Vieillissement et Maladie d’Alzheimer

DSC_0034PUBDSC_0011images-1             VIEILLISSEMENT et Maladie d’ALZHEIMER

Devant l’impact alarmiste médiatisé  des ratios de la maladie d’Alzheimer,force est de constater que la tendance est de médicaliser voire surmédicaliser la vieillesse harmonnieuse et ses pathologies,surtout lors de la publication de mai 2013 du DSM5 (classification des maladies neuro-psychiatriques)anglo-saxone, avec sa nouvelle classification de la maladie d’Alzhiemer qui anime et oppose écoles neurologiques et définition de prise en charge du vieillissement et de ses incidents.Cette levée de bouclier entraine de facto une nécessaire simplification oû la vieiilesse réussie doit être définie et ce qu’elle suppose comme encadrement socio-médical ,familial,mesures de protections légiférées,ce qui ne veut pas dire délégation avec pour pièce maitresse la prévention.Les troubles cognitifs légers (TCL) sont le lieu commun de la vieillesse même harmonieuse,TCL touchant 1,5% des personnes normales (Belleville/ 2008) et s’ils sont encadrés,en 2-3 ans les TCL reviennent à la normale dans 40% des cas (Larrieu/2002).Toutefois,15 % des TCL risquent de dévelloper un Alzheimer(Belleville/2008)

La capacité mnésique touche 60,8% des personnes agées (Dartigue/1997),c’est donc un aspect négatif du vieillissement.Cet élément n’est pas péjoratif,car s’il existe une réserve cognitive,elle permet de retarder l’apparition du déclin cognitif(Villeneuve/2010)

Cette réverve cognitive augmente avec :

*le niveau d’éducation

*Interventions sociales

*Activités et loisirs

C’est dire que les actions du 3ème age,concours,spectacle,atelier de mémoire,réunions thématiques  avec activitées musicales ou culturelles  sont cruciales.Elles sont d’autant plus cruciales que la tendance est à l’isolement du sénoir,écart intergénérationnel qui délègue,institutionalisations de délégation parfois réduite à des dortoirs-réfectoirs.

Le problème est d’autant plus difficile que la durée de vie a augmenté,ayant un coût mais surtout nécessitant  un toilettage structuturel.Il ne faut pas oublier le contrôle alimentaire entrant dans les facteurs de risque non négligeables;prévenir avitaminose B,C,E,A et fournir les anti-oxydants (polyphénols de fruits et légumes)

*Selon l’Insse (2006) /Selerin(2001)/Inserm;Robine.2012,l’espérance de vie sans incapacité est passé a 78,2 ans pour les hommes de 61,9 ans,pour les femmes espérance de vie de 85 ans dès l’age de 63,5 ans

*Les TCL ou troubles cognitifs légers  ou Les MIC (Mild Cognitif Impairement) sont importants à repérer car ,ils feront la différence qui supposent des lésions anatomo-pathologiques modes d’expression des premiers signes avant- coureurs de l’Alzheimer (Troubles de la mémoire avec signes hippocampiques:instrumentale,apraxie,agnosie,aphasie)

*Le vieillissement normal s’accompagne souvent à des troubles mnésiques,troubles subjectifs:50% chez les plus de 50 ans;avec 15-25 % d’oublis fréquents.ils existent des ressources d’attention avec tendance à la capacité d’enregistrement des informations et des récupérations.Le déficit attentionnel est souvent le témoin d’un état dépressif (deuil,agenda psychologique caché),anxiété(due à l’isolement ou sensation d’abandon,précarisation),troubles somatiques multifactoriels (hypertersion,diabète,hyperlipidémie,obésité,arythmie)

*Les diificultés attentionnelles potentialisent les faits annexes ,soit les troubles de la mémoire du travail retentissant sur les aspects mnésiques à long terme et certains aspects du langage,avec difficulté d’évocation mais avec un apprentissage normal.

*Les diificultés s’expriment avant tout dans les taches complexes et chronométrées.

Bien qu’il soit dit que la vieillesse est un naufrage,Ô VIEILLESSE ENNEMIE,n’ai-je tant vécu pour voir tant d’infamies”,il faut réintéger l’homme vieillissant dans son milieu naturel qui est une société d’hommes qui communique,transmet,éduque et protège,si celà demeure un voeu pieux ou une La Palissade,il y aura une surmédicalisation de la vielilesse.

*Un exemple positif,nous vient du Canada (Institut Douglas/Dr Judes Poire):la prévention encadrée retarde  de deux ans dans 30 % des cas l’apparition de l’Alzheimer .SUR 5 ANS,LA MALADIE EST REDUITE DE 50% pour des personnes vieillisantes présentant des troubles mineurs cognitifs (MCI).Ce résultat parmi d’autres conforte l’idée que:

*la vieillesse n’est pas une fatalité inexorable

*Que la MCI conduisant à l’Alzheimer ne répond pas qu’ à un seul critère  uniciste appélé phénomène en cascade mais bien à des causes  multifactorielles.

S’ il  peut exister une différence d’expression phénomologique  pouvant prêter à confusion entre TCL et MCI;la pertinence du MCI-TCL évolue de 10 à 15 % par an et  près de 2 % pour le même âge en 6 ans de MCI-TCL, 80% feront un Alzheimer.Cette précision est d’autant plus nécessaire qu’une tragique méprise d’interprétations de tests psychologiques quantifiés  et mal interprêtés peut entrainer une surenchère médicamenteuse inutile ,d’autant qu’il est acquis que les traitements anticholinestérasiques nécessitent une indispensable révision:

*Selon Le rapport canadien CCOHTA (09/2005)et le Lancet (2004/331):le Dozenil,Galantamine,Rivastigsmine,études sur 12 semaines,apportent un bénéfice modeste à court terme.les effets indésirables de 8 à 25 % font cesser Galantamine et Rivastigmine

*le Dozenil n’a pas amélioré la qualité de vie ou diminué le placement en institution(Kaduzskiecz/BMJ/2005)

*Revue Prescrire (2003/2/3):effets bénéfiques de 10% à court terme

 

Le VEILLISSEMENT CEREBRAL

Il faut rappeler ce que représente le vieillissement normal:

*Facteur de l’état antérieur

*Harmonieux (Shenk/2004):préservations des capacités normatives  imposées adaptées à l’evolution de l’âge.

*Gracieux (Cobeza 2002)

*Réussi (Rowe 1996

*Sain (Amouyel 2008)

*Cognitif normal (Lindew 1994).En terme de déclin avec l’âge de la performance à diverses épreuves censées mesurer le fonctionnement cognitif

Le VIEILLISSEMENT CEREBRAL est:

Une modification cérébrale morphologique et fonctionnelle (Jack.2010),en l’Absence de pathologie (Beason-Hold.2008) avec déclin des tests neurologiques (Clarik) mais sujet à variations (Delacourt.2000)

                1)Le vieillissement commence à 50 ans (Leuba.2004)

touchant les ZONES HIPPOCAMPIQUES ET FRONTALE( Raz.2003),les zones les plus sensibles étant le CORTEX PRE-FRONTAL (Raz.2000) avec troubles COGNITIFS (Taconnat.2007)

 

                 2)L’IRM

montre les régions concernées:Cortex Frontal,Pariétal,partie caudale de l’Hippocampe (Desgranges.2008.)Leur volume est préservé,alors que celui-çi diminue lors de l’Alzheimer(Barnes.2009).le volume se mesure sur la partie médiane (Jobts.1994).Si le volume est diminué de 11 %,un Alzheimer est probable,si diminution de 15,1% l’Alzheimer se confirme.Alors que sur un groupe contrôle,la diminution de volume est de 1,6% par an

                 3)Les PERFORMANCES PRESERVEES

*Changement des performances à travers des taches partagées,partage intentionnel (Verhaeghen.2003)

*Alternance des taches (Wasylysh.2011)

*Attention soutenue partagée(Haster,Zacks.1998)

*Attention des taches concurrentes (Bherer.2008)

*Raisonnement (Salthouse,Pritt.1997)

