GAZPACHO BLUES
29 Septembre 2015
Une épopée de banlieue vécu au sein du monde de la défonce.Une aventure de Super Docteur
Ce récit s’appuit sur des faits authentiques ,dont certains ne sont pas liés.Il relate de la tache difficile de Super Docteur,dans une banlieue,proche de Paris,dans les boucles de la Seine,grand bassin industriel connu,avec ses grandes unités,ses ferrailleurs,casseurs de voiture,chiffoniers(Chiftirs),ses hotels borgnes(près de 200),ses cités d’urgence d’émigrés du Magreb qui attendent les regroupements familiaux,un brassage constant d’émigrés de Bretagne,Normandie,Kabyles ou Chleus du Maroc.Cette ville connue sous le surnom de Gadoue-ville,relate l’épandage des gadoues de Paris qui firent de l’engrais et des maraichers prospères et de son célébre poireau.Super-Docteur est un des éléments sociaux de cette époque oû se cotoyaient misères et travail à plein temps.Les lits de certains foyers faisaient les trois huit!
De 1973 à 1980,un raz de marée de toxicomanie toucha la région,l’héroîne par voie veineuse touchant toutes les couches sociales et décimant en peu de temps des jeunes en pleine force de l’âge,marié avec enfants,lycéens.L’alternative était problématique,bien qu’à cette époque les réseaux sociaux fonctionnaient et que l’expérience du Dr Oliveinsten(Oli) était en marche à l’hopital Marmottan.
Sur une courte période de 1974 à 1978,Super-Docteur polyvalent(gardes à vue,cartes de séjours,responsable de section sportive de Judo et Boxe,permis d’inhumer et un patientelle importante) isola peu de toxicomanes héroïnomanes mais turbulents,au plus 30 à 40 qui faisaient la une des faits divers.Dès 1980,le profil changea,la toxicomanie galope avec ses over-doses dans les escaliers,ascenceurs,voie publique.Les morts commençaient à s’accumuler faisant concurrence au calva ou petit jaune(le point de gains à la pétanque).Puis survient le SIDA,Hépatite B et C.Que de jeunes disparus,c’est un véritable désespoir,oû les solutions n’apparaissent que partielles voire insuffisantes,surtout que les réseaux sociaux ont quasi disparus,la précarisation a augmenté,le bassin industriel s’étant vidé et le niveau technique des examens pour l’accession à un poste se révèle souvent insuffisant voire indigent.
A ce jour,les solutions proposées sont bancales,libérisation ou non,pénalisation,régulations d’Etat.Une prise en charge énergique de toute autre nature doit être mis en place,d’autant que la couverture psychiatrique diminue et on peut s’étonner de la psychiatrisation de la rue oû diagnostics ou projets thérapeutiques d’avenirs n’apparaissent plus.
Entre 1982 et 1990,une formule phytothérapique avait été expérimentée sur les héroïnomanes,associant Hydrastis,Berberis,Aunée,sur les bases de travaux de traitement antérieur sur les morphinomanes de BRISSEMORET et CHALLAMEL,les éléments pharmacologiques ne créeant pas ,fait important,de signe neurologique ou de dépendance.Hélas,certains s’injectaient les produits dans les veines,heureusement sans incident et naturellement sans effet.Toutefois,à la lumière de ces expériences doses et procédures doivent être réétudiées.
La saga de GAZPACHO BLUES est un cri dans la citée tourmentée oû le seul repère est devenu l’hédonisme,la perversion coûte que coûte du plaisir.Vous aussi vous suivrez à “fond la caisse”les aventures de Super Docteur dans le monde de la défonce.Peu-être apprécierez-vous et aimerez-vous SD,mais SD a t-il le temps d’aimer ou de vous aimer dans cet ouragan de vie et de mort alors qu’il est emporté par le tourment journalier du tsunami de la toxicomanie:le cosmos a portée de la main et les pieds dans le purin,la dérision macabre à tout va,dans ce bourbier en constante évolution et imaginatif,ne restez pas dans le sub-conscient bien douillet de la fatalité,du soit-disant fait sociétal,ayez mal à la médecine,protégez vos enfants.Accompagons SD dans RASTAVILLIERS,la vie d’un Toxicomane à l’Héroïne,ses espérances,ses combines, la rechute et sur les 40 cités de 1977 le seul survivant mais avec une hépatite C traitée.
