoir
SHIITAKE (LENTINULA EDODES)
Immunostimulant donné à 8 gr par jour ,une seule étude justifiant contrôle montre une action dans le cancer de la prostate.
11) Etude in Vitro d’un traitement traditionnel THAI du post-partum:
le SA -TRI-LHUNG-KLOT assoçiant Caesalpinia Sappan,Mamaea Siamensis ,Curcuma Comosa
Action cytotoxique in vitro sur cancer ovarien et Cancer du Col.Investigations des extraits pour recherche complémentaire
J Med Assoc Thai;Aout 2014/97.Suppl 8 S.149-55/Impresit,Ruamgnoo,Itharat.
PAPILLOMAVIRUS,HPV
Il est citée TROIS plantes:
CURCUMINE (Extrait de Curcuma Longa)
En Gelules à 250 mg Trois par jour,produit de loin le plus intéressant à confirmer par randomisation.Dernier essai positif en Fevrier 2016.Chimioprévention et Chimioadditionelle dans traitement résistant.
AIL
à 3 gélules par jour,dosée à 500mgr
MILLEPERTUIS
A 2 gélules par jour dosée à 450mg.
Ces propositions en regard du bénéfice ,imposent une certaine distance et surtout une surveillance régulière et stricte(Frottis régulier,traitement des Cervicites)
.Le problème de la vaccination justifie une épidémiologie sérrée et régulière à long terme;puisque qu’il est évoqué un risque dit plausible de Guillain-Barré au 30 mai 2016.et probléme de tolérance Mars 2018 et Problématiquues des résultats à long terme
Dans tous les cas ne pas faiblir et étendre le dépistage par frottis cervical.