*Changement Cognitif;Capacité Mnésique (Van der Linden 1994).Touche 60,8% des personnes agées (Dartigue.1997).Les troubles cognitifs légers sans démence étudiés par Convit (1995)Zhong(2009).Toutefois ces troubles cognitifs peuvent précéder les symptômes de l’Alzheimer suggérant qu’il s”agit d’un facteur de risque important pour dévelloper un Alzheimer(Convit:1997/Wolf 2001)

               4)Les MEMOIRES:principes élémentaires

 

a)MEMOIRE SEMANTIQUE

*Connaissances générales organisées en catégories:objet,faits,rêgles,concepts,proposition (Shenck 2004)

*Mémoire procédurale:habileté propriomotrice discutée

*La mémoire sémantique est préservée (Taconnat.2008)

*Baisse Spécifique à l’accès aux informations phonologiques,piste importante pour différencier le vieillissement normal et Alzheimer (Le Pouzo 2001) et difficulté aux lexiques (Gely.Naegeot .2000)

b)MEMOIRE DE TRAVAIL

Stockage des informations dans la MEMOIRE à LONG TERME:stockage et manipulation,la suite d’informations à réaliser une tache en cours (Taconnat.2008).Avec

Boucle phonologique:information verbale et visuelle

Calepin viséo-spatial

Buffer épisoique:stokage de l’information multinodale

c)MEMOIRE EPISODIQUE

Touche les événements biographiques vécus dans un contexte temporo-spatial singulier (Gely-Nargot.2000)

Mesurée en Rappel libre,Indicé,et reconnaissance (Taconnat.2008).Diminution des 3 stades dans le vieillissement,l’épreuve de reconnaissance est faiblement touchée,et trouble de la récupération contrôle (Giffard 2001)

d)MEMOIRE IMPLICITE

Manifestations mentales ou comportementales occasionnées par la rétention d’information dont le sujet n’est pas conscient (Shenck.2004).Etudes sur Amorçage de répétition qui est sauvegardée(Taconnat.2008)

En conclusion le vieillissement touche la MEMOIRE EPISODIQUE et MEMOIRE du TRAVAIL , les plus touchées.La MEMOIRE SEMANTIQUE et IMPLICITE sont les plus résistantes.L’hypothèse la plus admise dans le processus de mémorisation est celle exécutivo-frontale de Taconnat (2008) avec une dégradation du cortex Pré-Frontal entrainant un dysfonctionnement des fonctions exécutives avec une répercussion sur la mémoire épisodique

                         5)LE LANGAGE

Modèle dynamique de communications intégrant les fonctions cognitives (Thornton.2006),peut-être résumé par le modèle de LEVETT (1989-1999):

a)Conceptualisation (Elaboration de message pré-verbal)

b)Formulateur (Encodage grammatical et phonologique)

c)Programmation articulatoire

d)Articulateur

e)Retroaction sur la production

*L’organisation du langage est complexe et pour ce qui concerne la vieillesse,l’âge n’a pas d’effets sur ces 5 différents composants du langage (Hupet.1992)

*L’Articulation et rythme mélodique sont intacts (débit,paroles)

*Possible impact phonético-phonologique (Hupet.1994)

*Diminution de la performance lexicale (Ska.2000) à partir de 75 ans.

*D’avantage de périphrase et descriptions (Hupet 1994)

*Dénomination d’image en relation avecle vocabulaire ,plus difficile (Nicholas.1985)

*Erreurs sémantiques augmentent avec l’age (Albert 1998)-

*Pas de déclin syntaxique( Shewan.1998)

*Préservation de la capacité langagiere  (Davidson.2003)

*Production de carnet  ou journal intime se raccourcissant avec l’age(de 60 à 90 ans-Kemper/1990)

           6)Vieillissement du Cerveau et Génétique

Etude internationale de C.Tzourio et Coll. (12 avril 2012)/Inserm U708 de Bordeaux ont cherché les variabilités associées à la réduction de l’hippocampe (marqueur biologique de l’Alzheimer)  à l’IRM ,structure qui diminue avec l’age est associé aux troubles de la mémoire,sur 9000 personnes de 56 à 84 ans.Il a été trouvé 46 différences dans la sequence de l’ADN et réduction de volume de l’hippocampe.Dix huit mutations situées sur le chromosome 12 sont associées de manière significative avec une réduction du volume  de l’hippocampe.les autres sont associées avec une mutation sur le chromosome 2 et 9 (surtout  les sujets plus jeunes);Ces mutations modifiraient les génes impliqués dans la mort cellulaire (HRK),devellopement embryonnaire (WIF1),Diabète (DPP) et migration neuronale (ASTN2).

En ce qui concerne l’Alzheimer :

les mutations touchent surtout les génes APPP,PS1 et PS2 provoquant un dysfonctionnement du métabolisme de l’APP (Amyloïde Precursseur Proteine)  impliqué dans la production de peptides amyloïdes.Plus la maladie est précoce plus la composante génétique est importante.On distingue

  • Formes précoces monogénétiques estimées à 1 %
  • Formes sporadiques Tardives ,la majorité des Alzheimers de plus de 75 ans
  • Sur le plan génétique le déterminant est estimé à 0,1%:APP 0,2 %/PS1 0;6%;PS2 0,2 %,APOE 18 % (estimation de de 1991 à 1999).,le géne APOE codant l’apoprotéine E ,rôle majeur transporteur et redistributeur de lipides est reconnu comme le seul facteur de susceptibilités des formes sporadiques et familiales  et influançant la formation de dépots amyloïdes.L’Eude Alzgene index (Avril 2010 ) a comptabilisé 1133 etudes et 552 génes différents
  • Stefasson (Islande) isole une mutation protectrice de l’Alzheimer, estimé à 0,13 % chez les Alzheimers,et 0,62 % chez les patients sans Alzheimer (Nature Juillet 2012).Avis prometteur d’un futur traitement préventif (Amoyuel (Lille)Hardy (Londres )Green (Boston)
  • Mutation du géne TREM2 augmentant le risque de maladie par 3 à 5 (New Engl.Jour.Of Med.15.11.2001)

                          ALZHEIMER ,TCL et MCI

La définition de l’Alzheimer a été décrite par Aloïs Alzheimer   en 1906  démence reposant sur:

*deux caractéristiques  physiopathologiques:   plaque sénile et dégénérescence neuro-fibrillaire

*définition clinique type  de cette maladie neurodégénérative associant:

+++Détérioration d’au moins deux fonctions cognitives significatives:mémoire à court terme et capacités d’apprentissage

+++Aggravation progressive,en,l’absence de toute altération de la vigilance

+++ Absence de toute autre cause de démence

Les classifications

      LE CIM 10 de l’OMS

de 1993 modication de janvier 2007,nouvelle parution prévue en 2013

A)Présence d’une démence

B)Début insidieux et détérioration lentement progressive,difficile à déceler par l’entourage,parfois prise de conscience brusque de la détérioration.Le trouble peut se stabiliser

C)Absence d’argument clinique et complémentaire en faveur d’une autre maladie pouvant entrainer une démence(hypercalcémie,hyperthoïdie,hypovtaminose B12 et PP)

D)Début non brutal et abscences  au stade précoce de signes neurologiques en foyer(hémiparésie,déficit,sensoriel,incoordination,déficit du champ visuel)

E)Modication de 2007,chapitre F00-F99

1)Démence à début précoce présénille type 2

2)Démence à début tardif,Maladie d’Alzheimer de type 1.Démence seule

3)Démence atypique mixte

                LE DSM 4-TR et DSM 5 de mai 2013

Initialement classé dans:Démence,Délérium,Amnésies,et autres troubles neurocognitifs ,l’Alzheimer en Mai 2013 par le DSM 5 ,classification anglo-saxone est en 3 sous-groupes:

.Délerium.

*Désordre Majeurs Neurogognitifs dont Alzheimer

*Désordres Mineurs Neurocogntifs ou MCI (Mild Cognititives Impairement) que l’on peut traduire en français Troubles Cognitifs légers ou TCL

Cette nouvelle classification a entrainé une levée de boucliers,car quelque soit le stade défini de la maladie déclarée  ou MCI caractérisé prédémentiel, ou MCI à présence non péjorative lors du vieillissement normal et surtout les traitements anti-cholinestérasiques ont peu d’efficacite à court et long terme (CCOHTA 2005/Lancet /2004/Kaduezskicz 2005/Revue Prescrire 2003).