GAZPACHO BLUES.
RASTAVILLIERS.
C’est pas difficile,par le métro tu changes à Clichy.Tu descends au terminus,Tu y ais,tu ne peux pas te tromper,c’est Rastavilliers.La rue principale,deux Bureaux de Tabac face à face,une triperie,un marchand de vélo,une brûlerie de café,un bazard,Pierrot ménage,et cafés partout des cafés,des hotels borgnes.Une marque provinciale mais déjà Africaine avec ses maliennes en boubous de couleurs avec leur gosse sur le dos,toujours le même religieux en caftan blanc suivi par sa femme qui trottine les cheveux teints au hénné roux,elle n’est plus toute jeune.Les oasis d’HLM remplacent les palmeraies,grillades de merguez fabriqués artisanalement par des portugais dans un pavillon,tu veux de la menthe(Nana)pas de problème,du chiva pour ton thé si tu es grippé.En plus t’as un point de repère,une foutue “création, une lubie”d’architecte,un centre administratif de verre de plus de 100 m de haut dont plus d’un tiers ne sont pas loués.
Tu cherches Super-Docteur,pas de problème,le v’là qui passe à fond avec sa Pijo-Rino,carbus et injections trafiqués,il faut que çà passe ou ça casse.Il crèche à coté du centre administratif,son chien,un labrador,Doc, a été dressé à la dure,il peut piquer du bout des dents les croissants des gosses,il dort sauf à 20 heures,il aboie,c’est l’heure de la fermeture du cabinet et le fait savoir.
Tiens il adresse un message,habillé moitié plombier moitié Sigmud Feud,jean délavé,bottes western et blouson de cuir,il botte le cul à des gosses qui snifent de la colle.Ah,la vache quel message eucharistique!Faut bien remplacer les parents qui sont largués,savent-ils qu’ils ont des gosses?
Samedi soir 20 H.
On crie au secours dans l’escalier,une jeune mère porte son nourrisson dans le coma,son mari l’a jeté par la fenetre.Le voilà,en pleurs et se coupe les veines du poignet avec une lame de rasoir,le con.Je lui colle une tarte et lui fait un pansement compressif.Celà urge,tout le monde dans la tire,direction Bretonneau,je passe derrière le cimetière du XVIII ème,là oû il y a un éléveur et vendeur d’escargots et suis aux urgences.Cà va ,pas de fracture,le gosse se réveille et reste en en observation.Trois mois après,j’ai appris que le père s’était jeté par la fenètre,il y a tout de même une justice divine.
Lundi matin.09 heures.
C’est Louis ,l’inspecteur du commissariat qui m’appelle.Il y a un suicidé.Faut y aller.
Le type,un jeune,s’est suicidé avec de la chevrotine mais avec un vieux fusil Saint Etienne à broches.il faut un certain courage.Proxénete à vingt ans,il était convoqué pour avoir débauché un mineur que la mère avait exonéré”J’autorise mon fils Machin à coucher avec Mr Tartempion moyennant 100 sacs par mois.Lettre signée.”.C’est beau l’amour maternel .
SD s’entendais bien avec Louis,il avait une sainte horreur de remplir les papiers,il préférait les morts naturelles ,c’est plus sympa mais Louis forçait sur le Jaja,SD l’avait prévenu,il s’en foutait,sa femme une vrai chèvre,se tapait tous les loquedus,alors vous savez le Jaja….
SIX Heures du mat.06 H.La Galère de Karim-François 1er.
Le réveil est pénible,transpirations,tremblements,mal au bide.la bouche est pâteuse et le crâne résonne comme un bocal et pas moyen de se fixer,putain de saloperie,la dose à 50 euros,les salauds.Oû je vais le trouver ce pognon dans ce coin pourri,le ciel toujours gris,vue sur les vagues de murs des HLM clapiers.Le voisin qui tire la chasse d’eau avant de partir au boulot.Ouvrier-pût-la-sueur attends que je t’arrange et que je te tambourinne et retambourrine le mur mitoyen.Ces gens qui transpirent pour les congées payés , la retraite et crack l’infarctus celà le faisait gerber.Patricia s’éveilla brutalement.Ah merde,il remets çà”arrêtes de baliser,tu vas réveiller la petite,et laisse-moi dans mes rêves,tu aurais dû rester au placard”.
Karim-François 1er n’était pas un mauvais bougre pas vicieux mais la dope l’avait rendu barge,il faisait équipe avec Gaston dit”Grand-Dingue” qui se baladait toujours avec un calibre.Gaston s’était l’âme damnée de Karim-François 1er.La galère celà se partage mais pour la dope chacun pour soi et tout pour ma geule,sur la tête de ma mère ,tu ne ne fais jamais confiance aux autres.Il l’a appris à ses dépends à son passage à Fresnes.Il s’y reposait et devenait calme même angélique surtout quand Patricia lui apportait des loukoums.Celà lui rappelait sa mère.Une sacrée trainée qui se payait tous les michetons du coin.Un soir de java,un tonton avait un peu forcé sur le kéroséne,mais un tonton noir ou blanc à cinq ans c’est toujours un tonton.Tout y est passé,la vaisselle,les coups,les souvenirs et surtout les mauvais souvenirs.A cinq ans qu’est que tu peux comprendre?Le tonton évita les griffes de la mère mais une bouteille fracassa sa tête ,le tonton fut surpris et se mit à pleurer nerveusement,mais il se repris et fouilla tous les tiroirs et trouva l’argent laissé par les gentils tontons.
Karim-François1er en avait ras la casquette de son 15 ème avec vue sur la mer d’HLM et de ce ciel larmoyant,et des murs de l’appart maculés de graisse et de crasse.Il aurait bien changer les papiers mais pourquoi changer le décor de cette foutue merde
Tiens la gosse pleure et tousse.Il ne passe pas une semaine sans passage à l’hopital ou chez Super-Docteur.Un sacré boulot la médecine,pauvre ou riche ,t’as toujours un spasme ou bronchite à soigner.Du velours la bronchite,dans ce coin pourri,humidité et froid vous collent à la peau.Et la Rhino,une super valeur la rhino!Il faudra appeler Super Docteur,on l’appele SOS Darty-température,notre contrat de confiance.
Karim-François 1er ne détestait pas Super Docteur,il pigeait vite,te faisait pas de morale et n’abordait pas le passé,qu’est que celà pouvait lui foutre même si t’es branché Sigmud,il ne s’en foutait pas mais ne parlait jamais du fixe,il me faisait passer le cap difficile par des benzos en attendant la prochaine livraison et les gus de Belleville ne faisaient pas crédit,simplement ils se méfiaient quand j’ avais la tronche de biais.