La neuro-biochimie a pris le pas sur les théories comportementalistes et psychanalytiques,entrainant une surmédicalisation thérapeutique alors que les traitements requis ayant hélas peu d’effet.

D’autre part,la prévalence TCL ou MCI est d’un ratio de 5 à 29 % selon les critères utilisés,et les facteurs de risque de se diriger vers une démence sont mal connus (Ritchic/2004/Dialogue Clin.Neuro.Sci).

Les effets de la prévention n’apparaissent pas clairement,or,s’il existe une comorbité, diabète ,hypertension,athérosclérose le risque d’Alzheimer est multiplié par 2 ou 3 fois.Les micro-infarctus cérébraux sont un facteur indépendant significatif contribuant à l’atrophie corticale et troubles cognitifs (Launer 2012) ou micro-saignements significatifs pour une cognition faible sauf pour la  mémoire (Poel.2012)

Le découpage clinique et surmédicalisation  n’encourage pas,.Il faut préciser la prévention (éducatif,apprentissage,alimentaire)),minimiser les faux diagnostics,les faux positifs;le risque suicidaire n’est pas nul (Ferris 1999/Hauw 2001).

L’explication théorique de l’Alzheimer est loin d’être explicite ,on parle de phénomène de cascades amyloïdes  physiopathologiques mais les essais in vivo expérimentaux et révision des problèmes socio-médico-environementaux ont changé la donne prospective et l’ouverture à des moyens simples alimentaires intervenant sur la Beta-Amyloïde et l’Aptose cellulaire.

                                        TCL ou MCI

Etudié par Petersen (1992) et Albert (2011)

Les troubles cognitifs légers ont un risque estimé de developper un Alzheimer à 15 %,les TCL existe dans une population normale à 1,5% (Belleville 2008) et s’installe bien avant la symptomtologie (Belleville 2008/Ameiva 2005/Lacomblaz 2007)

Cliniques du TCL ou MCI

1)Impression de déclin clinique senti par le pateint ,entourage,médecin:inquiétude par rapport au niveau d’autrefois

2)Elément objectif du déficit cognitif notamment mnésique,voire attention,langage,fonctions exécutives

3)Préservation des capacités fonctionnelles:indépendance et préservation des activités quotidiennes

4)Absence de démence:pas d’altération sociale,professionnelle ou d’occupation

Croisle Rev.Neur .2012

5)Evolution IMPREVISIBLE,REVERSIBLE,STABITILITE mais possiblité d’évolution vers l’Alzheimer

6)Deux formes:Amnésique et Non Amnésique  multiple ou unique

                                     ENJEUX DU TCL OU MCI

Le cerveau se réorganise et sujet surtout au phénomène de plasticité cérébrale.Lors de programme d’atelier de mémoire ,est amélioré  de 33% de bonne réponse en tache mémoire et amélioration du langage:Sylvie Belleville IUGM/Montréal.Lors de l’apprentissage,vue à l’IRM,il existe des reprise de services du Gyrus inférieur pariétal droit ( Albert;2011 Alzeih.Dement).Le territoire activité mémoire avec CMI a une activité moindre (21/03/2011).Mais selon le Lancet (2006) plus de 50 % de déficit léger cognitif peuvent évoluer vers l’Alzheimer en 5 ans,chez les autres les troubles seront stables ou s’améliorent voire évolution annexe.Pour Mitchell,Shiri,Feski ( 2009 )le devenir vers la démence peut-être de 10 ans,mais on se retrouve plutôt vers la stabilité,retour à la normale  ou  évolution  non classable (Mathews/2008)

En fait les perspectives du CMI ou TCL sont complexes ou floues ,facteurs en jeu des difficulutés cognitives chez les personnes non démentes (Kutschenko.Diagnostic Miscinception)Jour.Med Ethiq.2012 -38/579,oû il faut tenir compte:

1)vitalité biologique

2)Santé:tension,débit respiratoire,masse corporelle,diabète

3)Comorbidité

4)Activités plus ou moins stimulantes:information,journal,ordinateur

5)Affects positifs ou négatifs

6)d’après Dr Mayeux (Colombia NY) Journal of American Assos. Chez les sujets de race noire portrant le gène ABCA7,risque accru  doublé d’Alzheimer,mais risque superposable que sujet de race blanche porteur du gène APOEeE(Dr Reitz.Colombia.NY).AFP/04.2013

Peu d’études ont été pratiquées dans ce sens (Dolkos 2012)

Enfin de compte il existe une forte stabilité de l’état cognitif estimé à 82,12 % chez le cogntif normal, 72,52% chez un cognitif léger et ne bouge pas.

Incidence variable :8 à 58/1000 personnes agées par an

Probabilité 15 % par an,contre 1à 2% par an hors CMI ,TCL

Enfin de compte,la réserve cognitive augmente (Villeneuve 2011) selon :

*du niveau d’éducation:les fonctions cognitives évaluées par le MMSE (estimé à un total de 30 points) les résultats s’altèrent en fonction de la scolarité:

+19 pour une scolarité de 0 à 4ans

+23 pour une scolarité de 5 à 8 ans

+27 pour une scolarité de 9 à 12 ans

+29 pour une  scolarité du baccalauréat

 

*Interactions sociales

*Activité et Loisirs

Pour Sanders,Summers (2010) un MCI unique mnésique en l’absence d’autre dysfonctionnement demande des tests affinés semblables et clairs  car bien des personnes présentent des difficultés attentionnelles,problème de mémoire au travail,ou problèmes sémantiques.Pour la plupart,l’atteinte de l’autonomie occasionnelle dans la vie journalière dépend des facteurs sociaux,personnels,contextuels(Aretouli/Brandt 2010).Pour Stephan (2010)le MCI ou TCL a une faible validité prédictionnelle de la démence.

Naturellement le MCI/TCL ne peut pas bénéficier d’Anticholinestérasique (Deksky 2002).on a évoqué la  Vitamine E (mais elle agit en synergie avec la vitamine C;)Les Anti-Cox 2,les oestrogènes (Shumaker 2005).Docphytoplus est enclin à penser qu’il faut privilégier une prevention alimentaire:Soja;Curcuma,Grenade,Goyave,Mangue,sans oublier les plantes en phase 2 et 3:Magnolia,Hyperzia,Mangerine,Eleutherocoque

                          PROBLEMATIQUE DU MCI

D’apès Ousset,Vincent,Payoux,Arbus et Pariente Unité de Neurospsychologie Inserm U 825 CHU Purpan Toulouse,s’ils admettent que le concept de MCI repose sur l’association de trouble cognitif et autonomie préservée;,la prévalence Du MCI des plus de 65 ans est 3 à 19%,50 % pourront évolué vers l’Alzheimer en 5ans,les autres seront stables ou s’amélioreront.Le problème est avant tout nosographique et plurifactoriel.On considére que chez les plus de 65 ans,7 % feront une démence dont 2/3 d’alzheimer et 1/3 vasculaires (Bousser,Chabria/(Bult.Acad.Natl.Med 2012;196 N°2/409-430.

Malgré cette hétérogénéité on peut scincer nosologiquemement la démence vasculaire comme une  lésion ischémique brutale ou aggravant des déclins cognitifs de type sous-cortical,s’opposant au déclin progressif cognitif cortical de l’Alzheimer

.D’autre part,la  les démences vasculaires peuvent être précédées par le MCI. (Infarctus vasculaires,AVC,Hypoperfusion vasculaire )oû apparait l’élément majeur de traiter et prévenir toutes les affections à composantes vasculaires notammemment l’hypertension artérielle.Depuis 2003,il existe donc deux nomanclatures séparant cliniquement le MCI:MCI Amnésique et MCI non amnésique.Seulement 70% des MCI amnésiques évoluent vers l’Alzheimer

.D’autre part la prévalence de la dépression , avec une anxiété est plus grande chez les MCI : 83;3%  développent en 3 ans un Alzheimer,contre 40,9% des non anxieux.(Palmer,BergerMonastro,Winblad,Backman,Fratigoli/Alzheimer et éléments prédictifs/Neurology/2007;68;1596-1602)

D’oû l’intérerêt des marqueurs biologiques;en particulier,l’imagerie qui a montré selon Devanand(Neurology /2007) que sur 139 MCI et 63 contrôlés,sur un suivi de 5 ans,montrait une diminution du volume de cortex enthorhinal et hippocampe qui est un élément prédectif de la conversion de ces MCI en Alzheimer.