Patricia se levait péniblement,cet abruti de Karim-François 1er lui avait fait rater une demi-heure de rêves avant de partir au taf.C’était le pied,la mer,le sable doux,un soleil extra et la bouffe les enfants,la bouffe!Elle évita le coup sur les fesses ,l’habitude des jours de manques de Karim-François 1er,la gosse toussait et sifflait,un bisoux et elle repart dans un sommeil profond.Cet abruti a raison avec sa tronche de bidet refoulant du goulot,il faut appeler SD.Elle en révait,elle le se serait bien fait et avait tout essayé,l’acte II,scène 3,bernique,elle connaissait sa philosophie diffusée par qui?”Comme le dit l’Archevèque,jamais dans le diocèse”
Et pourtant ,bille en tête ,attaque frontale,la salle d’attente était bourrée de monde,les gosses jouant avec des voitures de polices,la musique qui gueule FIP ou Rock,je me glisse et il “me dit quel est le plat du jour” très médicale j’entame”SD j’ai des pertes”.il ne devait pas aimer,il resta debout pris une ordonnance pour le labo et le pharmacien et me fout à la porte.J’ai tenté la colite,et sans attendre,je me suis déshabillée pantalon et culotte,imperturbable cigarette au bec,il m’examine et manque de me brûler avec la cendre du mégot.Pourtant j’avais l’accroche facile,au boulot,les messieurs du bureau je les faisaient bramer comme des cerfs et c’était pas gratos et il y avait le crédit d’une caisse pourrie,l’ocase du siècle de Karim-François Ier.J’avais pourtant l’impression dès le départ d’un type peu ordinaire,vu l’article en Santiag,sac de Cowboy et bagouze.J’ai pas de maitrise en psychologie mais il cadre bien mon abruti de mec et suit bien la gosse.La première fois fut spéciale,pour une visite de la gosse,on se fait engueuler.”Salut la compagnie.il parait que la gosse est malade.Celà ne vous dérange pas trop la télé?Un jour de Noel vous auriez pû allumer un arbre de Noel pour la petite.Je ne suis pas ici pour regarder la télé.Alors là ,là, bravo,vous faites dormir la gosse avec un chat et elle siffle.Bravo.Viens mon lapin vient voir et fais un bisoux à tonton,la gosse si craintive s’est laissée faire,l’embrassa,j’aurai voulu être à sa place.
HUIT du mat.08 h.
La nuit a été mouvementée ,encore un accident sur le boulevard extérieur,entre la rue Gagarine et Lénine(Bravo l’imagination) encore un excès de vitesse et abus de tox connus,un gosse qui fera pleurer sa mère ,pour les autres ça ira,le commissaire est là et on fait équipe pour l’évacuation.”Commissaire vous avez besoin de moi?Nonje vais prendre mon café””Allons SD,vous avez la vie de chateau,avec tout le fric que vous gagnez,vous êtes privilégié.Vous êtes pratiquement en vacances!”Commissaire,je vous montrerai mes feuilles d’impôt et vous expliquerais oû part le fric et ce que me pique mon ex.”Je pense que n’arriverais jamais à vous le faire comprendre,vous êtes un cas désespéré”.”Cao a bientôt,je pars chez Bilou prendre le caoua”.Bilou était un super-rad rendez-vous des casseurs de voitures,antenne de la 3ème BT,des ingénieurs constipés et des médecins débridés.Edwige,en fait Marcelle,faisait une bouffe familiale,les sous arrivaient bien dans la caisse mais le mari n’en voyait pas la couleur,c’était peut-être mieux car il fréquentait les courtines.
Karim-François 1 er n’est pas loin de Bilou,j’y fait un saut.
Le GRAND CIRQUE de KARIM-FRANCOIS Ier
Il pensait appitoyer SD,mais vu son humeur,il n’avait aucune chance,et ses quatre vingt kg et un mètre quatre-vingt lui rappellent de mauvais souvenirs,une embrouille avec le beau Georges,son fourgue au fut pattes d’éléphant et cravate classieusse , sa paluche de lavandière redonnait l’heure et qu’il y avait gourance,pas de crédit téloche pour la neige,t’aboules le pèze ou c’est un coup dans les valseuses.
“SD j’en ai marre d’aller chez “OLI”,j’ai envie de planer.Pas de problème mon pôte,tu es au 15 ème, pratique le vol sans parachute.Oû est la gosse?Encore son chat!Et en plus tu ne lui donnes pas ses vitamines,elle débute un rachitisme,tu commences à me les briser Karim.François 1er.Il vallait mieux pas insister.Au fait,tu me doit 80 sacs,et oui mon vieux,l’inflation.