En tout état de cause,devant la disparité des nominations nosographiques ,leurs incertitudes et l’absence de réponse  thérapeutique des MCI amnésiques aux anti-choinestérasiques,la prévention Socio-Etucative ,corrections des facteurs de risques et prévention alimentaire par les anti-oxydants sont des voies extrêment précieuses pour éviter la progresssion vers la maladie et ces faits sont indéniables

De plus,le concept de cessations des activités d’un age à la retraite parfois mortifère avec ses implications sociales et administratives,nécécéssite une révision d’un concept surrané du 3 ème age  qui n’est pas une fin des activités professiionnelles pour des raisons pseudo-économiques mais une prolongation et maintien de lien social vivace et passage de témoin et d’expériences aux générations suivantes.Le passage à la maladie est loin d’être une fatalité mêmes si les études des plus de 100 ans ont montré certes des ratio d’Alzheimer de plus de 50 % mais aussi des personnes de 108 ans ayant une réserve cognitive avec réponses de personne de  type 75 ans.

Le droit fixé à la retraite n’est pas une fin en soi mais  devrait être  une limite guidé par les fonctions cognitives  accompagnées et la pénibilité du travail,facteurs additionnels de comorbidités et imposent un vériitable devoir de solidarité non seulement financièr mais aussi socio-éducatif ne se limitant pas à des concours de scrabble ou de dominos.Il ne faut jamais lacher prise et retarder le plus tard l’institiutionalisation et la trop grande facilité de parquer des personnes dans des lieux de vie pour certains lieux de régression cognitifs et responsabiliser les familles avec réadaptation architecturale  des villes compatible avec un handicap ,structurelles des villes gardant leurs sénoirs à leur domicile,ce qui supposent une nouvelle révolution culturelle et familiiale,certes difficle à mettre en place mais place à l’imagination.Des plans sont régulièrement élaborés mais pour la plupart ,en souffrance,du fait des  faibles  réponses thérapeuthiques de la maladie entrainant institutionalisation qu’il faut encadrer,médicaliser,moderniser ,de préférence de proximite  (nursing,orthophonie,réalimentation,kinésithérapie et exercice ) permettant de retarder une échéance dramatique toujours mal vécue.(variable de 5 ans )

Par contre,s’il existe une réserve cognitive suffisante et  même si le concept de MCI est bousculé sur le plan nosographique et  les thérapeutiques annexes (atelier de vie,de mémoire,exercice,reprise avec l’environnemment;atelier de réctivation sensorielle:musique,peinture,avec rappel de événements vécus). sont capitales.

Il faut considérer que  la la persistance de l’autonomie,doit justifier une révision  non seulement architecturale (structure évoluant en fonction de la dégration de l’autonomie) et sociale ,la vieillesse est un phénomène évolutif et en particulier d’aide à domicile facile à former sur deux ans avec un curcus médical adapté et sanctionné par un diplôme de qualifications. et de compétences permettant de libérer les carences médicales dû à la désertification.on peut considérer cette formation comme une procédure d’urgence devant les chiffres évoqués prospectifs de la maladie,on peut considérer ces aides au maintien de l’autonomie comme la création de brigades d’autonomie,nos “paramédicaux d’autonomie aux pieds nus.”

L’homme n’est pas un roseau pensant pliant sous la bourrasque mais ,il est vie,”il est “Mémoire du Temps Perdu “(Marcel Proust):

*Je suis

*Je vis en Société en Comunauté,je m’Identifie et me Différencie

*Je Comunique

MCI et TCL; Malgré tout :UNE MODIFICATION DE STYLE DE VIE nécessaire

1)STYLE DE VIE pour rompre avec l’isolement  (Socialisation,Bénévolat)lecture/Valenzuela 05.2013

2)ENTRAINEMENT COGNITIF:les jeux vidéos    (environ 10 heures )stablise le déclin cognitif,voire améliorent certains scores dont le champ visuel utile et résultat meileur qu’avec les mots croisés.Wolinski.Plos One O1/05/2013

3)EXERCICE PHYSIQUE:une heure deux fois par semaine.Ralentit le déclin fonctionnel,facilite l’accompagnement social (Pitkala.Jama.15.04.2013);Inactivité et Déclin Cognitif(Lövden 05/2013)

4)CHANGEMENT NUTRITIONNEL:déjà évoqué,fruits et légumes,Régime Méditérranéen

5)ACTIVITE ARTISTIQUE:à considérer comme un art de vivre  plutôt qu’une thérapie (Hursh-Roma 01/2013)

En cas de DOUTE DIAGNOSTIQUE  faire des tests tous les six MOIS,DE PLUS DES BIOMARQUEURS PERMETTENT d’étayer le diagnoctic:Les peptides Amyloïdes BETA incluant CSF Abeta 42 et Imagerie positive Amyloïde aux Positons;Elévation de CSF-Tau et décroissance du métabolisme cortical temporal et pariétal au Fluiorodexoxyglucose FDG PET et Atrophie à l’IRM Temporal médiane,basale,latérale et cortex pariétal médian

Conditions  qu’un MCI /TCL est une maladie d’Alzheimer pré-démentielle

1)MCI AMNESIQUE:Unidomaine ou multidomaine

2)  SYNDROME AMNESIQUE HIPPOCAMPIQUE:

*Amnésie Rétrograde évoluant sur 1 à 3 ans:rappel libre effondré,aide partielle par indiçage ,et des intrusions

*Malade conscient de ses troubles

*pas de fabulation

*Pas de fausse Reconnaissance

*Mémoire Implicite Préservée

*Marqueurs IRM et Ponction lombaires positifs

*tests à pratiquer:Mémoire Episodique Verbale (Grober/Buschke et FCSRT);Mémoire Visuelle (Benton);Langage (Deno)Mémoire de Travail(Baddeley)Elaboration conceptuelle(WAIS);Fonctions Exécutives (Stroop,Wais)

******Risques évolutifs:80%

En cas de doute,les biomarqueurs sont pratiqués en milieu hospitalier,en sachant que les biomarqueurs dans:

MCI/TCL:Biomarqueurs physiopathologiques:amyloïde A béta (PET au PIB ou LCR) et biomarqueurs structurels (lésions neuronales):Tau,FDG,IRM structurelle.Les résultats ne sont pas déterminants,

MCI/TCL dû à la maladie d’Alzheimer; biomarqueurs très élevés,probabilité élévée.(Croisile Rev;Neur 2012/Albert.Alzh.Dement.2011)

3)LA Notion de Diagnostic Prémentiel selon Dubois

(11ème Symposium International de Genève/Springfield (24-27 mars 2010):”les Critères de Dubois” assoçiant:

                        a)Critères cliniques:

Atteinte précoce de la Mémoire Episodique incluant:

*Changement progressif et graduel de la fonction mémoire signalé par la famille depuis 6 mois

*Atteinte significative de la mémoire épisosique (test de rappel)

*Atteintes de la mémoire épisodique isolée ou associée.