Pourtant,il fallait se calmer,pas de dope.Sacrée journée,pas de came,c’est beau la banlieue,les HLM,le chauffage par le sol qui fait gonfler les pieds,et les jours de vents d’ouest le doux gazoullis des gros porteurs venant de Roissy,les reflux des vides-ordures dans la cuisine et ses cafards.Le pied la banlieue,le paradis et confort pour tous,merçi les gars.Heureusement,il y avait les distractions,il avait encore un pavé de la rue Gay-Lussac en 1968.Faut téléphoner à Grand-Dingue.Sylvie répond,j’entends Grand-Dingue vomir dans les gogues,c’est pas le moment.
Grand-Dingue était un vrai faul-cul,ses yeux bleux exprimaient un vide sidéral.Son père,un put-la-sueur,avait sa fierté et n’aimait pas les résultats nuls de l’école, pourtant lui -même n’était une lumière , éducation plus que sommaire s’arrêtant à Alésia ou ,Poitiers ,il avait fait son service comme garde-mites et ancien des fortifs,son monde était comme une peau de chagrin allant de l’usine au troquet oû les discours fleuraient bons le “entre-chez-soi”,foncièrement raciste,il ne voulait pas de “Rebeu” ,ou “Zarbis”ou autre noms d’oiseaux à la maison et lui fermait la porte,.La nuit,Grand-Dingue grimpait les murs des quatres étages de l’HLM,accueilli par son frère trafiquant notoire qui le cachait et lui donnait à manger
.
Karim-François Ier fouille la bonbonnière de Patricia,pas un comprimé de Valium dans cette turne de merde.Sans Hero,Karime François Ier était cuit,surtout sans celle de Thaïlande.il y avait taté avec Grand-Dingue et sur place.Ils étaient tellement enboucannés que les douanniers n’eurent aucun mal à repérer deux abrutis descendants de l’avion avec 500 g dans les bagages à main,direction case départ,centrâle pour deux ans,c’est peu.
Il fallait une solution,sortir de ce merdier et tous les jours.La vie c’était l’héro,je me fixe à l’héro,l’héro c’est le pied;je me couche avec l’héro,je baise avec l’héro,je me titille à l’héro.Je suis piègé par l’héro,les dealers te la donnent,la meilleure pour t’accrocher,en un semaine t’es coincé,en un mot t’es baisé.L’alcool en flash ou pinard en plastique te rend aggressif et le manque toujours là.Une idée sympa,je vais coincer la remplaçante de Super-Docteur
Premier DERAPAGE de Karim-François Ier
La remplaçante de SD est une nana plutôt tartiniolle.La nouvelle médecine.Du pipo.Elle ne sait pas se fringuer et quand je baisse le pantalon,elle pique du nez sur l’ordonnance.Cà doit pas être triste pour son mec.
“Bonjour Mesdames,mes louloutes,restez calmes,je voudrais une prescription,sortez le carnet de toxiques!Je ferme le bureau”Doc le chien,ne bouge pas,il pique son roupillon sous le bureau du secrétariat.Le téléphone sonne,”Alors les girls ,on ne répond pas,vous êtes payez pour quoi?”C’est Super-Docteur”C’est monsieur Karim-François Ier qui n’est pas bien et nous a enfermées”.Du calme ,de la Fac au cabinet,il faut une demi-heure pour Super-Docteur.c’est le moment de tester le nouvel injecteur.Cà pousse,un peu de musique Hard Rock,ZiZi-TOP,Karim-François- premier celà va être ta fête.