                            b)Critères de laboratoire d’appoint;

seul ou associés

*Atrophie medio-temporale à l’IRM

*Taux faibes de CSF Abéta 42,taux élevés de protéines tau ou phospho-tau

*Ralentissement fonctionnelle du métabolisme gluose au TEP au 1Béta-F-FDG ou captage accru de la protéine amyloïde avec les ligands amyloïdes

*Mutation Autosomique dominante(préséline ou précursseur de la protéine amyloïde(PPA)

          PROBLEMATIQUE DE LA VIEILLESSE ET DE L’ALZHEIMER

DE L’ETHIQUE A LA PREVENTION

Le domaine scientifique a bousculé les connaissances de l’homme,mais au fil des temps les neurosciences ou neurobiotechnologies ont pris une place prépondérante,comme si l’innée et l’acquis paraisssaient  résolus et oû le cerveau devient une partie d’un puzzle catégoriel individualisé isolé dans un élément social.Cette technostructure a permis  pour une partie  à la poussée de l’indidualisme et de sa surmédicalsation.,conduisant à l’isolement social des sénoirs et des comunautés d’esprits individualisées par des réseaux soçiaux communicants  (SMS)avec des milliers “d’amis” avec lesquels ils n’auront aucun contact.-Cette pensée en apparence moderne,de fait ,isole et sépare les générations et contribue à considerer le cerveau comme un outif particulier ,un ordinateur cablé,avec juxtaposition de logiciels additionnels ou parasites drainés par des influx dans un magma de neurotransmetteurs.Cette symbolique permet de raccourcir les processus de pensées et d’actions,j’oublie mes clés ,l’ai un Alzheimer,ma pensée est singulière trop imaginative,délirante,je suis ” Schizo”,d’oû symptôme=organe=médicament. Il ne faut donc pas s’étonner que dans l’inconscient collectif le déclin du vieillissement est assimilé à l’Alzheimer,ce qui est  naturellement faux.

Les traitements n’ont pas été à la hauteur des espérances et la physiopathologie de la maladie d’Alzheimer est loin dêtre acquise (Phénomène de cascade Amyloïde contesté par Chatelat/2013),mais il  s’est engagé de recherches sur des biomarqueurs et une révision des implications multifactorielles de la maladie:sociaux,éducatif,comorbidité permettant d’engager des processus de prévention très prometteurs.,en particulier sur les troubles cognitifs mineurs ou TCL ou MCI (Minimal Cognitive Impairement) et sans doute la voie la plus adaptée à lutter contre cette maladie dont les chiffres prédictifs sont loin d’être rassurants,encore faut-il connaitre les modules et éléments catégoriels dans lesquels se classe la maladie.

Prévalance de la Maladie d’Alzheimer

ll est de 25 % tous les dix ans,dont 3 % en Europe,pour les plus de 65 ans. Pour l’OMS en 2012 études prospectives d’Alzheimer de 35,6 miillions. En 2050,il est évoqué un ratio de 1/85 ersonnes soient  près de 115 millions de pesronnes. (mais elle-elle réellement mixte Vascualire et Alzheimer ).Aux USA,on prévoit 1 millions d’Alzheimer en 2050.On considère que la prévalence de la maladie due au vieillissement est de 20-30% pour les plus de 80 ans (Hermann)et pour les plus de 65 ans 5,9-9,4 %(Euroderm/Lainer 1999/Ben 2005).il n’est pas sûr (Van Norden.2012) que ces chiffres soient à la mesure de l’enjeu (médical,social,économique) puique qu’il existe une interaction entre facteur vasculaire et processus dégénératif qui augmente avec l’age.

D’autre part,il apparait un facteur socio-environnemental important puisque la prévalance l’Alzheimer est de 60% dans les pays émergeants,et démence vasculaire à 30% (Kalaria 2006).En Afrique Centrale dans les zones d’urbanisation on trouve des  chiffres de prévalences à la démence proches de ceux trouvés dans les pays dits industrialisés du Nord (Guerchet.2010)

Enfin,plutôt que que de fixer un age légal des cessations d’activité et ses implications socio-economiques et administratives,le 3 ème Age avec son cortège péjorartif,les études des plus de 90 ans et de plus de centeraires ont réservés des surprises de taille avec des personnes de 108 ans avec une fonction cognitive de 75 ans mais à partir des de 90 ans les raito d’Alzheimer peuvent atteintdre 50-60%.Ces faits de terrain et de progression de la maladie imposent une toute autre vision de l’âge de la retraite de type mortifère.

 

Reactions et Actions

Si,actuellement,on peut considérer à la lumère des résultats thérapeutiques,l’Alzheimer comme une maladie orpheline:

1)Pour la MCI Amnésique le traitement anti-cholinestérasique n’est pas fonctionnel

2)Dans l’Alzheimer,les anticholinestérasiques se sont révélés peu efficaces.

3)Echec des essais de la vaccination active par agent immunothérapique,et en particilier le bapineuzumab

les recherches se penchent bien sûr sur les modailtés d’intervention sur un cerveau déclinant mais aussi en intervenant sur son environnement. Il faut intervenir avant l’annonce de signes prodromiques de la maladie par les actions psycho-sociales,alimentaires,exercices physiques,corrections des comorbidité (Tension,diabète,obésité) mais prévention phytothérapiques en particulier avec les polyphénols agissant en amont de la cascade amyloïde.Cettte cascade amyloïde doit être rappelée car elle a fait jusqu’à ce jour le modèle d’une intervention thérapeutique par les anti-cholinestérasiques.Ce modèle n’est sans doute pas une fin en soi mais,il a le mérite d’exister,et il apparait qu’il est possible d’intervenir en amont et non in fine sur sur la neurotransmission finale de l’acéthylcholine.

Schema de la Cascade Amyloïde,

la substance Amyloïde inintie la cascade pathologique:

 

1)  *Plaques Seniles

     *Degénérescence Neurofibrillaire

2)Mort neuronale:

phénomène actif,Apoptose,Autophagie,Nécrose,phénomène qui s’interconnecte:

*Apoptose et Necrose

*Autophagie et Apoptose

3)Atrophie Corticale

4)Deficit en Acéthylcholine

SCHEMA AMYLOÏDE de LA CASCADE

1)Plaque BETA-AMYLOIDE séniles extracellulaires avec microglie activée

2)Dépots diffus des oligoméres Amyloïdes Béta solubles TAU,avec effet délétères sur les synapses.Processus inflammatoire et Stress Oxydatif

3)Accumulation Intra-Neuronale de TAU Hyperphosphorylé (TAU-PHT) avec dégérescence neurofibrillaire (DNF)

4)Accumulation TAU dans les dendrites:fibres tortueuses

Ces schemas simplifiés engagent à consulter les auteurs ayant contribué à cette élaboration

*Behl  1992

*Behl et Wolozin 2000

*Castelli 2009

*MOrrio 2011

*Rosales;Corral 2012

*Robokis 2011

*Saura 2004

*Savo 2012

Van Gassen 2000

.Les auteurs étant nombreux et n’ont pas tous été cités,non pas par le niveau de controverses mais de la difficulté de faire apparaitre un élément physiophathologique déterminant et accepté par la communautée scientifique.Bien que les thèses s’accumulent,il apparait pour l’instant raisonnable de s’attaquer en amont et en particulier de dépister et traiter par des moyens en cours d’études tels polyphénols en phase 2 ou 3 et prévention socio-médico-éducative dès la moindre suspicion de TCL ou MCI.

La MCI ou TCL par PETERSEN (2011)

Elle est classée en 2 sous-groupes:

1)MCI  AMNESIQUE:considérée comme un stade prodromique de la maladie:Altération de la mémoire isolée sans atteinte des autres capacités cognitives (fonction exécutive,praxie,gnosie,langage,capacité visuo-spatiale ) ni rétention fonctionnelle.C’est un stade important car c’est élément prédictif à 90 % de l ‘évolution vers l’Alzheimer.,sur lequel on doit intervenir

******** ******** BIOMARQUEURS du MCI AMNESIQUE************

STADE 1:

Amyloidose asymptomatique/Retention PET-Amyloïde ELEVEE/Amyloïde Béta BAISSE dans Liquide céphalo-rachidien(LCR)

STADE 2:

BETA-AMYLOIDE et Neurodégénération/Dysfonction Neuronale au PET-FDC/IRM/TAU/P-Tau ELEVE dans LCR/Atrophie Corticale de l’Hippocampe à l’IRM

STADE 3:

Amyloïdose  et Neurodégénération et changements cognitifs minimes /Performances sous la normale dans les tests cognitifs plus complexes.

2)MIC non Amnésique:avec déficiits cognitifs non mnésiques isolé ou multiple (démence Fronto-Temporale et à corps de Lewy)

LA MCI selon SPERLING (2011)

Est isolé une maladie PRE-CLINIQUE PRECEDANT LE MCI avec la présence de biomarqueurs

1)Présence ISOLEE de biomarqueurs BETA-AMYLOIDES,sans symptôme cognitif

2)Présence CONJOINTE de biomarqueurs BETA-AMYLIODE et BIOMARQUEURS d’Atteintes NEURONALES,Sans signe cognitif

3)Présence de biomarqueurs BETA-AMYLOIDE et NEURONALES avec Performances COGNTIVES FAIBLES (mais ne correspond pas aux critères du MCI)

                   LE BIOMARQUEUR SIGNIFICATIF DU MCI

Le plus significatif est l’HYPOMETABOLISME et HYPOVASCULARISATION,avec surtout un dysfonctionnement du CORTEX TEMPORO-PAREITAL DROIT (TEP-FDG et EMP au repos)

Le stade Pré-Démentiel du MCI se manifeste par une ALTERATION DES FIBRES du CINGULAIR POSTERIEUR

     IMPORTANCE DIAGNOSTIQUE DES BIOMARQUEURS

Ils peuvent différencier Vieillesse Harmonieuse,Démence type Alzheimer,Démence Vasculaire,selon Blennov 2004.

1)VIEILLISSEMENT NORMAL:

*Peptide Béta-Amyloïde A BETA 1-41:N> 500 pg/ml

*Protéine TAU:TAU:N< 450 pg/ml

*Protéine TAU Phosphorylé;P-Tau 1815:N< 80 pg/L

2)ALZHEIMER

*Béta-Amyloïde 1-41:Abaissée,Elément prédictif sur 7_9 ans pré-clinique (Sundefol)

*Tau:Elevée

*P-Tau 18 15:Elevée

3)DEMENCE d’ORIGINE VASCULAIRE

*A BETA 1-41:non présent ou basse

*Tau:Résultats divergeants

*P-Tau 1815:Normal

                  LES TESTS NEURO-PSYCHOMETRIQUES

Pour éviter  surdiagnostics,erreur,faux postifs,surmédicalisation, A PRATIQUER tous les 6 MOIS dans un climat relationnel attentif,bienvielilant,non stressant  et non alarmiste

1)LE MMSE        (Mini-Mental State Exam/Folstein 1975).

Test simple,peu contraignant,mais sujet à variation selon le niveau de scolarité.Réference mais peu spécifique..il n’est pas considéré comme une épreuve efficace mais d’une bonne fiabilité.Score idéal à 30

>26:Absence de trouble cognitif

20-26:Troubles Cognitifs légers

11-20:Troubles cognitifs lmodérés

< 10 Troubles Cognitifs sévères

Si le niveau de scolarité est de 8 et 15 ans:score à 23 approprié

Scolarité inféreieure à 8 ans:seuil acceptable à 17

Scolarité de plus de 15 ans,Seuil acceptable à 27

2)TEST de l’HORLOGE:

facile,non stressant,est un test de dépistage (Wolf-Klein/198)

Sensibilité 63-94%(Tuokfo/1992)

A une information pronostique si couplé avec MMSE (Ferruci/1996)

3)TEST De 5 MOTS (Dubois/2002)

.5 mots appris,puis évalution du rappel libre et Indicé,immédiate et différé

Score inférieur à 6.Sensibilité à 91 %,Spécificité 87%

4)MINI-COG(Borson/2006)

Rappel de 3 mots du MMSE et tests de l’horloge (Milne/2008).Test rapide et mesurable .< 3 ,test anormal.Sensibilité 76-89 % et Spécificité 89-93 %

On considère le MMSE comme efficace et d’une bonne fiabilité,mais les tests de fiabilité pus élevés sont le MIS (Memory Impairement Screen) Mini-Cog (Mini-Cognitive Asserment Instrument) et GPCOG (Général Practitionner of Cognition)

        MEDIATISATION ET ELEMENTS OBJECTIFS DE L’ALZHEIMER

Bien que le ratio de la maladie semble sous-estimé,il apparait une progression régulère de la maladie 2/1000/année entre 65 et et 69 ans,70/1000/Année pour les ages de plus de 90 ans.Prévalence de Démence  de 6,4 % chez les plus de 65 ans dont 70% d’Alzheimer,prévalence de 17,8% chez les plus de 75 ans.

Selon Delphi consensus on estime le nombre à 24,3 millions de cas mondiaux,soient,4,6 millions par an.Cette médiatisation sans critère thérapeutique objectif fait craindre pour certains une surmédicalisation de troubles cognitifs qui sont de fait des signes objectifs d’un vieillissement progessif sans signe de démence.

La difficulté est majeure et font douter sur les tests employés,notamment biologiques et notamment des études biologiques de Meyer(2010) pratiqués sans information clinique.( chez 30 % des pateints  avec fonctions cognitives normales ont été détectés biomarqueurs béta-amymoïde 1-42 et Tau phosphorylé 18 1P.

Pour Castellani(2009),l’accumulation de Béta-Amyloïde serait plutôt un épiphénomène.

Fotuhi(2009)évoque une variété de lésions associant plaques séniles,dégénérescences fibrillaires, et lésions vasculaires.

Selon Wolk(2010) troubles cognitifs,atrophie corticale,présence de l’alléle E4,seraient plus caractérisiques de l’Alzheimer.

Pour Giannakopoulos (2009) la variabilité des symptômes n’est pas le reflet des dépots amyloïdes ,dégénérescence  fibrillaire et perte neuronale dans l’hippocampe.

Pour Killiany (2009) les dépots amyloïdes seraient liées à d’autres pathologies survenues autre que l’Alzheimer,les microthromboses ou microhémorragies  corticales ou sous-corticales peuvent être leur témoignage,il semble que le taux de démences vasculaires estimées à 10 % des démences (Etude Euromed)ne tiennent pas compte des patients hypertendus insuffisamment traités estimés à 30 % en 2012,facteur de risque d’accident cérébral essentiel avec l’arythmie cardiaque

.En fevrier 2012 le “National Institute of aging” et Alzheimer Association of Alzheimer” (EU) propose de considerer que  le facteur MCI ou TCL indice de haute probabilité d’Alzheimer si présence d’un biomarqueur béta-amyloïde positif et un biomarqueur d’atteinte neuronale positif.Si présence d’un seul biomarqueur,probabilité de la maladie intermédiaire et si aucun deux marqueurs présents,probabilité de la MCI liée à l’Alzheimer est considérée comme faible.

Pour Blossom (2012) et Heijer (2012)les troubles MCI ou TCL seraient plus spécifiques aux lésions induites par les pathologies vasculaires de type lacunes et maladies des petits vaisseaux mais pas de l’Alzheimer.Ces lésions supposent des facteurs favorisant diabète,hypertension,tabac,hypercholestérolémie et qui confortent les images d’hypoperfusion cérébrale pariétale trouvées au PET-IRM chez l’Alzheimer

Cette notion pose le problème de sa généralisation diagnostique   ,on peut lui opposer son coût mais selon l’office parlementaire( 2005):

*Prise en charge à dommicile:17.422 euros par patient et par an

*Prise en charge Institutionnelle:26.671 euros

*Soient au total:9,9 milliards d’Euros par Ande 2011 à 2015 (PRIAC):représentant informations,formations,service d’aide à la personne,aide personnalisée (APA),coût médical

Mais un problème majeur apparait,4 personnes sur 5 agées de 80 ans n’ont pas accès aux procédures diagnostiques (EHESP.2012).il faut  2 ans entre les premiers symptômes et le diagnostic (Il faut 10 mois en Allemagne).De plus,de 885.000 Alzheimer  en 2005 pour passer à 1,3 millions en 2020 dont 80 % toucheront les personnes de 80 ans.Bien qu’il existe un problème thérapeutique non encore abouti,la prise en charge environnementale et médicale doit être radicalisée afin d’éviter une situation catastrophique,ce qui ne qui ne veut pas dire médicaliser la vieillesse mais faire acte de solidarité et de prévention,réinsérer l’homme vieillissant harmonieusement  dans son mileu naturel social et familial.Mais il ne faut oublier l’accompagnant mari ou femme ou membre de la famille prenant en charge le quotidien de l’Alzheimer,elle est non seulement couteuse et anxiogène mais surtout d’après Genera,Action(USA.2005),le taux de morbidité des aidants est majoré de 63%. Donc Solidarité,Maillages Etroits  socio- médicaux,Révision du concept de vieillissement social ne sont pas des vains mots.