“Alllez mesdames,quartier libre.Alors Karim-François 1er,grosse fatigue,tu profites de mon absence pour faire le cirque?”T’as encore pris tes saloperies,regardes tes yeux!”Quoi mes yeux?”.Il voyait tout SD.Karim se méfie.Il n’a pas eu tord,une bonne droite au foie pour voir et un coup de boule,Karim -François 1er encaissait bien,une habitude de centrale.
SD,sortit une gnole de pays,un velours de 70 degrés normand,bois mon petit père.la séance de dégustation fut courte.SD se marrait,Karim-François 1er avait l’impression de voir deux SD,ça balançait ferme;Karim-François Ier se retrouva dans son lit avec un sac de glace pilée sur le crâne.Qu’est-ce qu’il foutait au lit?
La plongée aux enfers
La centrale ça du bon,il y a une bibliothèque.Karim-François Ier s’est mis au Zen Macrobiotique,le Taoisme et la Baghavad Ghita,c’est dur mais il faut le croire ,il manquait seulement une expérience de terrain.Avec grand-Dingue ,ils décidairent de partir en stop en Afgahnistan puis le Népal.SD n’y croyait pas.Il reçu une carte”Salut SD,c’est le pied,le hasch est de qualité et la vie super”.Vous ne pouvez pas savoir,un pays oû tu manges 3 repas pour 20 centimes,des mecs balaises,au turban effilloché et habits rapiècés aux yeux bordés de khôl,le moyen-âge,des godasses genre galoche en cuir bétonné,des réservoirs d’eau potable qui puent la fosse septique,des bijoutiers qui te fabriquent et coulent un bracelet sur place.On crèche au Nour Hotel,un caravansérail,un truc de beats,pour les gogues,il faut se mettre debout sur la lunette,faut pas glisser,il faut surtout ne pas dormir à l’intérieur,on sent un mélange de cumin,de haschih et urines et tu te fais bouffer par les punaises et piquer ton passeport.J’ai connu une barge,le genre de gonzesse qui te donne envie de devenir cosmonaute, qui travaillait son rewriting mental,moi connaissant la Baghavad Ghita,je plonge,mais fallait passer par l’Héro;je replonge.Pourtant un changeur de afghani-dollars m’avait prévenu”Be careful,here no futur,no touch”.Je ne suis pas un débutant mais moi Karim-François Ier je me suis fait de nouveau piéger,j’ai pas vu Boudha,j’ai perdu mon fric; Grand-Dingue et moi,sommes jaunes comme des coings.Il faut prévenir l’Ambassade,mais,il faut un médecin accompagnateur.Et qu’est-ce qui nous arrivent,la compagnie d’assistance nous a adresse par hasard SD…
SD était de très mauvais poil,il fit une démonstration de Judo à Karim-François Ier,un balayage latéral suivi par un 4 ième de hanche;C’est vrai,c’est idiot mais c’était plus fort que lui et en pleine mission humanitaire ! Super Docteur en avait ras le pompon des fixes,des décès,aura-t-il la force de renoncer à son boulot qui le branche 24 heures sur 24?
Tiens,il est encore dans le secteur,il prend un café avec Karim-François-Ier,Karim -François 1er ne se souvient plus de sa vie antérieure,après avoir arrêter sa saloperie d’Héroïne,il a picolé,changez trois fois de femmes,maintenant,il bosse comme un lion,dirige un boite de Pub,il aura fallu 20 ans pour qu’il s’en sorte,mais hélas,une hépatite C évolutive l’oblige à des séjours hospitaliers.compliqué par un cancer du foie et il a subi une greffe du foie et vit encoreet actif . Karim-François 1 er est indéboulonnable
SUPER DOCTEUR,dans le cosmos du subconscient,dans un monde qui parait-il à changer mais en fait souvent asilaire,oû déambulent des être hallucinés,sans repère ,en souvenir et bises à tous ces gosses qui se font fait piéger , morts pour rien,souvent dans l’indifférence mais pleurés toujours par leurs proches qui n’ont rien vû venir.
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