            PREVENTION CLINIQUE et ENVIRONEMENTALE

Elle suppose un examen clinique initial:histoire de la maladie (Anamnése) et Clinique (Eliminer des maladies neurologiques(type sequelles d’AVC,maladies neurologiques,SEP,Paralysie,sequelles d’AVC)

1)Facteur VASCULAIRE

Le Facteur Vasculaire a un rôle déterminant dans la moitié des cas des Alzheimer(Andersen-Ramberg 2001/Hagberg 2001)

*Interaction entre facteur vasculaire et phénomène dégératif,augmente avec l’age (Van Norden 2012)

*Lien entre facteur vasculaire et démence (Rosendorff.2007 /Ferraz Alves 2007./ Kalaria 2010)

*Hypertension artérielle et hypercholestérolémie PRECOCE:lien avec Béta-Amyloïde et Tau (Pajolla 2003).Mais la normalisation des chiffres artériels n’a pas de rôle préventif(Mac Guinen 2010/Nagai 2010)

*Les statines  interviennent peu dans la prévention,l’action sur l’hypertryglicéridémie serait plus effective

*il a été établi une relation entre fibrillation auriculaire et troubles cognitifs (Psycho Neur.2010).Il a été noté une relation entre fibrillation auriculaire et score MMSE<24,mais les méthodologies sont discutées.

2)DIABETE

Karalia(2010)n’a pas noté d’augmentation des plaques amyloïdes ou nécrotiques avec le diabète mais des Micro-Infarctus corticaux ou sous-corticaux dont il a été précisé l’interaction avec l’Alzheimer.Malgré tout Obésité et Syndrome Métabolique accroissent les risques cognitifs (Carlsson 2010).pour Solomon(2012) Alimentation hyperlipdique et diabète 2 sont des risques sérieux cogntifs,donc à traitrer.

3)TABAC

Le tabac est considéré comme un risque environnemental et si les explications ne sont concordante(recepteurs nicotiniques diminués et présence d’un alléle E4,),l’etude Euroderm (Ott 2004) conforte le risque de vieillisement  cognitif lié au tabac.Il faudrait savoir si les hydrocarbures de la fumée par leurs  actions chromosomiques  de type ionisante sont applicables aux cellules cérébrales.?

D’autre part,il est acquis que le tabagisme induit  l’athérogénèse

4)VIN,RESVERATROL et PARADOXE FRANCAIS

Ici ,nous touchons bien sûr un problème culturel,un verre ça va,trois, bonjour les degàts,air connu.Cornell (1999)Huang (2002),Weyerer 2011) écrivent que l’alcool en quantité modérée agit sur les performances congnitives.Qu’est-ce qu’une quantité modérée chez le vieillard?.En fait,il est plus facile de se référer au polyphénol du vin,le REVERSATROL,le point d’orgue du Paradoxe Français.Antioxydant polyphénolique augmente les HDL et Anti-aggrégat plaquettaire (Wu/Hish 2011) et neuroprotecteur glutamatérique(Nigier2012.Gottfried 2011)

Surtout ce polyphénol agit sur la production et sur les oligomérisations de Beta-Amyloïde(Ho.2009)  et protège contre le processus Amyloïde (Braidy .2004)

5)OESTROGENE

Ameliore les fonctions cognitives de la ménopause (Verhese 2000). L’Oestrogéne est considéré comme stimulant métabolique cérébral (Eberling 2000) ,agissant au niveau temporal et hippocampe (Makil 2000)

FAIT IMPORTANT:l’action Oestrogénique est effective sur le cerveau sous condition d’être prescrit  AUTOUR de La MENOPAUSE ou APRES une OVARIECTOMIE (Makil 2011)

6)ANDROGENE et DHEA:

Peu d’effet surtout si amnésie légère Fuller 2007/Chernier 2007)

7)CORTISOL

Sous dépendace du Stress

Agit NEGATIVEMENT sur LA PLASTICITE CEREBRALE HIPPOCAMPIQUE et SURVIE NEURONALE (Mac Even 2000/Belanoff 2010),Diminution Cognitive (Bellanoff 2001)

Provoque l‘ACCUMULATION de protéine TAU phosphorylé(Satiropoulos.2011)

8)ANTI-INFLAMMATOIRES:

AINS,Anti-Cox 2,sans effet (Jutarapatpotz 2012)

9)ACTION ANTI-INFLAMMATOIRE CEREBRALE (liée aux phénomènes d’oxydo-réduction,Redox).

Action sur les recepteurs bradykines B1,B1 R,avec réduction significative de 50 % Cognitive et Apprentissage (Pr.Hamel/Canada/ 2013)

10)DEPRESSION

Récidivantes avec problèmes vasculaires.Eude Mirage (Green 2000).le risque est plus élevé de 2 à 3 fois

11)EDUCATION 

Surtout intervient   le facteur educatif  des le plus jeunes ages L’ACtivite Cerabrale dépend de .la Reserve cérébrale ( Wilson.2002)

Plus un cerveau est stimulé plus il supporte les lésions dégénératives (Garibottu 2008/Roe/Xiong 2008)

12)EXERCICE PHYSIQUE

Effets positifs sur le déclin cognitif en l’absence de démence (Radak 2010/Méta-Analyse.Sofi 2011).L’exercice agit sur le VOLUME HIPPOCAMPIQUE et MEMOIRE SPATIALE (Erickson.2011)

13)ENVIRONNEMENT dont ALIMENTATION

Lien entre Taux bas de vitamine A et présence Béta-Amyloïde.les taux de Vitamine E,C,B12 sont bas dans l’Alzheimer.Il faut pour action une synergie entre vitamine E et C.La vitamine E en grande quantité n’a aucun effet

Le régime méditérranéen est souvent cité (surtout incidence cardio-vasculaire).Les Omega Trois sont cités mais la plupart des auteurs considérent qu’une alimentation riche en poisson est préférable.

Le tabac est inclus dans les problèmes environnementaux (Tabagisme actif et passif)

14)TRAUMATISME CRANIEN

Seuls les traumatisme sévères sont cités multipliant par 2 ou 3 les prospectives d’Alzheimer (Laune 1992)

15)LES METAUX

Le lien de causalité de l’Aluminium,Cuivre,Zinc,Fer est difficile à déterminer.On sait que le Zinc est neurotoxique et le Cuivre intervient dans les phénomènes d’oxydoréduction.

Une interference des metaux avec l’oligomérisation des Peptides Béta-Amyloïde a été noté par Zaha(2009)

A ce terme ,il doit être clair que:

a)La maladie consitituée nécessite sollicitude et encadrement qui n’a pas de prix,sans traitement   actuellement sans unaminité mais justifiant aide sociale,orthophonie,kinésithérapie,exercices pour essayer de garder une activité physique le plus longtemps possible,éviter les chutes et les complications hélas prévisibles

b)Le cadre des MCI et TCL,incite à recherches et applications thérapeutiques,dont les publications et essais actuelles sont plus que prometteurs mais dans tous les cas,cette initiation préventive ou thérapeutique se fera sous contrôle d’une équipe socio-médicale expérimentée et les tests psychométriques ,en principe tous les six mois doivent être renouveller en cas de doutes..

       LES FRUITS,POLYPHENOLS,et PLANTES A PROPOSER DANS LES CMI

Ces ELEMENTS sont capitaux en terme de PREVENTION:Outre anti-oxydants ,il est noté une action sur la mort cellulaire ou Aptopose ,une inhibition de fibirillation des Béta-Amyloïdes,effet anti-toxique des Béta-Amyloïdes,réduction des peptides béta-amyloïde ,protectionde l’hippocampe et amélioration des tests cognitifs.Quatre produit sont à l’essai Stade 2 et 3,, extrait de Magnolia,Curcimine (trois composés),Mangue avec la mangiférine ,et Huperizine (d’origine chinoise).Ces études sont importantes et capitales en terme de prévention de l’Alzheimer

                                *SOJA (Avec la GENISTEINE),

*La Genistéine agit sur l’Apoptose (mort celulaire) induite par la Béta-AmyloÎde  (Free.Radio.Med 2004)

*Effet cognitif et vieillissement:8 etudes .Zaho/Brintan 2007

*Baisse de la préséline et ubiquilimil,impliqué dans l’activité de le Gamma-Secrétase ,générant les Beta-Amyloïde (05/02/2007)

                                 *GRENADE,

*Le jus par ses polyphénols est ati-oxydant,INHIBE l’ATHEROSCLEROSE

*Action sur l’ATHEROGENSESE,DIABETE,HYYPERTENSION,HYPERLIPIDEMIE (Penngonda 2009).Nous avons vû les caractères prédictifs de ces comorbité dans l’Alzheimer

*Le polyphenol,agit  avec acide Ellagique et Ellatinine (Am.Jour.Nut;2000/Aviram;Dorneld,Rosenblat

*Action sur les taux élevés de Triglycérides ou HDL

*Action sur COMPORTEMENT  et APPENTISSAGE SPATIAL et BAISSE  de Protéines Amyloïdes Béta (Neur.Bio.Dis.2006)

                                  *MANGUE et MANGIFERINE

*Neuroprotecteur.Prévention des dommages sur ADN cellulaire (Lazau 2003)

*Agit contre les effets du Glutamate (Neuro.Tox 2009/Lemus;Moliva;Sanchez)
la Mangiférine inhibe la Calpéine de l’Hippocampe,calpéine inducteur de la mort cellulaire . Inibition de la phosphyrylation et survie Neuronale

*Agit légérement sur les déficits liés à l’Age (Joseh 1999) Action sur Atherosclerose(Andriambeloson 1994) Action microcapillaire (Bertuglia 2007)

*La mangue contient un acide Benzoïque Neuroprotecteur (Wang.2007)

                                      *CURCUMA et CURCUMINE,

*Premièrement connaitre son action sur le diabéte (Incidence décrite dans la maladie):Etude egyptienne(Eur.Phyt.2011) et Thailandaise, :action sur l’Angiogénèse et Rein à 60 mg/kg

*La Curcumine est anti-oxydante et anti-inflammatoire avec action ANTI-PROLIFERTIVE des microglies et DIMINUTION des Plaques Amyloïdes (Ann.Neur.Tox.01:03/2008).Shirkant,Misrha,Kalpana.

*Effet sur APPRENTISSAGE et MEMORISATION (Prévention du déficit de la memoire),effet sur formation fibrillaire ,neuroprotection

*Réduit les Proteines Solubles des BETA-AMYLOIDE Hippocampique

*Efficacité sur Biomarqueurs Beta-Amyloïde,anti-inflammatoire,oxydatif hypocholestéolémiant Essai pavec Curcumine à  2mg-4mg (Cumming-Brigmat)

*Les essais de la Curcumine son faits avec le nommé J 147.

*On distingue 4 produits à l’essai:Curcumine 1 Méthoxy/Curcumine 2 Methoxy/Curcumine 3 bis methoxy/Composé Succinyl-curcumine (Thailande)

*La Curcimine sous le nom de J 147 reduit le stress et inflammation oxydative dans l’Hipoocampe.

*LA Curcumine Reduit l’Impact des proteines BETA-Amyloïde dans l’Hippocampe et reduit les proteines BETA Solubles.Protection contre les plaques Amyloïdes (Park;Kim 2002) et Amas Fibillaires (Park;Lee 2008)

*Curcumine Chélateur du FER et Cuivre (Baum 2004)

                                      *REVESRATROL( dérivé du Raisin Noir)

*Agit sur Le Beta-Amyloïde de l’Hippocampe (BJ Pharm.2004)

*Protection de l’Hippocampe (Br.JOUR.PHAR.2000)

*Protection contre l’APOPOTOSE induite par Beta-Amyloïdes (Jour.Bio.Chem 2005) ou par l’Amymoïde Béta 25-35

*REDUCTION des peptides Amyloïdes par Polyphenol du Raisin et Fibrillations des Peptides Amyloïdes (Es-Tan-Lomatin-TEPLOW 2001/Panisetti;Plant.Med 2012)

                                         *THE VERT

*Epigallocathéchine agit sur Apoptose et Apprentissage(Shrylewska,Augustiniak 2005).Mais pas d’effet expérimental sur l’Alzheimer

                                         *HUPERZIA SERRATA

*Plante chinoise,dont les essais sont pratiqués en Chine avec l’Hupérizine  A :abaisse l’Aptopose induite par les Beta-Amyloïdes.Stimule la Rétention de la MEMOIRE .Protection Neuronale.Effet sur comportement et Performance (Eudes Cochrane.2008) avec un composé ZI-1,sur la base des tests MMSE,ADS-Cog,WMD

*Action inhibitrice réversible de l’Hyperizine  A de l’Anticholinestérasique

*Stimule la Rétention de la Mémoire et Cognition (Lui 1998)

                                                *ELEUTHERCOQUE

*Action sur Mémoire,Apprentissage,Qualité de Vie.Action contre la mort Neuronale (Borchorov 2008) et Provoqué par les Beta-Amyloïdes (Tohada 2008)

                                                 *CENTELLA(HYDRCOTYLE)

*Effet Cognitif et sur le Comportement,dose)dépendante(Gupta,Kumar,2003)

*Test référencé sur le stade MIC ou TCL(Tawi/Singh/Patwardahan,Gehoh,Gamhir/Dig.Jour.Of Neur.12.2008)

                                                  *MAGNOLIA

*Tests cliniques en cours avec le composé MK 89 31

*Inhibition fibrillaire Béta-Amyloïde (Matsui 2009).Relance le Relargage de l’Acethylcholine de l’Hippocampe

*Les Derivés Honokiol et Magnolol ont une action anti-toxique des Beta-Amyloïdes (Phyto.ResearcH.2012)

*Action sur la mémoire et contre la toxicité des Beta-Ayloïdes (Behavior.03.2001)

*Le MK 89-31 est un inhibiteur de la  3 Secrétase enzyme de production des peptides Béta-Amyloïdes.

 

La maladie d’ALzheimer peut devenir un fléau social qui demande une maillage plus important de la société et de reconcilier les jeunes et les anciens qui demeurent leur mémoire et leur acquis de connaissances.Pour l’instant,devant une surmédicalisation décalée par rapport aux résultats thérapeutiques,.Il faut protéger et develloper des srtuctures d’accueil medico-sociales avec des ateliers memoires,educatifs, et actifs,la prévention alimentaire  demeure incontournable et l’apport des nouveautés phytothérapiques doivent être considérées comme des moyens non contraignants,fiables,peu onéreux et agréables,il apporte une solution potentielle  efficace des troubles cognitifs légers que l’on peut stabiliser,voire améliorer .La vieillesse ne doit pas être considérée comme un naufrage fatal  dans un ghetto culturel déshumanisé mais une un fin de parcours harmonieuse et non angoissante oû les interactions intergénérationnelles ne seront pas un vain mot.

Cette dramaturgie est ,hélas ,osbscure en terme de vulgarisation,il faut la combattre ,on ne peut faire comprendre la peur qui se lit dans les regards,est-ce mon tour de traverser le mur?

Tel que le décrira Robert Schuman,initiateur de la musique romantique (1810-1854) dont la maladie mentale n’a pas toujours été élucidée,mélangeant douleurs auditives,rêves de paradis en enfer,hallucinations,il pensait que ses compositions musicales étaient dictées depuis la tombe de Bethoveen et autres visionnaires.

 

Il ecrit en 1828 à un ami:” Hélas,le monde sans l’homme que serait-il ?Unn immense cimetière,le sommeil des morts sans rêves,une nature sans fleur et sans printemps.Et pourtant ce  monde avec l’homme qu’est-il?Un épouvantable cimetière de rëves engloutis,un jardin plein de cyprès et des saules pleureurs,un lanterne magique avec des figures éplorées”….” je pleure en contemplant l’horizon gris et terne qui borne désormais,en songeant à tout ce que j’ai dû m’arracher du coeur,oû la plaie saigne toujours.”

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